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Mode alerte Thread et débunk sur la « thérapie génique », les virus ARN et le #vaccin contre la #COVID19
Un pré-print est sorti le 13 décembre 2020, tout en passant assez inaperçu. https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.12.12.422516v1
Des chercheurs de Cambridge ont voulu creuser la piste des cas positifs et non contagieux malgré une infection guérie.
Ils se sont aperçus que l’ARN du SARS-CoV-2 pouvait être rétro-transcrit et intégré au sein du génome humain.
Ils se sont aperçus que l’ARN du SARS-CoV-2 pouvait être rétro-transcrit et intégré au sein du génome humain.
Pour se faire, ils ont étudié les taux de transcriptases inverses endogènes et de ses produits intégrés au génome dans des cellules humaines.
Une source potentielle de ce promené serait un type de rétro-transposons: LINE-1 (composant 17% de notre génome en moyenne).
Une source potentielle de ce promené serait un type de rétro-transposons: LINE-1 (composant 17% de notre génome en moyenne).
Mais d’autres retro-transposons non autonomes comme Alu ne sont pas écartés!
(lien 1: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMra1510092
Lien 2: https://www.pnas.org/content/100/9/5280 )
(lien 1: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMra1510092
Lien 2: https://www.pnas.org/content/100/9/5280 )
Ils ont ainsi observé que les cellules infectées transfectées avec le plasmide LINE-1 (efficacité de transfection à 80%) sont plus détectables en FISH que chez les cellules infectées non transfectées (13%). Pour celles-ci, il y a tout de même une intégration de l’ARN SARS-COV-2
Cette découverte peut expliquer de nombreuses choses selon les auteurs:
- le fait de rester positif au PCR malgré une guérison de la #COVID19,
- la présence des séquences virales a distance de l’exposition initiale et en l’absence de virus infectieux détectable
...
- le fait de rester positif au PCR malgré une guérison de la #COVID19,
- la présence des séquences virales a distance de l’exposition initiale et en l’absence de virus infectieux détectable
...
Elle soulève néanmoins des questions:
- les séquences intégrées expriment elles des antigènes viraux ? On pourrait ainsi modifier l’évolution de la maladie et le traitement de l’infection
- cela rappelle le mécanisme d’infection par le VIH
- les séquences intégrées expriment elles des antigènes viraux ? On pourrait ainsi modifier l’évolution de la maladie et le traitement de l’infection
- cela rappelle le mécanisme d’infection par le VIH
- cela pourrait remettre en cause la physiopathologie des infections aux virus ARN (Dengue, Zika, Influenzae...)
- cette intégration de l’ARN pourrait être délétère de manière à déclencher un orage cytologique ou des réactions auto-immunes
- cette intégration de l’ARN pourrait être délétère de manière à déclencher un orage cytologique ou des réactions auto-immunes
- cela remet en cause la méthodologie d’évaluation thérapeutique évaluant la charge virale et la réplication virale
- cela pourrait être transposable à la technologie du #vaccin développée par #Pfizer (LINE-1 étant une protéine chaperonne, elle peut intégrer des ARNs exogènes)
- cela pourrait être transposable à la technologie du #vaccin développée par #Pfizer (LINE-1 étant une protéine chaperonne, elle peut intégrer des ARNs exogènes)
Beaucoup de raccourcis afin de simplifier la physiopathologie pour tous
Voici la fin du thread se voulant sans réponse mais avec pas mal de questions
Voici la fin du thread se voulant sans réponse mais avec pas mal de questions
Pour résumer, le fait principal est qu’un des 3 verrous permettant d’empêcher la modification génétique par un ARNm du SARS-COV-2 vient de sauter. Les 2 autres restant: le caractère éphémère de l’ARNm et la nécessité d’un « passeport » pour passer du cytoplasme au noyau
Un avis ? @philippefroguel @axelkahn
