Read on Twitter
Pas mal de crispation autour de la remontée du nombre de cas #covid positifs détectés en Belgique, en rouge vif dans les chiffres publiés par @sciensano. Il y a pourtant quelques raisons de ne pas crier au loup trop fort. [Thread 1/7]
![Pas mal de crispation autour de la remontée du nombre de cas #covid positifs détectés en Belgique, en rouge vif dans les chiffres publiés par @sciensano. Il y a pourtant quelques raisons de ne pas crier au loup trop fort. [Thread 1/7]](https://pbs.twimg.com/media/ErmbOxAXEAAt6ie.png "Pas mal de crispation autour de la remontée du nombre de cas #covid positifs détectés en Belgique, en rouge vif dans les chiffres publiés par @sciensano. Il y a pourtant quelques raisons de ne pas crier au loup trop fort. [Thread 1/7]")
D'abord il y a un effet calendrier. On compare pour l'instant une semaine normale (du 3 au 9/01) à la semaine précédente qui inclut un jour férié. Or on teste bcp moins les fériés. Cela crée un biais, qui disparaîtra seulement de la comparaison dans le bilan publié le 19/01 [2/7]
![D'abord il y a un effet calendrier. On compare pour l'instant une semaine normale (du 3 au 9/01) à la semaine précédente qui inclut un jour férié. Or on teste bcp moins les fériés. Cela crée un biais, qui disparaîtra seulement de la comparaison dans le bilan publié le 19/01 [2/7]](https://pbs.twimg.com/media/Ermb3fpWMAMcSTq.jpg "D'abord il y a un effet calendrier. On compare pour l'instant une semaine normale (du 3 au 9/01) à la semaine précédente qui inclut un jour férié. Or on teste bcp moins les fériés. Cela crée un biais, qui disparaîtra seulement de la comparaison dans le bilan publié le 19/01 [2/7]")
Ensuite, il faut mettre en parallèle l'évolution des cas avec celle des tests. Or depuis la rentrée du 5 janvier, le nombre de tests réalisés est en très nette hausse (+69,3% sur une semaine). Soit une progression deux fois plus importante que celle des cas détectés [3/7]
![Ensuite, il faut mettre en parallèle l'évolution des cas avec celle des tests. Or depuis la rentrée du 5 janvier, le nombre de tests réalisés est en très nette hausse (+69,3% sur une semaine). Soit une progression deux fois plus importante que celle des cas détectés [3/7]](https://pbs.twimg.com/media/ErmdrlzWMAEUtu-.png "Ensuite, il faut mettre en parallèle l'évolution des cas avec celle des tests. Or depuis la rentrée du 5 janvier, le nombre de tests réalisés est en très nette hausse (+69,3% sur une semaine). Soit une progression deux fois plus importante que celle des cas détectés [3/7]")
Lors du rebond de juillet et lors de la deuxième vague, le nombre de cas progressait TOUJOURS plus vite que le nombre de tests. Or pour l'instant, ce n'est pas le cas. La hausse des cas détectés peut donc s'expliquer par le fait qu'on teste plus que la semaine dernière [4/7]
![Lors du rebond de juillet et lors de la deuxième vague, le nombre de cas progressait TOUJOURS plus vite que le nombre de tests. Or pour l'instant, ce n'est pas le cas. La hausse des cas détectés peut donc s'expliquer par le fait qu'on teste plus que la semaine dernière [4/7]](https://pbs.twimg.com/media/ErmgVqhXMAAzABz.png "Lors du rebond de juillet et lors de la deuxième vague, le nombre de cas progressait TOUJOURS plus vite que le nombre de tests. Or pour l'instant, ce n'est pas le cas. La hausse des cas détectés peut donc s'expliquer par le fait qu'on teste plus que la semaine dernière [4/7]")
Vu ce qui précède, le ratio de tests positifs (dit "taux de positivité") est donc toujours en baisse, après avoir atteint des records fin octobre. Il chute aujourd'hui à 5,4%, un niveau qu'on n'avait plus vu depuis fin septembre. L'objectif étant de repasser sous les 3%. [5/7]
![Vu ce qui précède, le ratio de tests positifs (dit "taux de positivité") est donc toujours en baisse, après avoir atteint des records fin octobre. Il chute aujourd'hui à 5,4%, un niveau qu'on n'avait plus vu depuis fin septembre. L'objectif étant de repasser sous les 3%. [5/7]](https://pbs.twimg.com/media/ErmhJnQXUAAYPsy.png "Vu ce qui précède, le ratio de tests positifs (dit \"taux de positivité\") est donc toujours en baisse, après avoir atteint des records fin octobre. Il chute aujourd'hui à 5,4%, un niveau qu'on n'avait plus vu depuis fin septembre. L'objectif étant de repasser sous les 3%. [5/7]")
Enfin, les admissions à l'hôpital suivent toujours une tendance légèrement baissière (124 admissions/jour, ce qu'on n'avait plus vu depuis le 11 octobre). Deux semaines et demi après Noël, le réveillon ne semble pas avoir eu d'impact négatif sur cet indicateur phare [6/7]
![Enfin, les admissions à l'hôpital suivent toujours une tendance légèrement baissière (124 admissions/jour, ce qu'on n'avait plus vu depuis le 11 octobre). Deux semaines et demi après Noël, le réveillon ne semble pas avoir eu d'impact négatif sur cet indicateur phare [6/7]](https://pbs.twimg.com/media/Ermh5VTXEAIYMgy.png "Enfin, les admissions à l'hôpital suivent toujours une tendance légèrement baissière (124 admissions/jour, ce qu'on n'avait plus vu depuis le 11 octobre). Deux semaines et demi après Noël, le réveillon ne semble pas avoir eu d'impact négatif sur cet indicateur phare [6/7]")
Bref, côté admissions, tout va bien. Pour les autres indicateurs, mieux vaut attendre les bilans publiés à partir du 19, qui compareront les 2 premières semaines de rentrée. Là, on y verra plus clair car les biais de l'explosion des tests et du jour férié auront disparu
[7/7]
[7/7]
