Deux photographies, à 120 ans d'écart. Deux réalités bien différentes, ce dont beaucoup n'ont pas conscience. Ce fait-divers regrettable de #Chantilly va être hélas à nouveau l'occasion de plaquer sur la #Vénerie les clichés les plus éculés…
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#IlsSachentNousChassons

En 1900, une chasse à courre pouvait se terminer devant la gare de Chantilly, située en bordure de forêt, dans une rue de Villers-Cotterêts ou sur la place d'un village.
Des images qui paraissent aujourd'hui invraisemblables. Ce n'était alors qu'un "épisode curieux".
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Des faits divers assez notables pour en faire des cartes postales, mais sans plus. On savait alors communément que l'animal chassé décide où se dirige. Qu'on ne l'arrête pas à sa guise. Qu'une chasse peut échouer là où on ne l'attend pas, en des lieux les plus incongrus...
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Détestait-on les veneurs ? La vénerie était alors aristocratique — les choses ont bien changé — mais on n'en faisait pas pour autant un symbole essentiel de "lutte des classes". On appréciait surtout, le spectacle. Même celui d'une curée ménagée sur la place du village.
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Il faut dire qu'à cette époque, l'animal, domestique ou sauvage, ne faisait pas l'objet de cette idéalisation naïve qu'on connait aujourd'hui. Et les réalités naturelles de sa vie et de sa mort étaient encore familières. Dans la société urbaine comme à la campagne…
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Plaignait-on le cerf chassé à courre ou à tir ? Certains, sans doute. Mais on était encore assez proche des réalités naturelles pour ne pas verser dans l'anthropomorphisme le plus naïf que l'on connaît hélas aujourd'hui.
6/18 https://twitter.com/Franc_Aller/status/1336908772590096385

En 2021, il en est tout autrement. Bien des choses ont changé en matière de #Vénerie. L'opinion, qui crie à une pratique archaïque et "féodale", n'en a pas toujours bien conscience.
La loi, tout d'abord...
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Alors qu'autrefois la chasse était poursuivie jusqu'à son terme, jusqu'à l'hallali, il n'en est — évidemment — plus de même. La charte de la vénerie depuis des décennies, et aujourd'hui la loi, imposent l'arrêt immédiat de la chasse dès qu'elle approche d'une zone urbaine.
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Arrêt immédiat de la chasse, des cavaliers, et de la meute autant que possible, récupération des chiens qui auraient suivi l'animal
C'est ce qui a été scrupuleusement fait à Chantilly, quels que soient les mensonges proférés à cet égard par les fanatiques antispécistes.
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Le "temps des privilèges" que brandissent des accusateurs démagogues est en réalité bien terminé. Les veneurs n'ont rien d'intouchable : une enquête vérifiera le cas échéant l'absence d'infraction. La demande de Mme Wojtowiez, Maire de Chantilly, est parfaitement légitime.
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De même, la #SNCF est tout à fait fondée à engager les procédures mettant en jeu la responsabilité civile de l'équipage, pour le tort causé accidentellement aux voyageurs. Il est là encore parfaitement normal que M. @FDhersin s'en soucie.
11/18 https://twitter.com/FDhersin/status/1349018081159475206?s=20

Aussi accidentel que soit ce regrettable débordement d'une chasse à courre — une sur 15 000 par saison, presque toutes sans incidents — il ne restera pas sans suite appropriée. Crier à "l'impunité" de la vénerie, au fumeux "pacte de Chambord", est mensonger & démagogue.
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Mais il n'y a pas que le statut légal de la chasse à courre qui a profondément changé: c'est la #vénerie elle-même qui s'est transformée depuis 70 ans. D'aristocratique, elle est s'est démocratisée, pour devenir une activité populaire avec l'essor de la "petite vénerie".
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Si certains mettent toujours en avant la petite poignée d'équipages chassant le cerf (9% seulement), si certains les harcèlent à Compiègne ou à Chantilly, ce n'est pas un hasard : il s'agit de cacher à tous prix cette réalité sociale de la vénerie, dérangeante.
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Faut-il rappeler que, contrairement à cette image de "lutte des classes" que ses opposants radicaux d'aujourd'hui plaquent sur la chasse à courre, d'autres, beaucoup plus réfléchis, en étaient aussi loin que possible... ?
( https://www.humanite.fr/node/292170 )
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Loin d'être une survivance d'un passé révolu, la vénerie est en effet aujourd'hui un patrimoine bien vivant, qui compte près de 4 fois plus d'équipages qu'il y a un siècle. Une passion partagée au-delà des veneurs par plus de 100 000 "suiveurs" venant assister aux chasses.
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Mais la chasse à courre, et plus largement la chasse, dérange à la fois les survivants des vieilles luttes de classe obsolète, et les nouveaux fanatiques de l'animalisme antispéciste, qui prétendent subordonner l'homme à l'animal. Force est de lui coller tous les torts...
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Pour l'abattre, il faut entretenir à tout prix le mythe du loisir aristocratique d'une poignée de privilégiés protégés par le "pouvoir". Nous avons vu à quel point c'était faux. Mais saura-t-on garder la tête froide & s'abstenir de ces procès de Moscou ?
#LibertéRuralité
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