Quelques faits l’inauguration d’un président américain. (1) Une célébration nationale sans invités étrangers à part le Corps Diplomatique (en haut à droite), (2) un rite de la religion civique qui réunit un peuple sans unité ethnique ou religieuse,
(3) un mélange très américain de pompe et d’esprit bon enfant avec un brin de religion, (4) sur la tribune, les Corps Constitués, les anciens présidents, quelques invités privilégiés et le vaincu, (5) le vaincu là pour prouver qu’il est un bon perdant et accepte le résultat,
(6) le discours programme du l’élu qui sera, cette année, peut-être le plus important depuis l’inauguration de Roosevelt en 1933 étant donné la gravité des crises que traversent les Etats-Unis,
(7) Biden sera privé de la fête, à cause du COVID qui bannit les foules habituelles, des tensions qui transforment Washington en camp retranché et de Trump qui conteste une victoire incontestable. Il sait qu’il fait face à un pays inquiet, divisé et crispé.
(8) Beaucoup d’événements virtuels pour pallier l’absence de spectateurs mais manquera inévitablement la chaleur humaine des fêtes américaines. (9) Biden devra être grave, déterminé, apaisant mais aussi montrer la voie vers le redressement et la réconciliation. Difficile...
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