Gros thread sur la carrière de Ronaldo

Celui qui a retourné la planète football comme personne. Un extraterrestre parmi les humains.
Quand le football plaisir se mélange à l'hallucination permanente
Si vous pensez être prêt, sachez que vous avez tort

Plusieurs petites choses avant de lancer le thread.

Ce mec était le dictionnaire version attaquant. Donc vous connaissez le foot, mais pour éviter de le redire à chaque fois, faut bien regarder les appels, contre-appels, les démarrages, le QI, l'improvisation, la finition, etc.

Ensuite, sachez que les images sont à vitesse normale. Aucun trucage.
Autant prévenir pour éviter les "C'est fake" et tout ça : non non, nous sommes bien dans le réel et c'était justement tout le problème à l'époque mdr

Enfin, n'oubliez pas : Si vous pensez être prêt, sachez que vous avez tort.

On parle de lui dès ses débuts à Cruzeiro.
Pas d'internet donc on lisait des trucs sur ce phénomène annoncé et on attendait de voir de nos yeux. C'était chiant lol.

Voici quelques highlights (qu'on ne voyait pas à l'époque).

23 mars 1994, première sélection (contre l'Argentine s'il vous plaît).
Match suivant, premier but contre l'Islande.

Le sélectionneur Carlos Alberto Parreira le prend pour le Mondial 1994.
Il vient pour apprendre, et repart avec le trophée (sans avoir joué).

Août 1994, il signe au PSV : après Romário, place à Ronaldo
(tranquille la vie de supporter à Eindhoven lol)

13 septembre 1994
Premier match en Coupe d'Europe pour Ronaldo.
Le PSV se déplace à Leverkusen, est rapidement mené 1-0 quand le jeune brésilien va chercher, puis convertir le penalty.

Mais ce Bayer est une équipe sérieuse et mise tout sur l'attaque.
Résultat, le score est à 3-1 pour Leverkusen quand Ronaldo accélère juste pour notre plaisir.

Ulf Kirsten vient de valider son triplé. Le PSV prend l'eau.
Il reste quelques secondes à jouer dans cette première mi-temps et hop, on décroche un pétard (la vitesse d'exécution >>>)

Et au retour des vestiaires, le hat-trick est dans la poche.

Pas rassasié, le gamin rend dingue tout un stade à lui seul.

Le PSV s'inclinera 5-4 au final, se fera éliminer par un Bayer qui ira jusqu'en demi-finale.

Qu'importe, ce que tout le monde retient c'est qu'un joueur de 17 ans vient d'émerveiller une rencontre de Coupe d'Europe comme peu l'ont fait à cet âge.
MÊME PAS 18 ANS BORDEL

9 novembre 1994
Va pour un raid solitaire avec le turbo durant l'accélération.

11 février 1995
Vous aimez l'improvisation ?
Vous aimez la technique ?
Alors, vous allez aimer ce but.

Avec 30 pions en 33 matchs, le crack termine meilleur buteur de l'Eredivisie

À l'été 1995, il dispute la Copa América.
Il ne joue que 5 minutes, étant toujours en apprentissage.

12 septembre 1995
1er Tour de la C3, l'occasion de se montrer encore un peu plus sur la scène européenne, et de nous prévenir : Ronaldo est venu sur terre pour humilier les gardiens.

Et la sélection dans tout ça ? Après avoir marqué à Wembley, ça claque un gros doublé contre l'Uruguay.

Malheureusement, cette saison 1995-96 est pourrie par des douleurs à la cheville et au genou (rien entre mi-décembre et mi-avril).
Le prodige ne joue que 13 matchs... pour 12 buts lol

Gros problème aussi avec Dick Advocaat, le nouveau coach du PSV.
Ce dernier refuse de le faire jouer en finale de Coupe des Pays-Bas, ce qui enrage le jeunot.
Pire, l'entraîneur lâche "On joue mieux sans Ronaldo"

Sans vraie préparation et rempli de frustration, il a pour unique objectif de briller aux Jeux Olympiques. Et du coup, les jeunes du Danemark mangent sa lucarne.

Direction Atlanta pour disputer les Jeux Olympiques avec le Brésil.
Il portera le numéro 18, floqué Ronaldinho.

Après une défaite contre le Japon, la Seleção doit réagir et R18 ouvre le score face à la Hongrie.

Dernier match de poule, les Auriverdes doivent absolument gagner pour se qualifier.
Forcément, "Ronaldinho" fait le travail.

Quart de finale contre le Ghana
Doublé, dans une victoire 4-2 remplie de gestes techniques et d'explosivité

Demi-finale, face au Nigéria.
LE match du tournoi, un des très grands moments de ces J.O.
Défaite 4-3 contre les Super Eagles, après avoir mené 3-1 à un quart d'heure de la fin.

Reste qu'il faut aller chercher une médaille de bronze, alors le Brésil tartine le Portugal (5-0) avec l'ouverture du score pour "Ronnie".

Une compétition monstrueuse sur le plan individuel. Au sein d'une équipe brésilienne bourrée de gros blazes : Bebeto, Rivaldo, Dida, Aldair, Roberto Carlos ou encore Flavio Conçeicao.

Juillet 1996, Ronaldo signe au FC Barcelone.
Tout le monde se doute que ça va envoyer du rêve, mais personne n'imagine à quel point le football va prendre une claque.

25 août 1996
Supercoupe d'Espagne face à l'Atlético de Madrid.
5ème minute, le carnage peut commencer

76ème minute : attention, passe décisive de catégorie A+

On joue la dernière minute, Ronaldo a fait croquer ses partenaires alors Giovanni lui rend la pareille pour une victoire 5-2
(propre la chevauchée)

Forcément, avec une telle entrée en matière, on attend beaucoup.
En Liga, faut attendre la troisième journée pour voir le compteur but de Ronaldo bouger.
Rassurez-vous, ça valait le coup d'attendre

La machine est débloquée.
La veille de son anniversaire, il s'offre un doublé contre la Real Sociedad.
(le deuxième but putain, c'est la perfection !!!)

Une semaine plus tard, le Barça est mené 3-1 par le Real Saragosse.
En une mi-temps, les Blaugranas renversent la situation (victoire 5-3) avec un nouveau doublé de R9, que le gardien Juanmi n'a pas oublié
(la petite passe de Figo sur le premier but, MIAM)

12 octobre 1996
Le Barça se déplace à Saint-Jacques-de-Compostelle, et ça ne sera pas pour faire un pèlerinage.
Après une minute de jeu, Ronaldo a déjà provoqué un csc.
Un quart de plus tard, saleté XXL puis caviar pour Giovanni

Le garçon a l'air en forme.
Confirmation à la 36ème minute avec un but iconique
(on a beau l'avoir vu 52 635ème fois, on est toujours choqué)

Et dès le coup d'envoi de la seconde période, nouveau pion tout en vitesse.

Trois jours plus tard, triplé contre la Lituanie.

19 octobre 1996
Logrones en prend 8 au Camp Nou, c'est moche.
Ronaldo claque un doublé, avec un premier but assez sombre pour le gardien.

26 octobre 1996
Barça/Valence, un des chefs-d'œuvre de Ronaldo.
En première mi-temps, il en plante deux à Zubizarreta. "Tout en lenteur"

Valence égalise, il reste un quart d'heure à jouer quand Ronaldo nous prouve une fois de plus qu'il n'est pas humain
(on avait vu ça dans L'Équipe du dimanche sur Canal+, et on n'avait pas dormi. Il était trop traumatisant putain)

18 décembre 1996
Coup franc face à la Bosnie Herzégovine. On prend.

Fin décembre, il termine deuxième au classement du Ballon d'Or derrière Matthias Sammer. POUR UN POINT !
Le marmot n'a joué qu'une demi-saison en gros, et il a reçu plus de votes pour la première place qu'un gars qui a fait le doublé Bundesliga-Euro !!!
(c'est dire l'impact)

Après presque deux mois sans marquer en Liga, il se remet en route, et tout le monde se fait bouffer : au menu, on retrouve Hercules, le Betis et le Rayo Vallecano qui mange un doublé.

30 janvier 1997
1/8F aller de Coupe du Roi contre le Real Madrid. Il faut 13 minutes au phénomène pour débloquer la situation
(victoire 3-2)

Quatre jours plus tard, nouveau but contre Oviedo
(mdr, il part avec un peu de retard là non ?)

22 février 1997
Saragosse connaît le tarif : comptez trois buts de plus dans la besace
(je vous ai zappé le penalty)

12 mars 1997
1/4F retour contre l'Atlético. Ronaldo n'a pas joué l'aller (2-2).
Mené 0-3, le Barça effectue une remontada en une mi-temps grâce notamment à un triplé de son extraterrestre #ClassicShit
(la pureté de l'enchaînement sur le 3ème but )

Derrière, le Brésilien soigne ses statistiques en Liga, Copa del Rey et Coupe des vainqueurs de coupe.
Petit échantillon ci-dessous

13 avril 1997
Ronaldo martyrise de nouveau l'Atlético : but, poteau, dribbles, but, coup de reins; tout y est.
(il ajoutera un penalty pour le triplé, et le principe)

Puis Ronaldo continue d'empiler les pions (Valladolid, Bilbao, Extremadura).
Lors du Clásico, va pour un penalty en deux temps.

14 mai 1997
Finale de la C2 contre le PSG.
L'année précédente Bruno N'Gotty avait été le héros de la finale : un an plus tard, à la 37ème minute, il n'a pas d'autre moyen que de faire faute pour arrêter le 9 du Barça.
Et forcément, la sanction tombe.
(le lancer de fumigène ahaha)

Patrice Loko touchera le poteau, avant que Figo ne fasse transversale-poteau.
Rien ne bougera, et Ronaldo remporte son premier grand trophée européen
(un futur Special One fête ça avec lui et Bobby Robson)

23 mai 1997
Match compliqué face au Deportivo La Corogne. Il reste une petite minute de jeu au temps réglementaire quand une nouvelle dinguerie a lieu
(la vitesse à laquelle il se met en marche, c'est n'importe quoi)

Fin de saison.
Le Brésilien laisse une ardoise ahurissante : 34 buts en 37 matchs de Liga, la C2 (5 buts en 7 matchs) + la Supercoupe.
49 matchs pour 47 caramels et 9 passes décisives, en marquant contre tous les gros et en rendant fou les défenses.
Le tout à 20 ans.

Zéro vanne.

*aparté*
Cette équipe du Barça était folle.
Attention, name dropping de haute qualité : R9, Figo, Luis Enrique, Popescu, Blanc, Couto, Stoichkov, Guardiola, Vitor Baia, de la Peña, Sergi, Nadal, Amor, Pizzi, Giovanni, Ferrer, Amunike, etc
Trop de patrons, et de technique au m²

Direction l'Hexagone pour le Tournoi de France en guise de préparation au prochain Mondial.
Une poule unique avec le Brésil, l'Italie, l'Angleterre et les Bleus.
Très sympa comme concept, et tout était diffusé sur TF1 & Canal+
(on avait tout graillé les 6 matchs bien entendu)

France/Brésil à Gerland.
Match marqué par le coup franc historique de Roberto Carlos évidemment.
Mais Ronaldo dans tout ça ? Bah écoutez, pas de but mais un joli bordel de foutu

Et en deuxième période, ça efface quelques frenchies au calme.

Brésil/Italie
On monte en gamme, face à une défense de folie : Maldini, Cannavaro, Costacurta, Panucci avec Pagliuca dans les cages.
Forcément, c'est très compliqué, mais le danger est quand même bien présent.

Petit aparté : Fabio Cannavaro, c'était vraiment quelqu'un.

71ème minute : Ronaldo fait la différence pour inscrire un vrai but de 9.

Vous reprendriez bien d'un peu de R9 vs Fabio non ?
Tout est beau : la course, le geste technique, la défense. LE FOOT QU'ON AIME

À cinq minutes de la fin, le Brésil égalise (3-3) : forcément, Ronaldo est dans l'action.
(Romário )

Le dernier match contre l'Angleterre compte pour du beurre.
En effet, les Trois Lions sont assurés de terminer vainqueur du tournoi, et la Seleção a déjà la tête à la Copa América qui commence le lendemain.
Les hommes de Zagallo filent directement en Bolivie après la rencontre

48 heures plus tard, le Brésil débute la compétition face au Costa Rica.
Et visiblement, la durée du voyage et le décalage horaire sont tout sauf des problèmes pour Ronaldo : doublé, avec une feinte incroyable sur le second but
(en cadeau bonus, Romário dans ses œuvres )

Quart de finale contre le Paraguay.
Ça fait deux matchs que R9 n'a pas marqué donc boom, doublé dans la gueule de Chilavert
(la célébration ahahahaha)

En seconde période, Ronaldo obtient un penalty mais Chilavert l'arrête
(bon maintenant regardez bien où il se trouve au moment de la frappe lol)

En demi-finale, le Brésil massacre le Pérou (7-0).
(pas très sérieux cette défense)

Place à la finale, contre le pays hôte.
La Bolivie tient le nul (1-1)... jusqu'à la 78ème minute, moment choisi par Ronaldo pour installer une climatisation mémorable
(au lieu de jeter des bouteilles, applaudissez non ?)

La force de ce garçon est qu'il en veut toujours plus : on joue les arrêts de jeu, R9 va au pressing et ça débouche sur un but de Zé Roberto

Nouveau sacre pour la star du football.
Élu meilleur joueur de la compétition évidemment, il est tout en haut. Et ne compte pas redescendre.

Seulement, les affaires ont débuté.
À Barcelone, problèmes de contrat en rafale avec les agents. Ronaldo paye lui-même sa clause libératoire puis signe à l'Inter.
Direction le meilleur championnat du monde, et surtout le plus dur.

Sur la fin de l'épisode Barça, les versions diffèrent.
Le joueur voulait rester, mais les agents auraient fait le forcing. Le président Nuñez a fait tarder les offres de prolongation. Trop visiblement.

Une triste fin, mais le début de Il Fenomeno

Petit changement de numéro : en effet, Ronaldo jouera avec le 10, car le 9 appartient à Iván Zamorano.

2ème journée, Bologne/Inter
Passe de Djorkaeff, et R10 fait du R9

Deux jours plus tard, l'Inter débute la Coupe UEFA en recevant Neuchâtel.
Juste avant la mi-temps, Ronaldo ouvre le score.

21 septembre 1997
La Fiorentina débarque à Milan. Avec Batigol, Rui Costa, Kanchelskis ou encore Toldo dans les cages. Un gros match s'annonce.
Un match pour Ronaldo donc.

27 septembre 1997
Roberto Carlos est gaucher.
Ronaldo est droitier.
Le premier est un spécialiste des coups francs. Vu que les deux sont amis, ils discutent ensemble : Lecce découvre que Ronaldo a bien écouté les conseils de son pote.

Derrière, le Brésilien validera son premier doublé en Serie A

Une semaine plus tard, petit penalty face à la Lazio.
La Serie A qu'on prenait en intraveineuse

15 octobre 1997, déplacement à Piacenza pour un 1/8F aller de Coupe d'Italie.
Allez hop, hat-trick
(le troisième but, c'était trop son délire ça)

1er novembre 1997, Inter/Parme.
Vous connaissez Zé Maria et Massimo Crippa ? Oui, non ? Peu importe, sachez qu'eux connaissent Ronaldo.
(Sensini a vite lâché l'affaire alors que Thuram préfère ne pas trop y aller ahahahaha Mon Lilian )

Si cet enchaînement nous avait tous marqué à l'époque, ne pas oublier le but de la victoire : un petit coup franc tranquille, sans forcer.

21 novembre 1997, le derby face au Milan de Capello.
2-2 au final, avec un Ronaldo à l'origine de l'ouverture du score et buteur sur penalty
(Costacurta ahahahaha On est tous avec toi Billy)

29 novembre 1997
Déplacement à Vicenza où on retrouve le désormais classique "appel dans la profondeur, passe de Youri, but de Ronaldo"

6 décembre 1997
Ouverture du score contre la Sampdoria, grâce à un joli une-deux avec Diego Simeone.

Si tout roule en Serie A (premier en étant toujours invaincu), l'Inter a beaucoup plus de mal en C3. Notamment contre les clubs français.
Au 2ème tour, défaite à domicile contre Lyon (1-2) avant de renverser la situation à Gerland (1-3).
1/8F aller, défaite à Strasbourg (2-0).

9 décembre 1997, place au match retour.
Les Nerazzurri retournent une nouvelle fois une affaire mal embarquée : victoire 3-0, avec l'ouverture du score de Ronaldo évidemment.

Coupe des confédérations.
Le Brésil l'emporte facilement.
Ronaldo marque 4 buts : un contre la République Tchèque (en demi-finale) et trois contre l'Australie (en finale).

Son entente avec Romário a encore fait des ravages. Les deux joueurs combinent parfaitement (avec en prime Denilson pour ajouter un peu de bordel).
Hâte de les voir ensemble à la prochaine coupe du monde.

Le lendemain de ce succès, Ronaldo est sacré Ballon d'Or. Avec le plus gros écart de point de l'histoire sur un deuxième (Mijatovic).
Il est le plus jeune vainqueur de l'histoire... il a 21 ans et trois mois mdr

4 janvier 1998, l'Inter bat la Juve histoire de bien débuter l'année.
Ronaldo ne marque pas, mais c'est tout comme
(Djorkaeff, il n'a rien respecté : même pas un petit "merci", on célèbre et puis c'est tout)

Derrière, on prend une déculottée par Milan en Coupe (5-0) avant d'enchaîner une défaite et un nul.
R9 n'a pas marqué depuis plus d'un mois et demi en championnat, alors but de la tête contre Brescia et coup franc violent à Florence

15 février 1998
Triplé et une passe décisive contre Lecce dans une victoire 5-0
(bien le but de Benoît Cauet, bon petit joueur lui)

3 mars 1998
Inter/Schalke, 1/4F aller de Coupe UEFA.
17ème minute, but de salopard de qui vous savez

Un R10 des grands soirs, totalement en jambes et venu pour donner du mal de crâne aux Allemands.

Il s'amuse, nous régale, met à mal la défense et donne du travail à Jens Lehmann.

87ème minute, place à la sorcellerie de la décennie : vitesse réelle ou au ralenti, on était en 2045

22 mars 1998
Derby de la Madonnina. Le Milan prend deux pions par Simeone, et le but du break par Ronaldo.

25 mars 1998
Le Brésil l'emporte face à l'Allemagne, grâce à un pion de R9.

31 mars 1998
Demi-finale aller contre le Spartak Moscou.
Tout au long du match, Ronaldo tente énormément, bouscule et perturbe la défense russe. En vain.
À la dernière minute, il frappe le corner qui amène la victoire de l'Inter (2-1).

10 avril 1998
Match contre la Roma.
Euh non pardon, rectification : doublé contre la Roma.

14 avril 1998
Match retour à Moscou.
Encore aujourd'hui, on se demande comment l'UEFA a pu valider ce terrain-là ??? On se parle d'une demi-finale de C3 bordel ??!!!
Le froid, d'accord, c'est le jeu. Mais la pelouse putain, INCROYABLE !!!

Non mais regardez le terrain

Ça sent le traquenard, et ça se confirme en début de match.
Le Spartak veut marquer, vite, avant de fermer la boutique : après 11 minutes de jeu, l'opération est réussie.

Sur ce bourbier, comment jouer ? Il y a la peur de se blesser, l'obligation de marquer et ce terrain rend incompatible tout projet de faire la différence techniquement.
Sauf qu'impossible n'est pas Ronaldo : Il Fenomeno retire son bandeau et sanctionne juste avant la mi-temps.

Reste qu'avec un nouveau but du Spartak, on aura le droit à une prolongation. Et ça, R10 n'en veut pas : alors à un quart d'heure de la fin, il effectue un enchaînement de patron pour régler l'affaire.

De tous les grands matchs en carrière de Ronaldo, celui-ci est le plus oublié.
Oui, il y a eu du déchet technique et il n'a pas marché sur la rencontre. Mais planter un doublé, dans de telles conditions de jeu, au bord de l'élimination... C'est ce qu'on appelle une masterclass

19 avril 1998
Le car régie n'arrive pas à suivre, mais heureusement le ralenti est là pour ce nouveau coup franc contre Udinese.

25 avril 1998
Une date noire pour l'Inter. Pour la Serie A, et même l'ensemble du football.

La Juve reçoit l'Inter et compte un petit point d'avance.
70ème minute, place à une erreur d'arbitrage historique, jugez plutôt.
(ils allaient tellement monter en l'air l'arbitre là mdr)

Sérieusement, ce moment-là reste irréel. Comment peux-tu ne pas siffler penalty ????

Enfin, maintenant on sait tous pourquoi hein

Oui la Juventus menait 1-0.
Oui l'Inter n'aurait peut-être pas gagné, ni même égalisé.
Mais là, c'était juste abusé.
Les Nerazzurri sont tous furieux ou dépités. Ronaldo lâche "C'est une honte. Il faut montrer ça dans le monde entier parce que ça ne peut pas continuer."

Quatre points de retard, à trois journées de la fin avec un calendrier de velours pour la Juve, autant dire que ce match marque le clap de fin de la saison.
L'Inter perd un titre qui lui était promis. FUCK

6 mai 1998
Inter/Lazio, finale de la C3.
Au Parc des Princes, vrai duel d'équipes de Serie A.
Et il ne faut pas attendre 5 minutes pour que ça bouge

15ème minute, Ronaldo effectue sa première saleté de la soirée : grand pont sur Nesta, aïe.

23ème minute, va pour un missile qui s'échoue sur la transversale de Marchegiani

L'Inter domine son sujet, et Zamorano touche le poteau.
Et à la 60ème minute, Javier Zanetti lâche un top but

70ème minute, moment magique made in Ronaldo Luis Nazário de Lima : on regarde, à vitesse réelle puis au ralenti.
C'est trop

Ce but, tu peux le revoir dix fois, dix fois t'es choqué.
Non mais ce dribble bordel, c'est le turfu

Derrière, nouvelle séquence humiliation avec Guerino Gottardi en victime #TrèsSombre
(attention, ça va aller vite)

Forcément, tant de facilité technique, ça énerve. Et comme Ronaldo est taquin, Matias Almeyda craque #BalayetteDeRageux

Fin d'un festival. Grandeur nature.
Jugovic, Almeyda, Nedved, Favalli ont pris leur part
Pour Nesta, ce fut le plus gros calvaire de sa carrière. Des années plus tard, il dira à propos de R9 : "Je n'ai jamais vu jouer un joueur aussi bien que ce jour-là."

Pourtant, dans L'Équipe le lendemain, ce bon vieux Pierre Ménès lui met une note de... 7/10
À partir de là, on aurait dû le boycotter fort celui-là
(si tu l'aimes et qu'il t'a offert du spectacle, mets-lui plus que 7 gros malin)

Avec ce succès européen, l'Inter oublie un peu la perte du Scudetto et sauve clairement sa saison.
Du coup, Ronaldo s'autorise un petit plaisir à Bari pour fêter ça.

Il termine sa saison avec un doublé contre Empoli. Normal.

32 matchs pour 25 buts
Des défenses resserrées et des patrons sur chaque ligne ? Rien à foutre, R9 fait le boulot.
Une saison de maboul, probablement plus lourde que celle du Barça étant donné le contexte (la pression) et l'adversité.
Dans le foot, il y a lui et les autres.

Place à la Coupe du monde
Ronaldo est attendu de pied ferme. On est exigeant avec le martien. Trop. Beaucoup trop.
Il n'y avait aucune patience, fallait qu'il écrase tout. Point barre.
(Mondial en France, et c'est lui qu'on met à la Une... Quel Roi)

Brésil/Écosse, match pas ouf de sa part.
Mais on casse quelques reins pour le principe

Brésil/Maroc
On l'a critiqué après son premier match car il n'avait pas marqué (LOL).
9ème minute, BOOM

C'est bon, R9 a bel et bien lancé sa Coupe du monde.
50ème minute, il offre un caviar à Bebeto
(le passement de jambe est juste irréel putain)

Brésil/Norvège, match pour du beurre.

Brésil/Chili, 1/8F : on a un peu de mal en début de match puis on plante un penalty et un but en contre-attaque histoire de cultiver les statistiques.
(il y a aussi une transversale et un poteau hein)

Brésil/Danemark, 1/4F
La Beaujoire, voilà un stade qui parle à O Fenomeno.
Dans un match relevé, il offre deux passes décisives primordiales
(la première, c'est un bijou)

Brésil/Pays-Bas
Demi-finale royale au Vélodrome. Tout est équilibré.
46ème minute, but de patron... du patron !!! Appel, contrôle, enchaînement, puissance = MONSTRUEUX

Derrière, Davids empêche R9 de marquer son doublé.
Vu que Kluivert égalise, on part pour une prolongation durant laquelle Ronaldo fout un bordel monstre. Extraits.
(de Boer n'a rien compris lol)

La Seleção se qualifie aux tirs au but, Ronaldo convertissant la première tentative.
Un match plein.

La suite ? Pas la peine de la raconter, tout le monde connait l'histoire : les convulsions, l'hôpital, la feuille de match où il est annoncé remplaçant, le match raté.
Un moment triste, alors que tout le pays organisateur est en transe.
Moche. Trop moche.
Terriblement injuste.

Reste que ce Mondial 1998 de Ronaldo fut lourdingue.
Beaucoup trop oublié : 4 buts, 3 passes décisives, des néerlandais marqués à vie et des douleurs aux genoux depuis le début (infiltrations). J'sais pas, faut réaliser ce qu'il a réussi à faire.
Élu meilleur joueur, au calme.

Été 1998, deux bonnes nouvelles pour Ronaldo : il récupère le numéro 9 à l'Inter, et Roberto Baggio arrive. Pirlo aussi.
Quant à Zamorano, il trouve la solution à son problème.

Seulement, la saison est pourrie par les blessures.
Ronaldo est efficace, parfois fort mais beaucoup trop gêné physiquement.
Bon après, quand le Milan se présente, forcément...

2 mai 1999, Roma/Inter.
LE gros de la saison des Nerazzurri : match pop-corn (victoire 4-5), avec un doublé à la clé pour R9

Une semaine plus tard, il nettoie les filets de Buffon

19 matchs joués en Serie A pour 14 buts (la moitié sur penalty). Les chiffres sont très corrects, mais 8ème en championnat, battu en quart de LDC par MU en ayant eu 4 entraîneurs (Simoni, Lucescu, Castellini, Hodgson).
Un cauchemar pour l'Inter.

Copa América 1999
Le Brésil vient y défendre son titre, et débute par un carton contre le Venuzuela (7-0).
Un festival offensif dans lequel Ronaldo régale, avec un doublé, un elástico délicieux et du bordel permanent.

La Seleção enchaîne avec un succès contre le Mexique (2-1).
Dernier match de poule contre le Chili, avec encore Ronaldo dans les gros coups, même s'il se rate souvent dans le dernier geste
(l'action à 0'53 >>>)

11 juillet 1999
Brésil/Argentine, quart de finale.
Les hommes de Bielsa ouvrent le score, puis Rivaldo égalise sur coup franc.
48ème minute, R9 ne se pose pas de questions... BOOM

66ème minute, accélération, on rentre dans la surface et.... et "ça joue" dit l'arbitre ahahahaha
(Ayala en toute discrétion donc lol)

En demi-finale, le Brésil bat le Mexique (2-0).

Place à la finale contre l'Uruguay, et visiblement pour l'arbitre de la rencontre, toujours pas penalty sur Ronaldo

Grâce à un doublé de Rivaldo, la Seleção est bien dans cette finale.
46ème minute, R9 met fin à toute idée de comeback uruguayen. En force.

Nouveau succès, et de nouveau buteur en finale.
Le tandem Ronaldo-Rivaldo a envoyé du rêve en terrorisant les défenses adverses.

Après la saison ratée, Moratti réagit : Lippi devient l'entraineur et Vieri débarque
Bobo n'est pas le seul à poser ses valises : Blanc, Panucci, Di Biagio, Peruzzi ou encore Jugovic font partie des nouveaux (et Seedorf arrivera à Noël).
Un recrutement qui donne le sourire.

En attendant de voir ce que ça donne, on marque contre l'Argentine en amical histoire de.

La saison démarre très bien pour l'Inter (4 victoires, 1 nul) avant le coup d'arrêt.
Lors du derby fin octobre, Ronaldo pose pas mal de problèmes aux Milanais et marque sur penalty

Depuis le début de rencontre, R9 prend des coups, se chamaille et forcément, il fait le geste de trop en mettant un coup de coude à Ayala
(regardez le coup de pression de Gattuso ahahaha)

20 novembre 1999
Inter/Lecce : après avoir marqué sur penalty, Ronaldo doit sortir.

Le verdict tombe : rupture partielle du tendon rotulien.
Opération à Paris par le professeur Saillant.
Repos puis rééducation. Il reprend l'entrainement doucement en février pour un retour en avril.

On attendait tous, il nous manquait trop. On priait pour qu'il revienne au top.

12 avril 2000, finale de Coupe d'Italie.
Le Jour J. L'impatience prend fin
Ronaldo rentre en jeu en début de seconde période. Six minutes passent, et...

En dehors des décès de joueurs sur le terrain et autres tragédies (Heysel, Hillsborough, Furiani) bien entendu, ce jour est le plus triste de l'histoire du football.
Un choc. Total. Suffit de voir la réaction des mecs de la Lazio, des coachs, du public.
Les images....

Il revient début novembre 2001. Soit plus d'un et demi sans jouer.
Forcément, on attend de voir ce que ça va donner. Il joue peu, se reblesse, reprend petit à petit...

Puis le 9 décembre à Brescia

Dix jours plus tard, doublé face à l'Hellas Verone avec sa spéciale "j'élimine le gardien et je plante"

Puis, il s'éloigne de nouveau des terrains début 2002, avant de revenir en avril pour le sprint final de la Serie A : l'Inter est en tête, et peut compter sur Il Fenomeno qui fait trembler les filets contre Brescia, Verone et Piacenza

5 mai 2002
Ultime journée.
L'Inter est toujours premier et les Nerazzurri mènent 2-1 à Rome contre la Lazio.
Mais le rêve s'envole : 2-2, 3-2 puis 4-2 et le titre revient à la Juventus.

Ronaldo termine en larmes sur le banc, dans ce stade définitivement maudit pour lui.

Coupe du monde 2002.
Le Brésil n'a pas été impérial en qualifications mais le talent individuel est présent.

Menée au score dès son premier match par la Turquie, la Seleção peut compter sur son buteur pour égaliser

Derrière, les Auriverdes sont plus faciles : 4-0 face à la Chine, avec un nouveau pion de R9.
(Cafu, on respecte)

Dernier match de groupe, et place à un carnaval face au Costa Rica : 5-2, avec Ronaldo qui en plante deux en 3 minutes en tout début de match.

Huitième de finale, les choses sérieuses commencent.
Face à la Belgique, tout est compliqué, et la réussite est au rendez-vous.
Puis Ronaldo met fin au suspense en toute fin de match

Quart de finale contre l'Angleterre.
Un match difficile et accroché. Ronaldo a beaucoup tenté, et moins réussi que d'habitude.
Les Anglais l'ont surveillé comme aucun autre, insuffisant malheureusement pour eux.

Demi-finale, retrouvaille avec la Turquie.
Comme poule, rien n'est simple. Mais comme en poule, le Brésil possède Ronaldo et ça change tout
(but sous-coté)
(rien de mieux pour assumer cette coupe de cheveux infâme)

30 juin 2002
Finale de Coupe du monde.
Le premier Brésil/Allemagne de l'histoire de la compétition.
L'affrontement entre le meilleur buteur du tournoi et le meilleur gardien du monde : avantage Oliver Kahn en début de rencontre

Et juste avant de retourner aux vestiaires, King Kahn marque encore des points dans le duel.

67ème minute, impérial depuis le début du tournoi, Kahn effectue sa première erreur : Ronaldo, à l'origine de la récupération, en profite pour ouvrir le score

79ème minute, R9 écrit la plus belle page de son histoire : doublé en finale de Coupe du monde !!! Simple. Basique.
(la feinte de Rivaldo >>>)

Le sacre d'une vie, pour la plus formidable rédemption d'un joueur. Un footballeur définitivement à part.
On était tous heureux pour lui. Même les Allemands, même les Argentins. TOUS !

Août 2002
Ronaldo part voir Massimo Moratti, le président de l'Inter pour lui dire qu'avec Hector Cuper, ce n'est plus possible. La réponse tombe : "Alors va-t'en". Direction Madrid.

Les tifosi lui en voudront toujours et lui diront : "Tu ne vaux pas mieux que la Juve."

Moratti se dit heureux du transfert : «Sans Ronaldo, nous sommes plus forts et plus riches.»
"Plus riches", oui.
"Plus forts"...

Fin de l'idylle avec l'Italie.
La frustration est grande à Milan, compréhensible aussi car le club et les supporters l'ont toujours soutenu.

Reste qu'il ne faudra jamais oublier les souvenirs. Nombreux, et surtout impérissables
Petit best of
(c'est n'importe quoi putain)

2 septembre 2002, il arrive au Real qui compte déjà deux ballons d'or (Zidane et Figo).
Ce genre de recrutement qui fait un peu de bruit.

6 octobre 2002, les débuts face à Alavés.
Ronaldo entre à la 63ème minute.
Une minute plus tard, boom.
Un quart plus tard, le doublé est validé.

9 novembre 2002
Ogive contre le Rayo Vallecano

3 décembre 2002
Ronaldo n'a pas marqué depuis un petit mois. Mais pas de panique, c'est l'homme des grands rendez-vous : en finale de Coupe Intercontinentale, c'est lui qui ouvre le score contre l'Olimpia.

8 décembre 2002
Petit doublé à Majorque. Ça prend forme.

18 décembre 2002
Ronaldo reçoit son deuxième Ballon d'Or.
Un jour de fête, bêtement gâché par une partie du public qui ne trouve rien de mieux que de chanter "Raúl, Raúl, Raúl"
Pour l'histoire, une photo légendaire est prise avec les Ballon d'Or passé au Real Madrid.

5 janvier 2003
Superbe ouverture de Zidane pour Ronaldo qui fait mouche

19 février 2003
But de la victoire contre Dortmund en LDC, sur une offrande de Zidane.

22 février 2003
On prend la profondeur et on frappe du gauche histoire de plomber le moral de Valladolid.

1er mars 2003
Premier triplé avec le Real, sur le terrain d'Alavés.
Percussion, passements de jambe et sang-froid : la complète.

18 mars 2003
Déplacement à Moscou où le Real doit absolument battre le Lokomotiv pour éviter de regarder ce qui se passe dans le Milan/Dortmund.
Du coup, Ronaldo s'y colle dans ce succès 0-1.
(si le Real faisait nul, il était éliminé)

23 mars 2003
Ral Madrid/La Corogne
Passe de l'extérieur de Zidane pour R11 qui enchaîne contrôle-frappe = 10/10.

8 avril 2003
Quart de finale contre MU.
Cette double confrontation est beaucoup trop lourde pour en parlant dans un tweet.
Donc tout est là, et petit spoiler : Ronaldo est juste maboul https://twitter.com/Julien5Muller/status/1282725062290939906

19 avril 2003
Le Real reçoit le Barça, et Ronaldo débloque la rencontre.

6 mai 2003
Demi-finale aller contre la Juventus.
23ème minute, une-deux, et Buffon va chercher le ballon dans ses filets (victoire 2-1).

14 mai 2003
La question reste posée : pourquoi Vicente Del Bosque n'a pas titularisé Ronaldo pour cette 1/2F retour ? Diminué ou pas, t'étais obligé de le mettre direct (encore plus quand on voit ce qu'il a apporté).
Quand R9 rentre, la Juve mène 2-0 et il est déjà trop tard.

24 mai 2003
Au Mestalla, le Real doit absolument gagner pour rester au contact de la Real Sociedad.
Ça sent le match pour un Ballon d'Or, non ? Eh bien oui, doublé
(le deuxième but est splendide de A à Z)

15 juin 2003
Le Real se déplace chez le rival de l'Atlético pour faire la bonne affaire : victoire écrasante (0-4) en prenant la tête du classement à une journée de la fin.
Ronaldo s'offre un nouveau doublé

22 juin 2003
Le Real doit battre Bilbao à domicile pour être sacré champion. Pour l'occasion, Ronaldo refait sa coupe de cheveux du Mondial 2002. Et comme toujours avec lui, on ne stresse pas trop longtemps : ouverture du score (8ème) et but du break (61ème)

23 pions en 31 matchs de Liga pour repartir avec le titre, on a connu pire comme début.

Été 2003.
David Beckham arrive et les Galactiques n'ont jamais aussi bien porté ce nom.

27 août 2003.
Retour de la Supercoupe d'Espagne contre le Majorque de Samuel Eto'o.
Défaite 2-1 à l'aller, alors les patrons se fâchent

30 août 2003
Une passe décisive et un but pour Ronaldo contre le Bétis : les stars s'entendent bien.

13 septembre 2003
Fernando Morientes part à Monaco, ce qui permet à Ronaldo de récupérer son numéro 9 fétiche.
Pour fêter ça, il marque contre Valladolid dans un écartèlement en place publique (7-2)

16 septembre 2003
Doublé contre l'OM en Ligue des champions.

5 octobre 2003, Real/Espanyol
Raúl-Ronaldo, ça matche.
Beckham-Ronaldo, c'est délicieux.

18 octobre 2003
Ronaldo marque contre le Celta Vigo au terme d'une action magnifique

1er novembre 2003
Parait-il qu'il a un peu grossi.
Parait-il qu'il est moins fort qu'avant.
Peut-être, mais ne comptez pas sur les joueurs de Bilbao pour vous le dire
(les enchainements sont trop rapides >>>)

9 novembre 2003
Les Merengues se font ouvrir à Séville (4-0 après 37 minutes de jeu). Ils sauvent l'honneur par leur buteur attitré.

26 novembre 2003
Les défenseurs marseillais sont passifs, Ronaldo sanctionne.

3 décembre 2003
Real/Atlético
Petit tuto de "Comment lancer un derby madrilène ?"
(sombre pour Simeone)

6 décembre 2003
Clásico au Camp Nou.
Besoin de vous dire ce qui s'est passé ou vous le savez déjà ?

18 janvier 2004
On embobine le gardien et on marque. La base.

24 janvier 2004
Missile du gauche pour faire couler le sous-marin jaune de Villareal

1er février 2004
Le Real est mené 2-0 à Valladolid.
*Ronaldo, we have a problem*
Doublé, avec le but au buzzer

24 mars 2004
Quart de finale aller de LDC face à Monaco : un penalty provoqué et le but du 4-1.

28 mars 2004
Doublé contre Séville, sous la pluie et sur une pelouse bien grasse
(le passement de jambe sont toujours là)

6 avril 2004
Quart de finale retour à Louis II.
La folie monégasque renverse le Real pour un exploit historique.
Ne pas oublier cependant l'accélération de Ronaldo et la petite passe pour le but de Raúl.

R9 ne marquera plus de la saison.
Pour autant, il termine la saison à 24 buts (en 32 matchs) et est sacré meilleur buteur de la Liga.
Deuxième fois Pichichi, à 7 ans d'écart et dans deux clubs différents : tout à fait commun de faire ça.

Seulement, le Real n'a rien gagné et ça fait désordre. Aussi bien en Liga qu'en LDC, les Galactiques ont déçu.
Alors on ajoute un Ballon d'or de plus (Michael Owen) et du chiens (Walter Samuel, Thomas Gravesen).

Ronaldo marque moins, et forcément ça l'énerve.
14 novembre 2004, il passe ses nerfs sur Albacete.

Mais ce qu'il aime par-dessus tout, ce sont les gros matchs.
On commence la série par la LDC avec le 8 décembre 2004 à Rome

9 janvier 2005
Derby contre l'Atlético = doublé
(il aura vraiment violé les colchoneros toute sa vie)

5 mars 2005
Qualité d'image pas terrible (désolé). Mais qualité d'image suffisante pour constater qu'un gardien et un défenseur se sont fait humilier.

10 avril 2005
Clásico, but.
On connaît la chanson.

Au final, il termine cette saison 2004-05 avec 21 buts en 34 matchs de Liga... mais toujours pas de titre pour le Real.

2005-06 : Ronaldo va prend encore un peu plus de poids, et surtout enchaîner les pépins physiques.
Mais le bougre sait encore marquer.

Vous voulez quelques exemples ? Pas de soucis.
25 septembre 2005 à Avalés, doublé avec célébration délire.

2 octobre 2005
D'abord, tu fixes ton défenseur.
Ensuite, tu l'élimines tout en technique.
Enfin, tu armes.

3 décembre 2005
Getafe a le bonjour de Gronaldo.

1er avril 2006
Clásico des familles, on prend.
Ronaldo pose la clim, on valide.

Reste que les doutes sur la forme de Ronaldo existent.
J'me souviens, à l'époque sur les forums, tu avais des mecs qui disaient que le Brésil ne devait pas le sélectionner pour la Coupe du monde mdr

Des barres... surtout quand on sait que le gars a terminé meilleur buteur des qualifications AmSud avec 10 pions (dont un triplé sur penalty contre l'Argentine).
Ok c'était avant la baisse de forme, mais quand même, restons sérieux

Les voici

La Seleção fait partie des grands favoris du Mondial.
Malgré des questions sur la forme du moment, les ambitions sont hautes.
Faut dire que le talent est là.

Après deux matchs très moyens (vs Croatie et Australie), Ronaldo se fâche. Et les Japonais mangent.
(le second but, c'est Gucci)

1/8F contre le Ghana.
5ème minute de jeu, moment historique : Ronaldo devient le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde et dépasse Gerd Müller avec 15 buts.
Et forcément, il le fait avec sa spéciale

La suite est beaucoup moins idyllique.
Le Brésil se fait sortir par une équipe de France exceptionnelle, avec un Zidane hors norme.

Ronaldo ne jouera plus jamais en Coupe du monde (SNIF)

Derrière, ça ne s'arrange pas.
Capello revient aux commandes du Real, et ça ne le fait pas avec R9.
La star fait beaucoup la fête. Trop en surpoids, en méforme, il est souvent remplaçant, voire en tribune.
(van Nistelrooy dira au coach que "dans le vestiaire, ça sent l'alcool)

Fin de l'ère Real.
Deux excellentes saisons, beaucoup d'espoir et quelques classics
Puis le couac de Monaco a tout cassé...

Les Galactiques ont déçu niveau résultat. Ça aurait dû être beaucoup mieux niveau palmarès.
Après, c'était quand même dingo de les voir tous ensemble

Reste que par moment, on a vraiment quelques frissons d'antan. On revoyait un peu de la folie de sa grande époque, on sentait le bordel arrivé.
(I REPEAT : on est resté sur notre faim, car ça aurait pu être bien plus lourd encore)

Direction le Milan AC pour se relancer.
(nouvelle trahison envers l'Inter et ses supporters)

Et ça part bien.
Contre Sienne, Ronaldo est excellent dans le jeu, plante 2 buts et offre une passe.
(Kaka )

11 mars 2007
Derby face à l'Inter.
Ronaldo est sifflé comme jamais, mais s'en bat les couilles : boom, on ouvre le score et puis c'est tout.

Le mec aura donc marqué dans deux gros classics européens (Barça/Real et Milan/Inter) pour les deux camps.
Normal de fanfaronner pendant la célébration.

7 avril 2007
Les joueurs d'Empoli voient flou.

Une semaine plus tard, on allume de loin face à Messine.

21 avril 2007
Doublé face à Cagliari, avec notamment un but de la poitrine.

Ce Ronaldo-là est plutôt bon, et a trouvé sa place.
Malheureusement, il ne peut pas disputer la LDc avec le Milan car il l'a déjà joué avec le Real.
Dommage, mais sans conséquence pour les Rossoneri.

Mais les problèmes de poids et de santé reprennent le dessus. Il ne joue plus, et il faut attendre le 13 janvier 2008 pour le voir marquer (doublé contre Naples)

Et le 13 février, nouvelle blessure avec une rupture du tendon rotulien. Encore...
Nous ne verrons plus jamais Ronaldo en Europe...

Il termine sa carrière au Corinthians.

Doit-on parler de cette période ? Ça faisait vraiment mal au cœur de le voir comme ça physiquement, mais bon il a quand même mis sa trentaine de buts. On respecte.

Allez, on retient ce but contre l'ennemi de Palmeiras, avec une célébration

Face au Santos du jeune Neymar, et sous les yeux de Pelé himself, il inscrit un doublé magnifique.

Et puis pour terminer, il y a eu ce moment cocasse
(pas sérieux ce championnat lol)

À chaque génération ses grands joueurs.
Ceux des 60's, c'était Pelé et Eusébio.
Ceux des 70's, Cruyff et Beckenbauer.
Ceux des 80's, Platini et Maradona.
Ceux des 2000's, Ronaldinho et Zidane.
Ceux des 2010, Messi et Cristiano.
Nous, c'était Ronaldo. Juste lui.

Ce qui était fou, c'est qu'il était part dans une période dorée du football. Pas une personne au monde ne l'a pas validé, n'a pas pris sa gifle en le voyant. C'était unanime.
Et pourtant il y avait déjà Zidane, plus les Figo, Rivaldo, Bergkamp; plein d'autres artistes, de cracks.

Le pire, c'était les joueurs eux-mêmes. TOUS étaient pour lui, TOUS étaient en kiff, TOUS sans exception.
Quand ils en parlent, tu sens que le mec leur a procuré un truc au-delà du foot; alors qu'il les a TOUS détruit.
Ça veut tout dire.

Suivre le football depuis quelques temps, et assister à l'arrivée d'un ovni dans ce monde normal = sensation inouïe
On n'avait d'yeux que pour lui. C'était fou. Le Michael Jordan du football quoi. Plus encore car ça a été tellement soudain.
Il n'a prévenu personne.

Le combo vitesse-puissance-technique, c'était trop.
Conduite de balle de déglingo, avec un sentiment que rien ne pouvait l'arrêter.
Un mix entre Ronaldinho et le CR7 pré-2010, avec une meilleure finition et plus de clutch.
Le mâle alpha

En parlant de Cristiano, toujours pensé qu'une partie de la hate envers lui venait de son nom (Ronaldo).
Pour beaucoup, il devait en avoir qu'un seul. On ne doit pas toucher au mythe. Et comme CR7 a mis la barre très haute, forcément les rageux ont débarqué.

D'ailleurs, si vous parlez avec un mec et qui vous dit "le vrai Ronaldo", autant ne plus parler avec lui.
C'est un manque de respect pour les deux en fait.
T'as Ronaldo. Et t'as Cristiano.
Chacun leur chemin, leur histoire.

Obligé de parler de Messi aussi.
Cette capacité à dominer si jeune et à faire les différences, à voir une défense focaliser sur un homme tout en étant dans l'inconnu.
Mais la vitesse de course de R9 bordel, c'est au-dessus #RienContreMessi

Voilà, ça sera tout.
C'est un joueur qu'on ne reverra plus. Il est unique pour plein de raisons (domination, style, blessure, buts).
C'est notre GOAT à nous, tous les 30-40 ans, même si Maradona est au-dessus évidemment.

Merci pour tout, il nous a traumatisé comme aucun