
- La première expérience de Ronaldo dans le football se lie avec le CF Andorinha, à partir de ses 7 ans.
Petit club régional de Madère, le jeune Cristiano y tape ses premiers ballons alors que son père est intendant dans le club.

- Alors que son quotidien est assez difficile, Ronaldo se réfugie dans le football.

José Bacelar (ex-président d’Andorinha) : "Cristiano a appris sur le terrain de l'adversité, alors que les choses sont trop faciles pour les jeunes d'aujourd'hui".

- Dulio Martins, autre ancien président du CF Andorinha se souvient

:
" Il a disputé son premier match avec le numéro 7 dans le dos ! Et il y a marqué 3 buts ".

- Sa petite notoriété à Madère grandit, où il acquiert le surnom d’"abelinha".
Après un peu plus d’un an au club, une situation originale va tout changer, et permettre au joueur de rejoindre l’une des plus grandes écuries du pays.

- En 1997, le Nacional cumule une petite dette envers le Sporting, que le club de Madère n’est pas en capacité de rembourser.
Les dirigeants vont alors proposer, en échange, un joueur à très fort potentiel qui évolue chez eux. L’histoire est en marche.

- C’est ainsi que sous la direction d’Aurélio Pereira, Ronaldo passe ses tests au Sporting.
Les entraîneurs qui le supervisent alors sont tous unanimes : c’est un phénomène. Alors qu’il n’a que 12 ans, il rejoint Lisbonne.

- L’intégration de Ronaldo est cependant difficile. Par son âge tout d’abord.
Alors qu’il a à peine 12 ans, la majorité des autres pensionnaires du centre de formation en ont au moins 16.

- Loin de sa famille, il est confronté à la solitude. Il devient compulsif et colérique. Un jour, il lance une chaise sur sa maîtresse car elle se moque de son accent.
C’est dans ce contexte que sa mère quitte tout pour venir s’installer à Lisbonne pour s’en occuper.

- Il joue pour toutes les catégories jeunes du club, en étant surclassé la plupart des saisons.

A 15 ans, des problèmes cardiaques manquent de devoir lui faire arrêter le football. Opéré avec succès, il reprend finalement les entraînements.

- Jeune déjà, sa mentalité est remarquable. Son compatriote José Fonte témoigne

:
"J’avais 16 ans, il venait d’en avoir 15. Le premier souvenir que j’ai de lui c’était sous la douche. Il faisait des abdos en défiant tout le monde « j’en ferai plus que vous ! »".

- A 16 ans, il gagne la confiance de l’entraîneur roumain du Sporting, Laszlo Bölöni, et intègre le groupe professionnel.

Progressivement, il enchaîne quelques bouts de matchs amicaux pour faire ses classes.

- L’intérêt de nombreux clubs européens survient à cette période. Liverpool s’y intéresse, mais le trouve finalement trop jeune.

L’OL aussi se renseigne sur le joueur, mais ne le recrute finalement pas, refusant de l’échanger contre… Tony Vairelles.

- Le 14 août 2002, il fait ses débuts en matchs officiels. Numéro 28 sur le dos, il remplace Toñito à la 58ème minute, dans un match d’éliminatoire de Ligue des Champions face à l’Inter.

Il ne cède pas à la pression, mais peine encore à trouver ses marques.

- Personne n’échappe à ses qualités, et sûrement pas Bölöni

.

: "Le bon dieu lui a tout donné. S’il sait rester modeste comme Figo, il peut devenir le meilleur portugais de tous les temps".

- Voilà une vidéo du premier but de sa carrière, avec le Sporting.

- Après une saison très convaincante avec son club, un départ n’est pas à exclure pour Ronaldo.

Il suscite à l’été 2003 l’intérêt du Milan. En même temps, Jorge Mendes le présente au FC Barcelone, qui juge le prix du Portugais bien trop élevé…

- A l’occasion de l’inauguration du nouveau stade José Alvalade du Sporting, les Leões affrontent Manchester United, en match amical.
Ronaldo y réalise une prestation fantastique, qui marque un bouleversement dans sa carrière.

- En se remémorant ce match, Rio Ferdinand témoigne

:
"John O’Shea a joué arrière droit contre Cristiano. Arrivé à la mi-temps, O’Shea a eu besoin d’un réservoir d’oxygène à côté de lui. Il était en morceaux".

- Lorsqu’il arrive à Manchester United, Ronaldo demande à récupérer son n°28 qui lui était cher au Sporting. Sir Alex Ferguson refuse et lui attribue le n°7, généralement attribué aux mythiques joueurs mancuniens.
Une légende est née : celle de CR7.
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