Démonstration implacable en trois points:

1-Les Britanniques, et, plus généralement les populations issues de l'anglosphère ne se définissent pas comme "Européens", c’est-à-dire comme appartenant à la même communauté que les autres pays du continent.
2-La plupart des pays européens étant des nations ethniques et pas des entités de nationalisme civique, les extra-européens auront plus de réticence à se définir comme partie intégrante de cette civilisation.
3-Une communauté n'existe que par son opposition aux communautés qui ne sont pas "elle". Ainsi, le souverainisme fut un frein au sentiment d'appartenance européen. L'unité européenne en construction rejette donc aux marges de la communauté les éléments exogènes.
Pour cette raison précise, le souverainisme "métissé" _à l'heure où beaucoup de pays européens font face à une crise d'identité liée à l'immigration de peuplement_ est une catastrophe puisqu'il oppose les peuples européens entre eux au nom de principes désormais caducs.
Confirmation que la nouvelle bête noire des intellectuels anglosphéristes est... Emmanuel Macron, en raison notamment de ses visées "civilisationnistes". L'auteur cite aussi le Grand Remplacement, de Renaud Camus.
Autre point important à souligner: le fossé géopolitique croissant entre les États-Unis et le Royaume-Uni d'un côté, l'Union Européenne de l'autre conduit à moyen terme à une consolidation de l'identité européenne sur des valeurs "continentales" propres et non plus mondialistes.
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