Thread de mes pires dates tinder :
A savoir : certains dates n’étaient vraisemblablement pas les pires sur le coup mais le sont devenus par le comportement ultĂ©rieur des protagonistes masculins.
Attention : si vous vous reconnaissez, je sais que certains sont ici, je ne suis pas dĂ©solĂ©e. Ça vous fera grandir un peu.
Je les mets dans l’ordre qui me vient et je vous laisse deviner quel Ă©tait rĂ©ellement le pire ! On fera un petit sondage
1- Gilderic le Barde. Gilderic Ă©tait prometteur. Il Ă©tait mignon, avait des la conversation. Un profil prĂ©sentable aux ancĂȘtres. On s’est parlĂ© quelques temps, on a dĂ©cidĂ© de se rencontrer autour d’un thĂ© citron. Oui mais voilĂ , la dĂ©sillusion est arrivĂ©e extrĂȘmement rapidement.
Sur la route que Gilderic et moi avons parcouru Ă  pied jusqu’au cafĂ©, nous avons croisĂ© des frĂ©quentations fĂ©minines Ă  lui. Je les ai pris en photo discrĂštement :
Les amies de Gilderic, d’une dĂ©licatesse et d’une classe inegalĂ©es sauf peut ĂȘtre par Sarah Fraisou, se sont mises Ă  rire de moi devant lui sans qu’il ne dĂ©croche le moindre mot. Fin de l’idylle avec Gilderic La Barbe.
2. Gudule. Gudule est un actuaire Suisse. Autrement dit, il a des ronds. Mais c’était vraiment pas ce qui m’intĂ©ressait. C’est important pour le reste de l’histoire. Gudule et moi pouvions discuter des jours sans nous lasser (c’est ce que je pensais).
Gudule a proposĂ© qu’on se rencontre. Sur les photos il semblait un peu bizarre du style ... statut de cire. M’enfin. Nous nous sommes rencontrĂ©s. Il m’a expliquĂ© avoir deux couleurs de chemise : bleu et blanc et qu’il mettait du bleu pour les grandes occasions.
Il portait du bleu. J’ai trouvĂ© ça bizarre mais mignon. On Ă©tait dans un resto sans prĂ©tentions et, sans saveurs. Il l’avait choisi. Au moment de rĂ©gler, il a sorti sa carte. Je voulais faire moit-moit. Il a refusĂ© et j’ai lancĂ© « je payerai la prochaine fois alors đŸ„ș ».
Par la suite Gudule a proposĂ© qu’on se revoit. Chez moi. On Ă©tait en plein mois d’aoĂ»t et il faisait 35 degrĂ©s. J’ai dit que je prĂ©fĂ©rais une terrasse. Surtout, je ne comptais pas ken au deuxiĂšme date. Il m’a donc proposĂ© un rdv Ă  un resto Ă  60 km de chez moi.
J’ai dĂ©commandĂ© parce que j’avais passĂ© une mauvaise journĂ©e et que j’avais pas envie de me taper 120 bornes en une soirĂ©e. Et lĂ  :
Cocotte, si tu ne souhaites pas ken le deuxiĂšme soir c’est forcĂ©ment que tu es une trimarde qui veut juste se faire payer un resto (degueulasses) Ă  15 balles.
3. ValĂ©ry. ValĂ©ry vous le connaissez tous. Il est sympa, c’est pas une pince. Il est plutĂŽt mignon. Il est passionnĂ© par le cyclisme mais bon personne n’est parfait. Il propose un resto indien. Et pendant toute la soirĂ©e sans exception :
4. Gonzague. Gonzague figure deux fois dans mon classement. La premiĂšre fois, au premier date, il a invitĂ© ses potes croisĂ© « « « « « à l’improviste » » » » » dans un bar.
Au deuxiĂšme date, Gonzague parlait trĂšs fort dans le bar . Gonzague :
5. Philibert. J’étais une jeune Ă©tudiante naĂŻve et innocente. Il Ă©tait avocat. Nous sommes allĂ©s au bar. Il a bu deux biĂšres et il Ă©tait Ă©clatax au point qu’il serait jamais rentrĂ© chez lui en un morceau. Par politesse je lui ai demandĂ© s’il voulait venir cuver sur mon canapĂ©.
Grave erreur me direz-vous. Je sais. Je lui ai prĂ©parĂ© un thĂ©. J’ai allumĂ© la tĂ©lĂ©. Il a littĂ©ralement pĂ©tĂ© un cĂąble car il voulait ĂȘtre la seule distraction. Je lui ai demandĂ© de partir. Il m’a dit « t’es calmĂ©e? ». Je lui ai dit que j’étais calme.
Il m’a rĂ©pondu « je sais comment vous ĂȘtes, les filles comme toi ». Je lui ai demandĂ© qui Ă©taient les filles comme moi, il m’a rĂ©pondu « les maghrĂ©bines ».

J’étais comme ça :
Il m’a embrassĂ© en partant. En baissant les yeux j’ai vu qu’il avait ouvert sa braguette et passĂ© son truc dedans. J’étais :
Je lui ai demandé de partir. 10 minutes plus tard il a sonné car il avait oublié un gant.
6. Richard. Pour Richard, « toutes des putes, sauf toi ça se voit t’es une fille bien ». Les filles Ă©taient des putes car elles sortaient en boĂźte. Et lui ? Bah lui aussi il sortait en boĂźte.
7. EugĂšne. EugĂšne est juriste. Sur tinder vous trouverez le dĂ©tail de ses diplĂŽmes « bac +7, double master droit du machin, droit du truc ». Premier date plutĂŽt sympa. Pour le deuxiĂšme, il m’invite chez lui. Il m’avait promis de me faire des crĂȘpes. J’arrive.
« EnlĂšve tes chaussures ». Ok mais j’allais le faire ... Tout est parfaitement alignĂ©, rangĂ© et propre. On dirait une maison tĂ©moin pour les gens qui ont un dĂ©ficit de l’immunitĂ©.
Les crĂȘpes sont ... sous vide. Et il trouve le moyen de les cramer.
Il me montre sa chambre. S’allonge sur son lit. Je :
Je regarde en face de son lit et je vois un Ă©norme poster Aubade avec un cul en porte-jarretelles en Ă©norme plan. Bref je suis partie et j’ai plus jamais eu de nouvelles. Il a cru qu’il allait me ken avec ses crĂȘpes sous-vides cramĂ©es.
Oui, je pensais que j’allais juste manger des crĂȘpes. Encore une fois, pardonnez ma naĂŻvetĂ©.
8. Guy. Guy Ă©tait tout petit mais vraiment tout petit. Et il parlait tellement doucement que j’entends rien. Il parlait en alexandrins. Il me faisait des compliments hyper embarrassants avec des mots du Moyen-Âge. J’ai bu mon jus de mangue en 10 minutes.
9. Jean-Cauchemar. Alors j’avoue qu’avec Jean-Cauchemar on avait trĂšs peu Ă©changĂ© avant de se rencontrer. AprĂšs une journĂ©e de travail, je l’avais donc rejoins devant le bar de son choix.
Jean-Cauchemar avait marché dans la merde.
AprĂšs avoir tant bien que mal essuyĂ© l’excĂ©dant de merde sur sa basket nous sommes rentrĂ© dans le bar de l’horreur. Le barman visiblement dans un mauvais jour (il tirait la gueule jusque par terre et Ă©coutait du mĂ©tal vĂ©nĂšre) m’a servi un vin blanc degueulasse.
Jean-Cauchemar m’a vite mise Ă  l’aise : « t’as un joli visage, dommage que tu sois grosse, tu aurais pu ĂȘtre trĂšs jolie. »

Il matait ses muscles, les tñtait, me demandait ce que j’en pensais.

Me proposait de me donner des cours de sport pour améliorer mon corps.
Il me disait qu’il revenait d’erasmus et qu’il avait baisĂ© tout le dortoir fĂ©minin de sa rĂ©sidence.
À ce moment lĂ , le barman toujours de bonne humeur passait « sale pute » d’Orelsan
Fin de la musique. Gros silence « AU FAIT JE SUIS EJACULATEUR PRÉCOCE, Ă  cause d’un ballon que j’ai pris dans les couilles. »
LĂ  j’ai cherchĂ© la camĂ©ra cachĂ©e.
On (je) dĂ©cide de partir. Je m’apprĂȘte Ă  lui dire au revoir devant le bar quand il me dit « je dois aller pisser ». Et lĂ  le mec va pisser. Et ça dure une plombe. Donc je lui signale « c’est Ă  cause de mon problĂšme aux couilles ».
LĂ  le mec remonte.
Je t’appelle que le buisson n’est pas Ă©quipĂ© de lave-mains. Il devient tactile. Je suis lĂ  :
LĂ  je veux partir. Il me dit « t’as pas 1 euro que j’aille acheter des clopes Ă  l’unitĂ©? »
Et là, voilà, la sidération réactionnelle, je lui ai sorti 50 centimes.
De là le mec me raccompagne à ma voiture. Je déverrouille. Il entre
Et il essaye de me pécho.

VoilĂ , j’aurais dĂ» Ă©crire cette histoire avant car j’en ai oubliĂ© une partie.

On s’est plus jamais revus.
10. GĂ©rard. GĂ©rard a insistĂ© pour m’inviter au restaurant. On a choisi un petit resto pas trop cher et oĂč on sert de tout. J’ai pris un verre de blanc (4 euros) et une petite salade (8-10 euros).

Lui du vin et un gros plat de mec viril, avec de la viande .
La serveuse arrive pour le dessert :
Je lui dis que je voudrais une crÚme brûlée.

Gérard intervient : «  bon par contre on divise ».

Moi :
(le mec gagnait deux Ă  trois fois mon salaire)

« J’ai fait les courses pour ma mĂšre et elle m’a pas encore remboursĂ©e. Je suis dĂ©solĂ©e je voulais t’inviter mais bon lĂ  ça fait bcp »

Je lui ai donc expliquĂ© que je comptais diviser comme j’ai l’ habitude de le faire....
11. LĂ©onardo. Quand j’ai vu Leonardo en photo j’ai su. On a discutĂ© un peu sur internet quand j’attendais plus grand chose des relations humaines. Il m’a dit qu’il ne buvait plus d’alcool, ne fumait pas etc.
Je lui ai dit que j’étais trĂšs attachĂ©e Ă  la vĂ©ritĂ©, que je ne supportais plus les menteurs.
On s’est rencontrĂ© au bar, il a commandĂ© un mojito.
Bon je crois que j’ai fait le tour.

Alors c’est qui le pire ?
Et celui là c’est lequel à votre avis ? Je dirais Richard ...
Philibert et Jean-Cauchemar au coude Ă  coude
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