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L’émotion légitime suscitée par l’évocation de viols incestueux sur mineur amène au moins deux précisions :
1- L’imprescriptibilité est une fausse bonne idée. Actuellement, les mineurs victimes de tels actes peuvent agir en justice jusqu’à leurs 48 ans, la prescription...
1/4 https://twitter.com/laurenceparisot/status/1346205154979295232
1- L’imprescriptibilité est une fausse bonne idée. Actuellement, les mineurs victimes de tels actes peuvent agir en justice jusqu’à leurs 48 ans, la prescription...
1/4 https://twitter.com/laurenceparisot/status/1346205154979295232
...débutant à la majorité et étant de 30 ans (18+30 = 48). Mise à part l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité, ce délai est le plus long que connaît notre Code pénal, et déjà le risque de dépérissement des preuves est majeur avec une telle durée.
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2- L’inceste en lui-même, quand il a lieu entre adultes consentant, n’est pas puni. Le caractère incestueux d’un viol ne peut être qu’une circonstance aggravante, et ne constitue pas un interdit en soi, hormis au sens moral. Un inceste n’est donc pas nécessairement un viol.
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Bien sûr, il est plus que légitime de venir en aide aux victimes de tels faits, et de libérer la parole autour d’actes aussi sordides, mais gardons nous de légiférer à la hâte et de préférer les fausses solutions qui ne coûtent rien, et ont très peu d’effets concrets.
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