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La Resistance n’Imazighen n’atlas

Avec l’aide d’Ali Khadaoui, chercheur de la tribu n’Aït Mai
Toutes les régions Imazighen du Maroc ont connu une résistance armée acharnée contre la pénétration française ressentie comme une atteinte à la liberté, à l'indépendance et à la dignité de leur pays.
Malheureusement, cette résistance amazighe qui a duré plus de 25 ans (1908-1936) n’est connue qu’à travers les échos de batailles célèbres comme celle de El Hri (1914), Anoual du Rif (1921), Tazizaout (1932), Saghro (1934) dans le Haut Atlas.
Cette glorieuse page de l’histoire des enfants du Maroc a tout simplement été occultée volontairement des programmes d’histoire officielle afin quelle ne fasse pas d’ombre à la « résistance » politicienne de l’oligarchie arabiste, encadrée et financée par les français eux-mêmes
et qui s’est accaparée le pouvoir et exclu « l’amazighité" et ses symboles depuis la mascarade de Aix les Bains.
La mémoire collective des populations concernées, a gardé intact, le souvenir de ces moments très durs où pas un seul jour ne s’est passé sans « baroud ». Les récits des batailles, de drames aux multiples dimensions sont ainsi conservés de manière étonnante
surtout par la poésie, la poésie de la résistance amazighe qui restitue, non seulement des impressions, des sentiments, des échos saisissants, mais aussi des image telles des « photographies instantanées », vivantes et parlantes, des faits dont la réalité est attestée.
Incontestablement, la mémoire collective de la région mais aussi de tout le Maroc retient que Moha Ou hammou est un résistant amazing qui n’a jamais composé avec l’ennemi malgré maintes tentatives des français de le rallier à eux.
Il s’est juré que ces derniers ne verraient son visage ni vivant ni mort, et il a tenu parole par sa famille et ses amis qui lui ont fait changer de tombe cette nuit du 27 Mars 1921 à Azlag n'Tzammurt où il est tombé au champ d’honneur.
Moha Ou hammou appartient à la Confédération des tribus Izayane. Cette Confédération qui a pour capitale Khénifra au Moyen Atlas était subdivisée en huit Fédérations : Ait Harkat, Ait Krad, Ait Amar, Ait Sgougou, Ait Ihand, Ait Ishaq, Ichqqirn, Ibouhsoussen.
Moha Ou hammou appartient à la Fédération des ait Harkat, subdivisée elle-même en cinq tribus : ait Mai, Ait Haddou Ouhammou, Ihbbaren, Ait Bouhammad et Ait Said Ou Ichou. Il est issu de la tribu Ait Said Ou Ichou des Lahcen o Said
Il serait né vers 1863 et montra très vite des qualités guerrières et politiques qui l’imposèrent comme jeune chef remplaçant son frère à la tête des tribus Izayane en 1883. En 1887, Il est nommé Caid par le Sultan Moulay Hassan 1er.
Sa réputation débordera l’espace n'izayane pour atteindre le gharb, la Chaouia et Tadla. qd les français pénètrent au Maroc, Moha est leur cible principale car il était le plus redouté : il était le chef incontesté d’une confédération puissante et riche
En effet, à cette époque, le Moyen Atlas était la région la plus riche du Maroc étant donné ses atouts hydrauliques et géographiques.
A Khénifra, on trouvait tout ce qu’il y avait à Fès ou à Casablanca et l’on y fabriquait même armes et munitions. Ces craintes des services de renseignement français se révélèrent
fondées car Moha Ouhammou s’est opposé à l’avancée des troupes françaises dès 1908 à la bataille de Médiouna.
Il a surtout constitué un obstacle majeur à la conquête du Moyen et du Haut Atlas par les troupes coloniales, objectif primordial des stratèges français qui voulaient ainsi relier le Maroc du Nord-Est à celui du Sud-Est.
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