Déroulé- Tribune 
Chasse à courre, fourrure et corrida : pour la civilisation, même combat
Ce sont les trois activités le plus attaquées par les animalistes. Elles subissent les invectives et les accusations les plus abstraites et mensongères.

Chasse à courre, fourrure et corrida : pour la civilisation, même combat
Ce sont les trois activités le plus attaquées par les animalistes. Elles subissent les invectives et les accusations les plus abstraites et mensongères.
Moins importantes économiquement que les autres activités des mêmes branches, elles paraissent marginales. Mais la violence des attaques menées contre elles est le reflet de l’importance pour notre culture et de la barrière fondamentale qui retient l’idéologie antispéciste.
De même que cette idéologie ne souhaite pas améliorer la condition d’élevage ou de domestication mais les abolir, elle ne cherche pas à améliorer notre relation avec les animaux mais à la supprimer pour mieux expulser l’Homme de la nature.
Or ces trois activités sont le rappel essentiel de l’histoire de l’Homme dans la nature et des premiers temps de l’espèce humaine, véritables archétypes collectifs et liens de mémoire, elles sont des actes culturels.
La chasse à courre est une forme d’humilité dans la nature qui oblige l’Homme à déployer d’immenses moyens pour un seul animal. Elle rappelle le premier besoin vital de l’humanité : chasser pour se nourrir en mobilisant sa communauté
Elle est le rappel de l'une de nos premières entreprises de domestication d'espèces, celle qui donnera le chien qui use encore de son instinct de chasseur. Elle établit une organisation humaine et pratique contenue dans un moment précis, miroir de notre qualité d'être sociaux
La fourrure est le premier habit de l’Homme, la première valorisation animale après la viande. Elle s’est adaptée, a traversé les siècles et a engendré des nouvelles domestications tout en gardant un lien avec la régulation des espèces sauvages.
Passant du dos des premiers Hommes aux ateliers les plus haut de gamme, elle est également un objet de la mémoire longue et du travail des biens naturels en soulignant la préciosité de ceux-ci: respectée, elle se transmet comme un objet symbolique.
La corrida est l’inverse des accusations sur la "cruauté" qui, elle, est gratuite et lâche par définition. La corrida est un acte non gratuit et courageux où l'Homme peut perdre : c’est un combat. Une confrontation entre l’Homme et la force de la nature animale.
Dans une arène on assiste à la représentation d’une antique scène où l’Homme s’est battu pour sa survie, tout en la mettant en jeu. Il peut triompher par la ruse et par l'outil, le fruit de la technique qui lui a permis un saut qualitatif historique.
Ces trois activités sont des actes culturels qui nous relient aux temps immémoriaux, les protéger et les maintenir c’est conserver une dimension historique à notre culture, nous rappeler de ces premiers moments de la communauté humaine. Les oublier, c'est nous déraciner.