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Je n’avais encore jamais entendu ce type spécifique de relativisme : « quel est le problème au juste avec l’islamisme au pouvoir ? Ne s’agit-il pas d’une option politique comme une autre ? »
D’abord, la frontière entre musulmans et islamistes est tranquillement éliminée et les seconds ne sont plus que des « conservateurs », pratiquement des tories. Ensuite, la nouvelle ligne de démarcation s’installe entre islamistes et terroristes (qu’on a le droit de ne pas aimer).
Mais les islamistes et les terroristes ayant en tête le même projet de société, faut-il alors souhaiter que ce projet soit mis en place par les urnes, démocratiquement, afin de s’épargner les attentats ? Si l’on prolonge, est-ce que toutes les idéologies totalitaires s’imposant
par la voie démocratique deviennent moralement acceptables ? On l’a déjà vu dans l’histoire, ça ne s’est pas bien terminé. Je me demande si ce relativisme va faire son chemin ou si c’est juste une bêtise proférée sans réflexion (l’absence de réactions sur le plateau surprend).
