UK Si un homme peut être tenu responsable de la définition de l’horizon de Sheffield, alors ce doit être John Lewis Womersley (1909-1989), l’architecte de la ville entre 1953 et 1964. Au cours de son mandat, les logements de Sheffield se sont agrandis et des appartements à

plusieurs étages ont été construits à Low Edges, Park Hill, Hyde Park, Netherthorpe et Woodside. C’était la réponse de Womersley à 13 000 familles sur la liste d’attente du conseil et à 10 000 propriétés condamnées qui attendaient d’être démolies.Womersley avait déjà été

architecte d’arrondissement à Northampton, où il était responsable du premier bloc de dix étages de la ville. À Sheffield, il présente une vision intransigeante de l’avenir, partagée par le Conseil du travail.
Selon Ivan Morris, qui a travaillé au service de planification du

Conseil municipal de Sheffield jusqu’en 1979, « Womersley était un Yorkshireman franc et clair qui souhaitait ardemment maintenir la qualité de vie en atteignant des normes élevées dans son travail ».
Au cours de ses onze années d’existence, Sheffield était une ruche d’activités

de construction, son bilan peut-être entaché par les problèmes sociaux d’aujourd’hui dans la survie des tours.
« Avec le temps et avec le recul, il ne faut pas juger trop sévèrement la marque que Lewis Womersley a laissée sur la ville », a déclaré M. Morris en 1989.

« Car il a déployé tous ses efforts sans relâche contre les restrictions économiques.
« Il est certain que ceux qui se souvenaient des conditions sordides et dégradantes des bidonvilles surpeuplés ont eu raison de s’en rendre compte. »Son héritage doit être Park Hill,

les « rues dans le ciel » revendiquant la reconnaissance internationale pour Sheffield mais divisant l’opinion à travers la ville.
Il est désormais classé Grade II* et fait l’objet d’une rénovation de 100 millions de livres dans des appartements haut de gamme,