En France, les températures pourraient atteindre + 3,9 °C à la fin du siècle par rapport à 1976-2005, et jusqu’à + 6 °C l’été, en cas d’émissions continues. Voilà les nouvelles projections de @meteofrance, auxquelles @lemondefr a eu accès en exclusivité https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/01/la-france-pourrait-connaitre-un-climat-extreme-a-la-fin-du-siecle_6068324_3244.html

Cette fournaise peut encore être évitée : le mercure grimperait de 2,1 °C en moyenne dans un scénario d’émissions modérées et de 1 °C dans le modèle vertueux. Dans les trois scénarios, le réchauffement est plus marqué en montagne et il affiche une division sud-est/nord-ouest

Le nombre de jours de vagues de chaleur est multiplié par 2 dans le scénario le plus optimiste, par 3 à 4 dans le scénario intermédiaire et par 5 à 10 dans le scénario le plus pessimiste, soit, dans ce cas, 20 à 35 jours de canicule par an à la fin du siècle contre 9 aujourd'hui

Les canicules pourraient même durer plus d’un ou deux mois l’été dans les régions aujourd’hui les plus chaudes. Ajouté à l'humidité, cela rendra la situation très difficile à vivre. Un saut vers l’inconnu, dans un climat jamais expérimenté dans l’Hexagone ni même en Europe.

Les nuits tropicales, c’est-à-dire dont la température excède 20 °C, vont se multiplier à la fin du siècle : + 20 jours/an pour le scénario à faibles émissions et de 30 à 50 jours dans le scénario fortement émetteur, et jusqu’à 90 jours sur le pourtour méditerranéen.

La France connaîtra aussi davantage de pluies (surtout l'hiver) et davantage de pluies extrêmes. Les vagues de froid seront réduites et les gelées pourraient même devenir un événement rare. Bref, on l'a compris, il y a urgence à réduire nos émissions de gaz à effet de serre