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« Les législations sécuritaires sont des drogues normatives dures ; elles entraînent un pays entier dans un tourbillon collectif irrationnel, basé sur la crainte du danger. » Cest pire avec l’urgence sanitaire, avertit le constitutionnaliste @PaulCassia1. https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/180121/coronafolie
Illustration de cette boulimie mortifère : nous ne vivons pas dans un régime d’exception, mais dans quatre régimes d’exception simultanés. Et depuis mars 2020, sept projets de loi relatifs à l’état d’urgence ont été déposés.
Je sais pas vous, mais cette accoutumance, c’est très exactement ce qui commence à me coûter psychologiquement.
Foucault, Surveiller et punir, matin, midi et soir : "Derrière les dispositifs disciplinaires, se lit la hantise des contagions, de la peste, des révoltes, des crimes, du vagabondage, des désertions, des gens qui apparaissent et disparaissent, vivent et meurent dans le désordre."
Pour prolonger, ce regard historique sur le Conseil de défense : "Le vrai point de préoccupation démocratique ne devrait pas porter sur [son existence] mais sur le risque de voir cette recette de production décisionnelle s’étendre à d’autres domaines." https://aoc.media/analyse/2021/01/14/le-conseil-de-defense-derive-autoritaire-ou-regime-de-necessite/
