3 particularités qui méritent plus d'attention quand on parle d'aide médicale à mourir anticipée en maladie neurodégénérative, comme l'Alzheimer :
1- L'adaptation hédonique
2- L'anosognosie
3- La progression lente souvent sans démarcation nette
1- L'adaptation hédonique est l'idée que notre niveau de bonheur s'ajuste à un niveau relativement stable malgré les événements +/-. L'exemple classique est une personne paraplégique qui qq années après se dit aussi heureuse qu'avant. Pas la norme, mais ça arrive en Alzheimer.
2- L'anosognosie est la "non-reconnaissance" de sa maladie. Très fréquente dans la maladie avancée, elle touche à l'inaptitude, mais est plus spécifique. Si ne plus se souvenir nous dérangeait, mais qu'on ne s'en rend plus compte, on sera moins dérangé plus la maladie progresse.
3- La progression lente et insidieuse est typique de plusieurs maladies dégénératives. Il n'y a pas nécessairement un jour où tout change et où alors on peut changer de cap. Dans un déclin progressif, sans démarcation, comment décider clairement de réviser les soins?
D'autres plus experts ont réfléchi à cette question et ont probablement des réponses @LussiD @jocelynmaclure.

Il est utile de considérer de ces 3 éléments dans les discussions sur l'AMM en contexte de maladie neurodégénérative. Plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
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