Le Sanglot des Cigales est une oeuvre grandiose, simple mais cruellement humaine, remplie de personnages hauts en couleurs tous aussi géniaux les uns que les autres.
Une ode à l'entraide, aux amis, à la parole, à la confiance et au pardon.
Attention spoilers
Une ode à l'entraide, aux amis, à la parole, à la confiance et au pardon.
Attention spoilers

Sorry for my english-speaking followers, you are awesome guys, but I'm so bad at writting formal english...
I think the translation will be terrible but maybe you can give it a try
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Le déroulé de 3 tragédies familiales au sein d'un village aux secrets bien gardés mais surtout un récit humain, des personnages torturés et une mélancolie profonde qui s'en dégage en abordant des thèmes dur: l'abandon, la torture, le deuil, le divorce ou la violence...
Mais comme le dit si bien l'oeuvre elle-même:
"Il n'y a jamais eu de tragédie, rien que les hauts et les bas de la vie..."
Le destin n'a jamais été le facteur clé, mais il suit son cours et une fois lancé, rien ne peut l'arrêter.
"Il n'y a jamais eu de tragédie, rien que les hauts et les bas de la vie..."
Le destin n'a jamais été le facteur clé, mais il suit son cours et une fois lancé, rien ne peut l'arrêter.
Que dire de Mion et Shion finalement. Sûrement les meilleurs personnages de l'oeuvre.
Jumelles que tout semble opposer, elles ont défié le destin pour devenir des figures interchangeables qui pourtant reste humaine.
Des // formidables, une histoire touchante.
Jumelles que tout semble opposer, elles ont défié le destin pour devenir des figures interchangeables qui pourtant reste humaine.
Des // formidables, une histoire touchante.
Shion Sonozaki est sûrement mon personnage préféré d'ailleurs, sa fuite, sa PASSION, sa famille, Mion, sa chute, le Journal Intime de son Bonheur, mais aussi Kasai et les Hôjo.
Le traitement du personnage est parfait imo. Tout est là, Shion dépasse le cadre du perso.
Le traitement du personnage est parfait imo. Tout est là, Shion dépasse le cadre du perso.
Que dire de Rika, assise, au bord de la fenêtre, verre de vin à la fin, se tournant vers la Lune, tout doucement...
Sa condition, Hanyuu, Satoko, Takano, son désespoir, sa mort...
Sa condition, Hanyuu, Satoko, Takano, son désespoir, sa mort...
Un final très "Shoneny shonen" qui n'en reste pas moins jubilatoire mais aussi ponctué d'une mélancolie profonde, en témoigne la victoire de Mion sur Okonogi et la fuite de Takano.
"J'-- J'aime bien les gages du clubs...."
"J'-- J'aime bien les gages du clubs...."
Tout comme il n'y a ni tragédie ni happy end, il n'y a pas de méchant ou de gentil dans higurashi. Seulement des gens qui se trompent, qui ne pardonnent pas, qui ont peur et qui ne parlent pas. Dans un monde d'adulte où tout le monde semble se donner le pouilleux sans réfléchir.
Higu commence et se termine avec des jeux.
Le jeu est vraiment la pierre angulaire du titre.
Avec les jeux, on rit, on pleure, on se rapproche, on partage.
Et pourtant, les jeux sont cantonnés à leur rôle enfantin dans un monde brutal.
Le jeu est vraiment la pierre angulaire du titre.
Avec les jeux, on rit, on pleure, on se rapproche, on partage.
Et pourtant, les jeux sont cantonnés à leur rôle enfantin dans un monde brutal.
C'est ptet candide comme vision, mais j'en suis convaincu.
La bataille de pistolet à eaux est l'un des meilleurs chapitre de l'oeuvre d'ailleurs.
Passer à côté du SOL, c'est passé à côté de ça.
C'est se conforter dans la vision d'un monde uniquement froid.
La bataille de pistolet à eaux est l'un des meilleurs chapitre de l'oeuvre d'ailleurs.
Passer à côté du SOL, c'est passé à côté de ça.
C'est se conforter dans la vision d'un monde uniquement froid.
Le traitement d'Oishi au cimetière lorsqu'il rencontre Akane et Shion juste après avoir eu la confirmation que sa haine envers les Sonozaki n'a pas de fondement est poignante de sincérité.
Tout comme la fameuse scène du tome 6.
Après son récital, Keichii décharge Rena de ses propres péchés aussi durs soient-ils, et pourtant, tout le tome, j'ai eu ce malaise, ce sentiment que ce n'était pas la solution....
Après son récital, Keichii décharge Rena de ses propres péchés aussi durs soient-ils, et pourtant, tout le tome, j'ai eu ce malaise, ce sentiment que ce n'était pas la solution....
Cette fin du tome 6 d'ailleurs, quelque chose que j'ai toujours voulu voir dans une oeuvre de fiction, un doigt d'honneur pointé sur le lecteur qui voit le tome se terminer sur un trip sous acide jouissif à souhait.
(Je vais m'acheter un zippo)
(Je vais m'acheter un zippo)
Un récit qui dialogue constamment avec son lectorat d'ailleurs, ce dernier, simple spectateur ou acteur, n'en sera que plus satisfait si il prend part à la résolution des énigmes proposées par R07.
Que dire sur ces merveilleux chapitres et indices où cette illusion de choix qui rentre en ambivalence avec les propos sur le destin mais qui surtout fait réfléchir sur la pertinence de ces choix.
Vous irez forcément checker la boite verte, un jour ou l'autre...
Vous irez forcément checker la boite verte, un jour ou l'autre...
Comment passer à côté de la traduction EXEMPLAIRE de @pbsaffran, profondément personnelle mais qui transpire la passion par tout les pores.
Elle sublime Higurashi, tout simplement.
RIEN QUE LE PUTAIN DE TITRE EST FABULEUX.
"Le SANGlot des Cigales" , c'est une merveille.
Elle sublime Higurashi, tout simplement.
RIEN QUE LE PUTAIN DE TITRE EST FABULEUX.
"Le SANGlot des Cigales" , c'est une merveille.
Mais Higu, c'est aussi l'histoire, l'histoire des petits villages, d'une culture, d'un patrimoine et de traditions.
Des villages oubliés dans un monde qui va aujourd'hui très vite.
Mais sûrement l'une des réelles conditions pour accéder au vrai bonheur
Des villages oubliés dans un monde qui va aujourd'hui très vite.
Mais sûrement l'une des réelles conditions pour accéder au vrai bonheur
Le vrai bonheur pour Higu, il s'obtient avec les autres, en partageant les joies, les malheurs, les fiertés et les faiblesses. Un partage qui ne peut se faire dans nos villes bondées.
Mais le bonheur s'obtient aussi par le pardon.
On ne vit pas avec ses tourment, c'est impossible.
Mais tout le monde est sujet à des tournants plus ou moins douloureux.
La rédemption est un noble combat, il n'y a pas de honte à avoir surtout si vous voulez réellement changer.
On ne vit pas avec ses tourment, c'est impossible.
Mais tout le monde est sujet à des tournants plus ou moins douloureux.
La rédemption est un noble combat, il n'y a pas de honte à avoir surtout si vous voulez réellement changer.
Difficile d'être exhaustif avec une centaine d'heure de lecture derrière moi, je conclurai mon ressenti ici.
Y'a vraiment de quoi écrire un bouquin, plusieurs même. Mais votre serviteur n'est pas là pour ça.
Il veut juste faire passer la soul.
Y'a vraiment de quoi écrire un bouquin, plusieurs même. Mais votre serviteur n'est pas là pour ça.
Il veut juste faire passer la soul.
J'ai vraiment rien à reprocher à Higu, tout comme je n'ai rien à reprocher à Evangelion à Punpun, à Madoka ou à BR.
Pour moi c'est une oeuvre parfaite.
Pour moi c'est une oeuvre parfaite.
Higu est arrivé à me faire sortir d'un certain pessimisme lancinant qui me tourmente depuis quelques années maintenant et c'est sûrement ça finalement qui me pousse à lire de plus en plus.
A vous maintenant d'aller marcher pendant un moment orange, à l'heure du sanglot des cigales sur les sentiers d'Hinamizawa, vous ne le regretterez pas.
(Mais si vous êtes là vous vous êtes spoilé c'est dommage)
Le voyage en vaut la chandelle, sincèrement, y'a la clim en plus.
(Mais si vous êtes là vous vous êtes spoilé c'est dommage)
Le voyage en vaut la chandelle, sincèrement, y'a la clim en plus.
Je vous remercie d'avoir lu ce fil.
Je remercie sincèrement chaque personne ayant de près ou de loin participé à ma lecture.
@PMaisetti @CanibalSuicune @brincedelu1 @Thanaryss
Désolé pour les mentions mais vous méritez
Je remercie sincèrement chaque personne ayant de près ou de loin participé à ma lecture.
@PMaisetti @CanibalSuicune @brincedelu1 @Thanaryss
Désolé pour les mentions mais vous méritez
