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L'heure du bilan approche pour ce pseudo-confinement, aussi appelé confinement "Canada-Dry".
Voici un thread pour rappeler que l'objectif de 5000 cas dépistés/j pour contrôler l'épidémie est voué à l'échec
sans changement radical de la stratégie française
https://www.facebook.com/claudealexandre.gustave/posts/1541577146031595
Voici un thread pour rappeler que l'objectif de 5000 cas dépistés/j pour contrôler l'épidémie est voué à l'échec
sans changement radical de la stratégie française
https://www.facebook.com/claudealexandre.gustave/posts/1541577146031595
L'échec anticipé de cette demi-mesure (encore une !) était malheureusement inévitable, et confirmé dans plusieurs pays d'Europe :
-
rapide liée aux vacances scolaires
- puis phase de plateau (attribuée à tort à la réouverture des commerces encore trop récente)
- puis
des cas
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rapide liée aux vacances scolaires- puis phase de plateau (attribuée à tort à la réouverture des commerces encore trop récente)
- puis
des cas
L'objectif de 5000 cas dépistés/j est mathématiquement impossible à atteindre au 15/12.
A moins que le Président ne revienne sur les critères qu'il a lui-même annoncé, et ne change la règle du jeu en cours de partie, le "déconfinement" ne pourra donc pas se poursuivre au 15/12
A moins que le Président ne revienne sur les critères qu'il a lui-même annoncé, et ne change la règle du jeu en cours de partie, le "déconfinement" ne pourra donc pas se poursuivre au 15/12
De toute façon, poursuite du "déconfinement" ou non, cet objectif de 5000 cas dépistés/j pour retrouver des capacités pleinement efficaces de "contact tracing" est voué à l'échec.
La lecture du nouveau BEH de Santé Publique France ne laisse que peu de doutes :
La lecture du nouveau BEH de Santé Publique France ne laisse que peu de doutes :
Deux graphes du BEH illustrent magistralement l'absence totale de contrôle sur les chaînes de contaminations, et ce, malgré la forte décrue des cas dépistés depuis début novembre ! Ceci décrédibilise encore un peu plus l'objectif de contrôle à 5000 cas/j...
A) Tout d'abord le nombre moyen de "sujets contacts" identifiés autour d'un infecté. Il est toujours ridiculement bas, mais depuis la décrue des contaminations, il diminue encore pour se stabiliser à 1,4 !!!
Il y a là une forte incohérence avec le discours officiel incriminant les rassemblements familiaux dans la propagation de l'épidémie.
Si ce nombre de 1,4 était réaliste, ces rassemblements "fautifs" seraient donc majoritairement des groupes de 2-3 personnes...
Si ce nombre de 1,4 était réaliste, ces rassemblements "fautifs" seraient donc majoritairement des groupes de 2-3 personnes...
Donc bien inférieurs à la fameuse "bulle sociale" de 6 personnes censée garantir une sécurité sanitaire...
Ironie à part, ce chiffre de 1,4 contacts par infecté montre simplement que notre "contact tracing" à la française (manuel et déclaratif) ne sert strictement à rien...
Ironie à part, ce chiffre de 1,4 contacts par infecté montre simplement que notre "contact tracing" à la française (manuel et déclaratif) ne sert strictement à rien...
B) Si vous n'êtes toujours pas convaincus, passons alors au 2ème graphe, concernant cette fois la part des cas dépistés antérieurement connus comme sujets contacts.
Alors que les cas dépistés ont fortement diminué, et qu'on s'attendrait à un renforcement des capacités de tracing (comme "vendu" par le Président MACRON et Ministre VERAN), on remarque que cette proportion diminue encore pour atteindre seulement 22% !!!
Cela signifie que pour 78% des cas, les chaînes de contaminations en cause ne sont pas connues !!!
Pour rappel, en
(pays maître du contact tracing), l'alerte sanitaire devient maxi dès que >5% des cas n'ont pas de lien épidémiologique connu !
Faut-il donc rire de nos 78% ?
Pour rappel, en
(pays maître du contact tracing), l'alerte sanitaire devient maxi dès que >5% des cas n'ont pas de lien épidémiologique connu !Faut-il donc rire de nos 78% ?
En bref, toujours pas de contrôle strict au frontières, toujours pas d'isolement coercitif des infectés et contacts, toujours pas de contact tracing numérique et automatisé, toujours pas de dépistage efficient (seuls 30% des cas réels sont détectés)...
Toujours pas de prise de conscience que les demi-mesures ne fonctionneront jamais, et toujours pas prise de conscience que pour protéger l'économie il ne faut pas transiger/négocier avec les mesures sanitaires mais au contraire agir strictement, précocement et rigoureusement !!!
Cette fois, peu de doute : l'Europe est perdue. Les lobbys financiers et libéraux ont gagné, la suppression virale semble hors d'atteinte.
Les vagues vont donc s'enchaîner pendant des mois (pour rappel, Oxford a modélisé au moins 9 vagues d'ici 2022 avant éventuel ralentissement)
Les vagues vont donc s'enchaîner pendant des mois (pour rappel, Oxford a modélisé au moins 9 vagues d'ici 2022 avant éventuel ralentissement)
Nous sommes donc dans une situation d'extrême urgence qui va nous imposer la précipitation vers des vaccins auxquels on va prêter des espoirs erronés : étant des vaccins systémiques contre un virus à transmission respiratoire, ils ne stopperont pas les contaminations...
Ceci est déjà connu pour les vaccins anti-grippaux et déjà confirmé par les études pré-cliniques chez les macaques pour SARS-CoV-2.
Pour l'instant, seul ModeRNA a montré une réduction de la fréquence des formes sévères de COVID chez les vaccinés...
Pour l'instant, seul ModeRNA a montré une réduction de la fréquence des formes sévères de COVID chez les vaccinés...
Pfizer n'a démontré qu'une réduction des formes symptomatiques d'infection mais SANS réduction de la fréquence des formes sévères.
Nous ne savons donc toujours pas si ces vaccins protégeront efficacement les personnes les plus à risque de COVID sévère.
Nous ne savons donc toujours pas si ces vaccins protégeront efficacement les personnes les plus à risque de COVID sévère.
Les libéraux et lobbys financiers ne s'encombreront pas avec ces détails et mettront encore plus de pression pour lever les mesures sanitaires et relancer l'activité commerciale, culturelle...
Nous entrerons donc dans une phase encore plus périlleuse...
Nous entrerons donc dans une phase encore plus périlleuse...
Avec un virus qui continuera de circuler très activement dans la communauté, mais avec une part d'ASYMPTOmatiques de plus en plus grande au fur et à mesure que la vaccination avance !
Un des plus grands risques concernera les soignants : inclus dans les vaccinés prioritaires, ils seront donc confrontés à des patients fragiles alors qu'eux-mêmes seront donc plus fréquemment porteurs asymptomatiques/paucisymptomatiques du virus !
Les mesures barrières et protocoles sanitaires médicaux devront donc être fortement renforcés afin d'éviter que la COVID ne devienne, comme sa petite sœur (SARS de 2003), une maladie nosocomiale !
Pour conclure, il semble donc que l'on ait oublié une des victimes de cette pandémie : la politique de Santé Publique et médecine préventive française... Définitivement défaite !
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