Je me rappelle mes premières conversations avec mes confrères peu de temps après mon installation. Beaucoup me disaient qu'ils avaient été très heureux de pouvoir refermer tous ces livres qui hantaient jusqu'au bout de leurs nuits. Ils trouvaient inutile que je continue à lire
Je me suis aperçu récemment que même mes petits enfants qui n'ont pas encore fini leurs études n'achetaient jamais un livre. Désormais leurs étrennes et leurs anniversaires n'ont de récompenses que s'ils peuvent me résumer un livre, sous l'oeil de leurs parents.
Je les ai même abonnés à des revues scientifiques. Je me suis alors demandé si notre époque ne souffrait pas précisément de cet abandon, de cette distance abyssale que toute une population prend avec les nourritures de leur pensée. Ils se livrent à l'hystérie qui nait de la peur.
Un peuple sans repère est prêt à s'abandonner à n'importe quel conteur, n'importe quel bonimenteur qui pensera à leur place et qui leur offrira un petit paquet bien ficelé, un conte enjolivé. Peu importe si le but caché est d'assouvir une soif effrénée de pouvoir.
Sur une chaîne histoire, j'ai vu, à la lumière de nouvelles révélations le parcours de ce petit caporal qui inventa le national socialisme. Hitler, contrairement à sa légende, n'était pas un héro de 1914 mais un planqué. Sa bravoure a été inventée, volée sur l'histoire d'un autre
Les #ReseauxSociaux ont remplacé la source par laquelle une majorité de nos concitoyens s'informent au risque d'être massivement manipulés car les #Medias traditionnels n'ont pas su s'adapter. Ils courent derrière comme des dératés.
Rien ne sert de se lamenter, il en va ainsi du progrès. Pour autant, il faudra bien désigner parmi tout ce brouhaha vertigineux des repères solides et validés par un organisme indépendant muni d'une charte qui en fasse un vrai service public, un repère incontesté. Faisons-le vite
Peut-être que la seule façon de rentrer les #ReseauxSociaux dans la démocratie est de les encadrer par la loi car la loi démocratique est le contraire des lois de la Jungle. A débattre