Thread: La confirmation évidente de la domination Ommeyyade au Nord du Maroc.
Dans ma réponse aux ignorants pernicieux tentant de réécrire l’histoire arabe et d’usurper le peuple marocain, ne s’illustrant que par le racisme délétère, le nationalisme abject, et l’ignorance crasse, je m’attellerais à n’utiliser que des sources universitaires reconnues.
Ou des sources primaires arabes, quant eux n’utilisent que des sources partisanes (en connivence avec la mouvance orientaliste coloniale de type B. Lugan où autres écrivains nationalistes espagnols) quand ce n’est pas directement Wikipédia.
La chronique d'Ibn ‘Idhari al-Marrukshi décrit l'épopée intrépide de 'Uqba : "Il chevaucha jusqu'à l'océan, jusqu'à ce que l'eau atteignit le ventre de son cheval ; et là, il leva la main vers les cieux et dit : 'Ô Seigneur ! Si la mer ne m'avait pas empêché
J’aurais avancé [sur terre] comme Dhul Qarnayn, en défendant ta foi, en combattant ceux qui ne croient pas en toi".

Jamil M. Abun-Nasr soutient que ‘Uqba a atteint le Souss dans le sud du Maroc.
[P,C. Naylor. (2015). North Africa : a history from antiquity to the present. Austin: University Of Texas Press.p.196.]

[Abun-Nasr, J.M. (1999). A history of the Maghrib in the Islamic period. Cambridge: Cambridge University Press.]

[Ibn 'Idhāri. al-Bayan al-Mūghrib.]
« Ô Seigneur, le général ‘Uqba ibn Nafi’ se serait exclamé alors qu'il chevauchait dans les vagues de l'Atlantique au Maroc dans les années 680, Si la mer ne m'arrêtait pas, je traverserais les terres comme Dhu'l-Qarnayn, en défendant ta foi. »
[T. Mackintosh-Smith. (2019). Arabs: A 3,000-Year History of Peoples, Tribes and Empires. Yale University Press. p.196]
Mūsa Ibn Nusayr, le premier gouverneur, devait étendre la domination musulmane à l'ensemble du Maghreb, car malgré le raid précédent dans l'extrême ouest, l'influence islamique y était pratiquement inexistante.
Il s'y est attelé avec une telle énergie qu'en 710, il avait pris Ceuta et Tanger et les régions côtières entre les deux. Il avait capturé les anciennes provinces romaines de Mauritanie Césarienne et de Mauritanie Tingitana.
Ces deux provinces ont longtemps été indépendantes de Rome, mais Musa a reproduit l'ancien modèle romain et a créé des sous-provinces, basées à Tlemcen (Algérie), et Tanger.
Les Arabes n'étaient pas seulement venus pour s'installer, mais aussi en tant que guerriers à la recherche de butin et apportant une nouvelle révélation divine. Cette révélation n'a pas menacé les chrétiens ou les juifs parce qu'ils n'ont pas été forcés de se convertir
Bien que beaucoup aient pu trouver la motivation pure et simple de l'Islam plus facile à gérer que les disputes qui ont divisé l'église byzantine. Mais les montagnes de l'Atlas, les vallées du Sous et du Drâa et le Tafilalt
Se trouvaient toujours loin des anciennes terres de peuplement. Les habitants berbères n'étaient pour la plupart pas chrétiens, et bien qu'un certain nombre d'entre eux soient juifs, la majorité suivait des formes de religion animiste
des polythéistes qui pouvaient être contraints de se soumettre.

Tariq Ibn Ziyad le plus connu des Mawali, sous l’ordre de Moussa Ibn Nuçair était en charge de Tanger.

[Pennell, C.R. (2009). Morocco : from empire to independence. Oxford, England: Oneworld. pp.26-27]
Nommé en 704/85, Moussa, pour la première fois, tient son autorité directement du Calife, il est indépendant de l'Egypte. Il traverse le centre du Maghreb vers le nord du Maroc ; suivant l'itinéraire de ‘Uqba, il entre à Tanger.
Et envoie ses deux fils, Abd Allah et Marwan, en reconnaissance dans le sud. Sa politique est d'une grande modération, les chefs berbères embrassent la nouvelle religion et donnent en otage aux Arabes leurs fils, que Ibn Nusayr établit à Tanger.
[A. Laroui (2016). History of the maghrib. Princeton University Press. pp. 82-83]
Ce sont les Omeyyades qui ont gagné la bataille pour le contrôle économique. Leurs alliés contrôlaient une grande partie du Maroc de manière assez fragmentée, et les Omeyyades eux-mêmes détenaient Ceuta et Nkur.
En 1992, des pièces d'or frappées à Sijilmasa (Maroc) au nom des Omeyyades ont été trouvées à Aqaba, le port jordanien sur la mer Rouge.

[Pennell, C.R. (2009). Morocco : from empire to independence. Oxford, England: Oneworld. p.36.]
Depuis Kairouan, 'Uqba s'est enfoncée dans les terres à travers le plateau central, contournant les garnisons côtières des Byzantins. Après une courte pause, il poursuivit la conquête et, en 682, atteignit la côte atlantique (Maroc).
[Pennell, C.R. (2009). Morocco : from empire to independence. Oxford, England: Oneworld. p.24.]
Article d’un universitaire marocain sur les pièces omeyyades à Tanger, cet article (de la page 4 à la plage 9) réfute de long en large le délire selon lequel y’a pas de pièces omeyyades.

Et cette fois ci il pourra pas dire que y’a pas de datation et qu’on est pas sûr.
Qualifier une chronique reconnue dans le monde scientifique de « pas fiable » (car balayant son idéologie) en utilisant des articles Wikipédia pour réfuter un fait établit de tous depuis 13 siècles.
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