Non, Twitter n’est pas trop puissant
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C’est gentil @Grand_Continent d’avoir ressorti ce papier sur la régulation des #GAFA #BigTech mais je n’ai pas de problème avec Twitter sur ce coup là
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D’abord parce qu’aux États-Unis il y a le premier amendement. À défaut de limitation de la liberté d’expression par la loi, c’est bien aux entreprises privées qui contrôlent ces canaux de le faire, au moins pour le public US
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Ensuite parce qu’il faut distinguer ce que la loi demande de censurer et ce qu’elle interdit de censurer. Beaucoup de difficultés liées aux réseaux sociaux découlent de la première catégorie : dès lors que les réseaux sociaux sont devenus prépondérants dans la formation des
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courants de pensées et d’opinion, il faut éviter la prolifération de certains types de contenus (apologie du terrorisme, incitation à la haine, racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie...). Ceux-là on ne veut les voir NULLE PART (dans une vision européenne)
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ou à tout le moins qu’ils ne se propagent pas massivement. C’est tout l’esprit de l’expérimentation conduite en 2019 entre Facebook et l’administration française sur les contenus haineux, qui a ensuite inspiré (pas la loi Avia ) le projet de digital services act #DSA
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En revanche, interdire d’interdire est une autre affaire. En France, on oblige les chaînes de télévision à respecter un certain équilibre politique. Mais personne n’a de droit absolu à causer dans le poste. Il n’y a pas de droit à être PARTOUT.
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Les fameux « temps de parole » pendant les campagnes électorales sont liés à des courants politiques, pas forcément à des personnes. Un média (fut-il social) n’est pas un bureau des dépêches. Qui veut écouter ou lire Donald Trump a l’embarras du choix, avec ou sans Twitter
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Le contraire de « nulle part » c’est QUELQUE PART. Pas « partout ». Un réseau social est d’abord une tribu, c’est-à-dire un groupe d’affiliation libre et ouverte. On peut vouloir la protéger contre elle-même. Mais pas forcer l’appartenance de certains au groupe.
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Pour autant, il y a d’énormes enjeux liés à l’économie de l’information et de l’attention, qui ne doivent pas disparaître sous le débat actuel. Les #BigTech concentrent d’immenses pouvoirs qu’il est urgent de démanteler, cf. le papier @Grand_Continent
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