#Thread La ville de Lyon souhaite faire passer le nombre d’ouvertures dominicales à par an.

Cette décision est motivée par plusieurs raisons, notamment la défense des petits commerces, et se fait avec la concertation des différents acteurs. 1/18

Petit rappel sur l’organisation des ouvertures dominicales :

Chaque année, un arrêté municipal est émis après avis du conseil municipal pour fixer les dates des dimanches qui feront l’objet d’une dérogation au repos dominical des salariés l’année suivante. 2/

Le nombre de ces dimanches ne peut excéder 12, mais est laissé à la libre appréciation des communes. (8 à Lille, 7 à Bordeaux, 3 à Grenoble).

Pour 2021, nous avons pris la décision de passer de 12 à 7, en se concentrant là où l’affluence est la plus importante 3/

Cette décision semble susciter des réactions notamment critiques, mais illustre également l’absence de capacité (ou de volonté) de certains courants à prendre du recul sur l’ouverture dominicale et notamment ses impacts réels sur nos commerçants. 4/ https://twitter.com/poliver69/status/1332254512027930630

L’arbitrage de la réduction du nombre de dérogations au repos dominical a été pris au regard de données qui nous ont conduit à favoriser la réduction du nombre de dimanches ouverts de 12 à 7.

Quelles sont-elles exactement ? 5/

Ouvrir le dimanche est plus difficilement rentable

Notamment dû à l’obligation de verser aux salariés une rémunération au moins égale au double du salaire habituel.

Seulement 8% des commerces sondés ouvraient les 12 dimanches ! 6/

Une grande partie des petits commerces n’a pas les moyens de suivre cette tendance adoptée en 2016 (12 dimanches par an).

A contrario de grandes enseignes plus aptes à supporter les frais de ces réouvertures, déséquilibrant les rapports de force de notre économie locale. 7/

Si l’idée pouvait apparaître "louable", elle creuse en réalité un fossé entre nos petits commerçants et les grandes enseignes.

Nous souhaitons être les garants de l’économie locale et du tissu commerçant de la ville de Lyon, cette mesure va dans le sens de cet équilibre. 8/

- De plus un recul sur le bilan des ouvertures dominicales indique qu’une bonne partie des ventes réalisées le dimanche se font pour l’essentiel au détriment des ventes les autres jours de la semaine, avec un impact faible, voire nul ou négatif selon les cas sur l’emploi... 9/

- Le travail le dimanche impacte négativement la vie familiale et amicale des salariés concernés.

La perte liée au travail le dimanche est loin d’être systématiquement récupérée, d’autant plus qu’il va souvent de pair avec le fait de travailler le samedi ou en soirée. 10/

Cet impact est d’ailleurs loin d’être négligeable , + de 53% des commerces qui n’ont pas souhaité ouvrir ces dimanches l’ont fait pour des motifs de préservation de leur vie familiale.

Protéger la famille c'est aussi assurer un juste équilibre entre travail & vie sociale. 11/

Nous ne pouvons là encore abonder dans le sens d’une décision qui fragiliserait de manière importante le cadre de vie des commerçants et de leurs salariés.

Nous ne souhaitons pas favoriser un alignement vers le bas des conditions de travail. 12/

Il va de soi que les commerces qui bénéficient d’une dérogation permanente pourront bien sûr continuer à ouvrir normalement le dimanche.

Notre arbitrage pour un rééquilibre en faveur des petites enseignes ne porte pas sur ces secteurs d’activités particuliers. 13/

Il est également normal de se poser la question de l’opportunité de cette mesure au regard de la situation économique et sanitaire

Mais là encore, elle nous est apparue être un arbitrage pragmatique par de nombreux indicateurs. 14/

La baisse actuelle de fréquentation des magasins rend encore moins rentable l’ouverture dominicale des petites enseignes.

Cela c’est d’ailleurs observé durant les soldes d’été où de nombreux commerces n’ont pas ouvert malgré la volonté de rattrapage économique. 15/

La question du choix des 7 dimanches a été également faite en lien avec les demandes exprimées auprès des commerçants lors de l’enquête municipale pour cibler les dimanches qui génèrent les plus gros chiffres d’affaires.

Notamment les veilles de fêtes de fin d’année.
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Nous avons ainsi maintenu les dimanches plébiscités

De la même manière nous avons saisi les organisations professionnelles sur cette question et reçu des avis favorables, notamment de la #CCI et du #MEDEF.

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Cette mesure va donc dans le sens d’une préservation de la vie sociale & d’un meilleur équilibrage entre nos petits commerces & nos grandes enseignes

Nous faisons le choix d’une économie solidaire et assumons la préservation de notre tissu de petites enseignes. 18/18

@Economie_EELV @ElusEELVLyon @ecolosgrandlyon