"La #philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La #propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter." A. Huxley
THREAD illustré traitant de la propagande liée à l'exploitation des autres #animaux.
THREAD illustré traitant de la propagande liée à l'exploitation des autres #animaux.
Il existe un très fort décalage entre la réalité de l'exploitation des autres animaux ( #poules, #poissons, #vaches, #cochons, #lapins...), et ce que les entités qui y trouvent un intérêt (éleveur·ses, boucher·ères, secteur agro-alimentaire en général...) nous en montrent.
La #publicité produit un effet considérable sur la représentation que nous nous faisons des autres animaux. L'une des méthodes les plus employées est de nous faire penser que les animaux sont consentants, voire heureux d'être exploités. C'est ce qu'on appelle la " #SuicideFood".
Cette stratégie consiste à mettre en scène des individus se réjouissant à l'idée d'être exploités et dévorés ; voire se découpant tout seuls, car on n'est jamais si bien servi·e que par soi même, n'est-ce pas ? Exemples d'hier :
Avec parfois des cas extrêmes, comme celui-ci où l'on voit une #vache anthropomorphisée visiblement comblée de proposer un burger composé de la chair et du #lait maternel de ses congénères :
Les poissons ne sont pas en reste : on découvre ainsi grâce à la publicité que certains individus rêvent carrément de finir capturés, tués puis transformés en bouillie. Merci pour eux, @GroupeCarrefour.

Les camions de transport, une fois ouverts, dévoilent néanmoins, parfois, une vision légèrement plus nuancée du "bonheur" affiché de manière ostentatoire sur leurs portes :
Certains groupes industriels n'hésitent carrément pas à laisser penser que les vaches utilisées pour fabriquer leurs produits sont traitées chez eux comme dans un salon de massage.
La réalité est moins jolie : les vaches laitières sont génétiquement sélectionnées pour produire toujours plus de lait, sont séquestrées, souvent écornées, généralement inséminées, leur petit leur est systématiquement enlevé et en fin de course, c'est l' #abattoir.
Il convient de signaler que les personnes défendant les intérêts des individus #sentients (dont font partie les animaux cités ci-dessus), sont constamment accusés de verser dans l' #anthropomorphisme par différentes personnalités défendant leur bout de gras...
Autre phénomène : remplacer l'individu par le produit. Ne dites plus "on exploite des #cochons" mais "on élève du #jambon" :
Et parce que la propagande doit toucher les consommateur·rices dès le plus jeune âge, voici quelques exemples de #marketing mignon et rigolo destiné à faire oublier les animaux, les individus et la #mort :
J-P Bigard, président du premier groupe de l’industrie agroalimentaire spécialisé dans la #viande ( #Charal...), a affirmé devant la commission d’enquête sur les abattoirs qu'il n’avait "aucun intérêt à ce que le #consommateur fasse le lien entre le #steak et l’animal"...
... et que son travail "consistait en partie à empêcher qu'il le fasse". "Il faut agir, prendre des dispositions pour [...] que l’association @L214 ou d’autres n’aient plus l’occasion de montrer des choses réelles", lit-on dans le rapport ( http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-ceabattage/15-16/c1516028.pdf).
La conclusion de tout ça : il faut à mon sens prendre la mesure des images dont nous sommes tous et toutes abreuvé·e·s depuis des générations, qui ne correspondent en rien à la réalité, et développer son #EspritCritique pour remettre en question leur validité.
Promouvoir l'émancipation, l'autonomie et l' #autodéfense intellectuelle.
Et se poser la question : "l'image que j'ai des autres animaux repose-t-elle en majeure partie sur des faits observables ou sur des croyances, des constructions sociales et des #dogmes ?"
Et se poser la question : "l'image que j'ai des autres animaux repose-t-elle en majeure partie sur des faits observables ou sur des croyances, des constructions sociales et des #dogmes ?"