Le point de presse a montré que le gouvernement -encore mal conseillé - ne comprend pas à quoi servent les tests rapides.
M. Dubé a dit qu'«on n'a jamais manqué de tests». Ça n'est pas le point.
Il a même dit que «ça peut être dangereux»... Wow.
/1 https://www.ledevoir.com/societe/sante/594157/moins-de-1-des-tests-de-depistage-rapide-utilises-au-quebec
M. Dubé a dit qu'«on n'a jamais manqué de tests». Ça n'est pas le point.
Il a même dit que «ça peut être dangereux»... Wow.
/1 https://www.ledevoir.com/societe/sante/594157/moins-de-1-des-tests-de-depistage-rapide-utilises-au-quebec
Le directeur de la division des maladies infectieuses au CUSM, Don Sheppard, a dit que la réticence du gouvernement à utiliser les tests rapides «sûr et certain, a coûté la vie à des Québécois».
L'accusation est aussi grave que fondée, comme il le démontre (voir article
).
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L'accusation est aussi grave que fondée, comme il le démontre (voir article

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Quand MM. Legault et Dubé expliquent que le Québec ne manque pas de tests ou qu'on testent plus que d'autres provinces, ils ratent complètement le point.
Les tests rapides rapides servent à tester un groupe, sans traçage, à détecter les asymptomatiques et à les isoler.
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Les tests rapides rapides servent à tester un groupe, sans traçage, à détecter les asymptomatiques et à les isoler.
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Ainsi, on pourrait, sur une base régulière ou ponctuelle, tester des résidents des CHSLD, ou encore des élèves, ou des milieux de travail à risque, ou encore des quartiers AVANT qu'une éclosion ne dégénère.
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Quand M. Dubé dit qu'utiliser des tests «qui ne sont pas fiables, ça peut être encore plus dangereux», il montre sa mauvaise compréhension.
Les tests rapides servent à tester des gens qu'on ne testerait pas. Oui, on va rater des cas.
Si on ne teste pas, on les rate tous!
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Les tests rapides servent à tester des gens qu'on ne testerait pas. Oui, on va rater des cas.
Si on ne teste pas, on les rate tous!
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Personne ne suggère de remplacer les tests PCR (plus fiacles) utilisés pour tester les personnes qui ont des symptômes ou qui ont eu un contact par des tests moins précis.
L'objectif est de tester des groupes de personnes asymptomatiques à risque pour casser la transmission.
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L'objectif est de tester des groupes de personnes asymptomatiques à risque pour casser la transmission.
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L'immense avantage des tests rapides est qu'ils ne nécessitent aucun suivi ni traçage - un défi depuis le début de la pandémie.
On peut donc tester des milliers de gens sans surcharger le système, et isoler des personnes asymptomatiques qui pourraient répandre le virus.
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On peut donc tester des milliers de gens sans surcharger le système, et isoler des personnes asymptomatiques qui pourraient répandre le virus.
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Notre bilan est horrible et s'alourdit constamment. Chaque jour encore, une cinquantaine de Québécois s'ajoutent aux victimes du virus.
On doit à ceux qui sont morts -et à ceux qui pourraient mourir- de tout mettre en œuvre afin de diminuer la propagation du virus.
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On doit à ceux qui sont morts -et à ceux qui pourraient mourir- de tout mettre en œuvre afin de diminuer la propagation du virus.
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L'entêtement à ne pas utiliser les 2,6 millions de tests rapides qui dorment défie la science et le bon sens.
Il n'y a aucun désavantage à attraper plus de cas asymptomatiques, même si on ne attrape pas tous. C'est un gain net.
M. Dubé, un comptable, devrait le comprendre.
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Il n'y a aucun désavantage à attraper plus de cas asymptomatiques, même si on ne attrape pas tous. C'est un gain net.
M. Dubé, un comptable, devrait le comprendre.
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Si le gouvernement manque de ressources pour utiliser les tests rapides, qu'il le dise.
Des professionnels de la santé moins occupés (physios et autres, même des étudiants) pourraient sans doute donner un coup de main.
Mais qu'on n'en fasse pas une question politique.
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FIN
Des professionnels de la santé moins occupés (physios et autres, même des étudiants) pourraient sans doute donner un coup de main.
Mais qu'on n'en fasse pas une question politique.
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