La décision prise ce week-end va changer la vie des français et des Britanniques. La façon dont nous partons ne concerne pas seulement les accords que nous concluons, mais le sens de l'amitié que nous lie. 1/7
Cela nous affectera d'une manière qui a peu à voir avec l'Europe, et encore moins avec la pêche. Nous avons noué pendant la dernière décennie des alliances plus étroites dans de nombreux domaines. 2/7
En défense, nous sommes plus proches que jamais avec nos marines servant ensemble en opérations ; sur terre, nos armées sont côte à côte et nos hélicoptères soutiennent l'armée française en Afrique de l'Ouest. 3/7
C'est un partenariat qui compte, mais ce week-end, nous mettons tout cela en péril. Bien entendu, l'UE aura le droit de modifier les conditions, tout comme le Royaume-Uni. 4/7
Les deux parties peuvent faire varier les termes de leur échange et ces changements auront des conséquences. Mais ce sont des questions pour demain. Aujourd’hui, le risque d'empoisonnement de la relation est réel et présent. 5/7
Ce n’est pas seulement une question pour Bruxelles, c’est une décision pour tous les gouvernements européens. Car ce n’est pas la Commission qui est responsable de la sécurité des Français, ou de leur avenir, cela dépend du gouvernement français. 6/7
Rappelons-nous que ce qui lie nos nations et nos peuples est plus que le commerce, c’est un avenir partagé. Un échec d’aujourd’hui ne peut être résolu en quelques semaines. Le risque est qu’il faille des années pour que nous nous ressaisissions. 7/7