Travail énorme de #Paratici.

La cotation en bourse l'oblige à "équilibrer" financièrement ses comptes, ce qu'elle fait depuis des années au travers des plus-values.

Mais cela peut poser un problème dans le futur...
#JDiscordia #2beJuventus https://twitter.com/Lionel_Lippi/status/1355072323607527425

En effet, au 30/06/20, la Juve ne dispose pas d'un niveau de revenus opérationnels suffisant au regard des autres cadors européens (10ème position).

Les + values résultent de la différence entre le prix de vente du joueur et sa valeur résiduelle en compta au moment de la vente.

Il s'agit donc d'un mécanisme purement comptable qui permet de générer des recettes supplémentaires. Le board (au travers de Paratici) utilise ce mécanisme depuis des années pour rentrer dans les clous financièrement, ceci en gonflant davantage le prix de vente d'un joueur.

Les deux parties gonflent donc leur prix d'un commun accord. Comme c'était le cas avec Cancelo/Danilo et ici Rovella/Petrelli/Portanova.

Certes, le joueur sorti génère une +-value immédiate, mais le joueur entrant est comptabilisé au bilan avec une valeur plus importante !

Valeur + importante signifie donc un montant plus conséquent à amortir.
Ce processus entraine donc une escalade à long-terme, avec le besoin de réaliser des + values tjs plus importantes pour contrer la charge d'amortissements qui ne cesse d'augmenter sur les exercices suivants.

C'est typiquement ce genre de problème qui était à l'origine du décret "salva-calcio" en 2003 (étalement sur 10 ans des pertes liées à la dévaluation de l'actif "joueurs"). Il avait permis aux clubs italiens fortement endettés de répondre aux exigences UEFA en termes de licence.

La situation n'est pas alarmante. Cependant, le club devra trouver à long terme d'autres moyens d'être à l'équilibre.

Le premier reste, selon moi, un gros travail à réaliser sur sa branche commerciale.
188,9M€, c'est beaucoup trop peu d'un point de benchmarking.