Dr Arruda montre d'abord qu'il a un problème avec les maths.

Suivant sa logique, il resterait 20% des hospitalisations (les moins de 65 ans), multiplié par 4 à 6. Donc 80 à 120% du total actuel.

Les hôpitaux seraient pleins et on reporterait encore le tiers des chirurgies.

2/6
Dr Arruda ne semble pas non plus réaliser que ce 20% de patients plus jeunes qui sont hospitalisés sont aussi malades que les plus vieux, même s'ils ne meurent pas.

Ils sont aussi hospitalisés plus longtemps, en moyenne, et peuvent avoir des séquelles durables.

3/6
L'enjeu des nouveaux variants plus contagieux semble aussi échapper au directeur de la santé publique.

Une pandémie n'est pas un robinet qu'on peut ouvrir et refermer à souhait, comme l'explosion de cas avant les fêtes l'a montré. On est passé à un cheveu de la catastrophe.

4/6
Quoique Dr Arruda en dise, on maintiendrait l'impact sur le système de santé, sur les soignants, sur les patients qui souffrent en attendant d'être opérés, on l'augmenterait sur des patients plus jeunes et on s'enlèverait à nouveau toute marge de manœuvre.

5/6
Je le répète, c'est sidérant.

Je comprends qu'on peut parfois erreur en réfléchissant à voix haute. Mais ça fait un an que le directeur de la santé publique doit penser à ça tous les jours. Sur quelle planète vit-il?

Voici l'extrait original.

FIN

6/6 https://twitter.com/lisa_iannattone/status/1357014237831430145
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