On ne rappellera jamais assez que le vaccin Moderna fut prêt en janvier et qu'avec une étude avec des volontaires il aurait pu être déployé dès avril.

Pourquoi cela n'a-t-il pas été fait ? La communauté de "santé publique" du monde a été traumatisé par un événement aujourd'hui oublié par tous sauf les historiens : l'épidémie de grippe porcine de 1976.

https://en.wikipedia.org/wiki/1976_swine_flu_outbreak

Face à la menace d'une pandémie de virus H1N1, le gouvernement américain a créé et fabriqué dans l'urgence un vaccin, sans le tester. 45 millions de personnes ont été vaccinées en moins de 3 mois. Et...une personne sur 100 000 a développé le Syndrome de Guillain-Barré.

Depuis cet événement, la doxa dans la santé publique fut le test absolument rigoureux de tout vaccin (ce qui explique le ralentissement incroyable du processus de validation des nouveaux vaccins), avec un objectif "zéro problème", et le refus d'approuver toute méthode ...

... avant que son efficacité ne soit prouvée avec certitude.

Peut-être vous dites-vous naïvement qu'il est moins grave de donner une maladie grave à une personne sur 100 000 que de condamner des millions de gens à une mort atroce et de saborder la vie économique et sociale de tout un hémisphère pendant plus d'un an.

Mais ça ne fait que démontrer que n'avez pas de diplôme en santé publique, que vous êtes très bête, probablement nazi, et que votre voix doit être censurée dans les médias.

Il est vrai que des notions comme "rapport coût-avantages" et "ratio risque-récompense" tiennent leur origine dans Mein Kampf, on ne le rappelle jamais assez.

On remarquera accessoirement qu'en 1976 le gouvernement américain a été capable de vacciner 45 millions de personnes en moins de 3 mois dans une campagne préparée du jour au lendemain, alors qu'à ma connaissance, malgré presque 1 an de préparation, aucun pays occidental ...

... n'arrive aujourd'hui à ce rythme.

En tous les cas, sur le sujet du déploiement du vaccin, le basculement est philosophique, pas technologique. Nous sommes passés à "il faut une preuve absolue que le vaccin n'aura aucun effet secondaire grave" alors qu'avant c'était "il suffit que prendre le vaccin soit moins...

... risqué que d'être exposé au virus." C'est un changement de paradigme complet. Mais c'est celui qui explique qu'on attend un an avant de valider un vaccin, afin d'être sûr que tout soit ceinture-bretelles. Et il est pour le moins inquiétant que ce changement ait eu lieu ...

... de manière non-démocratique, et en délégitimant les paroles discordantes, alors qu'il s'agit d'une question éthique et non technique, sur laquelle, en démocratie, tout citoyen est légitime pour s'exprimer.

En tous les cas, maintenant vous savez que quand Olivier Véran se pâme de la Sciônce qui nous a donné un vaccin en "seulement" 10 mois, il vous raconte n'importe quoi.