⬇ THREAD HISTOIRE DE CLUB #7 : TOULOUSE FC ⬇
Un club se nommant le Toulouse FC fut fondé en 1937, puis dissous en 1967 après son absorption par le Red Star FC.
S’il porte le même nom que l’actuel club principal de la ville, les deux clubs ne semblent pas avoir de lien.
Ainsi, la Coupe de France glanée en 1957, et le titre de Champion de D2 remporté en 1953, ne sont en réalité pas des titres qu’il conviendrait d’attribuer au Toulouse FC actuel.
En effet, le véritable ancêtre du TFC est en fait l’Union Sportive Toulouse, fondée en 1970, sous l’impulsion de Lilian Buzzichelli, président d’un club corporatif d’entreprises, et avec l’aide de quelques industriels de la région.
Dès sa création, le club peut évoluer en D2 pour la saison 1970/1971.
L’US Toulouse va alors s’établir durablement à ce niveau, en terminant régulièrement en milieu de tableau, si l’on excepte la très belle saison des violets en 1974, où ils ont finit à la troisième position.
Par conséquent, les supporters toulousains espèrent une montée du club en D1, au vu des résultats tout à fait convenables des violets en D2.
Cependant, la saison 1977/1978 est cauchemardesque pour les occitans, qui passent tout proche d’une relégation en troisième division.
En 1979, l’UST adoptera le nom de Toulouse FC, et obtiendra, par la même occasion, le statut professionnel.
Soutenu par la mairie, le club détient des finances bien meilleures, ce qui lui permet de recruter des anciens joueurs de D1, en vue d’accéder à la première division.
Après deux saisons prometteuses en haut du classement, le club obtient enfin la première accession en Division 1 de son histoire, en terminant champion de D2 lors de la saison 1981/1982, porté par son attaquant vedette, Robert Pintenat.
Pour sa première apparition dans l’élite, le Téfécé se maintient confortablement en terminant à une honorable onzième place.
Puis, les toulousains enchainent les bonnes saisons, leur permettant de se stabiliser en première division, et de viser éventuellement la Coupe d’Europe.
Ainsi, sous l’impulsion de son entraîneur Jacques Santini, le TFC décroche alors une place qualificative pour la Coupe UEFA, à la suite d’une quatrième position obtenue lors de la saison 1985/1986.
L’année suivante, pour leur première expérience européenne, les violets éliminent le Naples de Maradona avant de chuter face au Spartak Moscou.
Néanmoins, cette saison restera surtout dans les mémoires car le TFC termine sur le podium de D1 et se qualifie à nouveau pour l'Europe.
Cela va même attirer Rocheteau pour la fin de sa carrière, qui fera son dernier match en professionnel en 1989 sous le maillot violet.
Cependant, le début des années 1990 est bien plus compliqué pour les toulousains, d’autant plus que le TFC a des difficultés financières.
Par conséquent, le club s’appuie sur son centre de formation, avec notamment Fabien Barthez.
Pour autant, le Toulouse FC ne peut se suffire de cela pour se maintenir en première division.
Ainsi, au terme de la saison 1993/1994, les occitans retrouveront la D2.
Néanmoins, le Téfécé tente de se reconstruire, avec Alain Giresse à la tête de l’équipe.
Cela fonctionne plutôt bien car les violets retrouvent la D1 en 1997, trois ans après leur descente.
Le club ne retrouve pourtant pas sa stabilité en première division.
En effet, il fait l’ascenseur entre la D1 et la D2 jusqu’en 2001, où il est contraint d’aller évoluer en National à cause d’un déficit financier.
A la suite de cette relégation en troisième division, le Toulouse Football Club est repris par l’homme d’affaire Olivier Sadran.
Grâce notamment à son attaquant Cédric Fauré, le TFC enchaine deux montées consécutives et retrouve la L1 en 2003.
De surcroît, après avoir obtenu leur maintien lors des deux premières saisons suivant leur retour dans l’élite, les toulousains décrochent une place sur le podium.
Qualifiés pour le tour préliminaire de Ligue des Champions, en battant leur rival bordelais lors de la dernière journée au Stadium, les violets retrouvent donc l’Europe et affrontent Liverpool FC.
Cependant, la différence de niveau entre les deux équipes est trop importante.
Le TFC est donc reversé en Europa League, mais cela ne sera pas un succès non plus.
Cette saison 2007/2008 est d’autant plus compliquée que le club se maintient in-extremis en Ligue 1.
Néanmoins, pour la saison suivante, le Toulouse FC souhaite repartir sur de nouvelles bases.
Ainsi, il donnera sa chance à l’attaquant André-Pierre Gignac, qui va véritablement éclore aux yeux du football français.
De ce fait, le TFC terminera quatrième du championnat et jouera la Ligue Europa lors de la saison 2009/2010, pour finalement échouer en phase de poule.
Puis, lors des cinq saisons qui suivent, le club de « la ville rose » se stabilise dans le ventre mou du championnat.
Depuis cela, lors des cinq saisons qui ont suivi, le club a frôlé la relégation.
En effet, toutes les personnes qui suivent la L1 assidument se souviennent du maintien miraculeux en 2016, acquis lors des dernières minutes à Angers avec une victoire 3-2, sous les ordres de Dupraz.
Il peut paraître moins miraculeux, mais le maintien du TFC de Mickaël Debève, en 2018, après une victoire contre Ajaccio en barrage, l’est presque tout autant.
Il y a deux ans, les violets ont terminé seizième et évité, une nouvelle fois, de très peu, la relégation en Ligue 2.
Or, l'an dernier, le club, très mal embarqué dès le début de la saison, a sombré, terminant bon dernier du classement, et devenant même la risée du football français à cause d'une collection de défaites jusqu'à l'arrêt du championnat.
En ce sens, après cette dernière saison, le TFC tente aujourd'hui de retrouver des couleurs dans l'antichambre de l'élite.
L’avenir du club est donc entre les pieds des joueurs toulousains, qui ont pour objectif de remonter rapidement au plus haut niveau du football français.
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