Thread: Geurre des 6jours la trahison Marocaine.
1)contexte
2)Hassan II aurait-t-il trahi la Ligue arabe ?
3)Qu’attendait Hassan II en échange de cet enregistrement ?
4)Temoignage d'un Ancien chef du renseignement militaire, Shlomo Gazit.
5)l’efficacitĂ© des unitĂ©s de l’ANPÂ
1)contexte
2)Hassan II aurait-t-il trahi la Ligue arabe ?
3)Qu’attendait Hassan II en échange de cet enregistrement ?
4)Temoignage d'un Ancien chef du renseignement militaire, Shlomo Gazit.
5)l’efficacitĂ© des unitĂ©s de l’ANPÂ

En 1965, le roi Hassan II reçoit les plus grands dirigeants de la Ligue arabe à Casablanca. Objectif: discuter des stratégies militaires à adopter pour faire la guerre à Israël.
Cependant, d’autres invités sont conviés officieusement à ce meeting et occupent le dernier étage d’un luxueux hôtel.
Il s’agit d’un groupement du Mossad et des Shin Bet (service de sécurité intérieur israélien), surnommé « les oiseaux ». Mais pris de panique au dernier moment, Hassan II les pria de partir car il craint qu’ils ne soient tous démasqués.
L’opération n’est pas un échec pour autant, car au terme de cette rencontre, Hassan II livre au Mossad un enregistrement audio complet des échanges qui ont eu lieu entre les différents dirigeants
Du pain béni pour Israël qui a pu avoir des informations cruciales sur tous les rangs armés, leurs faiblesses et leurs stratégies. Ces écoutes ont révélé un clivage politique entre deux chefs d’Etat: Nasser d’Egypte et Hussein de Jordanie.
En 1967, sur la base de ces informations, restées secrètes, Israël attaque quatre pays arabes (Egypte, Liban, Jordanie, Syrie) soit deux ans après cette rencontre.
Mais pourquoi Hassan II aurait-t-il trahi la Ligue arabe ?
Le Maroc a toujours entretenu des relations stratégiques avec Israël. Hassan II aurait permis la migration des juifs marocains vers ce pays en échange de la formation de ses militaires.
Le Maroc a toujours entretenu des relations stratégiques avec Israël. Hassan II aurait permis la migration des juifs marocains vers ce pays en échange de la formation de ses militaires.
Bava-Batra est cette récompense. Il s’agit du nom de code donné par le Mossad désignant Ben Barka qui fut kidnappé le 29 octobre 1965 soit un mois après la rencontre de Casablanca Grâce à la complicité des « oiseaux »
police française et de quelques malfaiteurs, le corps de Mehdi Ben Barka ne sera jamais retrouvé. Les circonstances de sa mort ne seront jamais élucidées.
Ce coup double fut un énorme succès, tant pour Hassan II qui a réussi à éliminer son principal ennemi de l’époque, que pour Israël qui a remporté le combat au terme de six jours d’affrontement.
Grâce à ces informations Marocaine, Tel-Aviv avait pu se rendre compte de la faiblesse des armées de ses «voisins». «Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés - d’importantes disputes ont éclaté.
par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel Nasser et le roi Hussein de Jordanie - mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre», raconte Shlomo Gazit.
Juin 1967, une guerre de six jours qui n’en finit pas · L’engagement de l’Algérie aux côtés de l’Égypte dans la guerre de 1967 vient à point nommé pour redorer le blason de Houari Boumediène, alors très contesté. Le régime en profitera pour durcir les conditions
de sortie du territoire et renforcer ses capacités militaires.
En juin, dès le début des combats, l’Algérie met ses troupes en état d’alerte maximum. Un premier contingent de 500 hommes est envoyé par la route en Égypte. Un millier supplémentaire suivra, de même qu’un escadron de MIG-17.
Contrairement à la guerre dite « du Kippour » de 1973, l’engagement militaire de ces forces restera marginal, exception faite de violents combats dans le Sinaï et dans les environs de Port-Saïd, en raison notamment de la brièveté du conflit. Dans leurs mémoires.
l’Algérie aurait pu jouer un plus grand rôle militaire si les autorités égyptiennes y avaient consenti et si elles avaient mieux anticipé les événements. Les troupes algériennes demeureront stationnées en Égypte jusqu’en 1969
plusieurs unités seront engagées dans la guerre d’usure sur la ligne de front. En 1973, l’engagement algérien sera plus précoce et plus conséquent, l’ANP étant notamment chargée de la défense du Caire avec la présence d’une unité blindée (8e DB) et de trois escadrons aériens.