THREAD : un fait divers qui aurait du faire la Une de la presse spécialisée LGBT a été sans surprise, passé sous silence. Les victimes, pourtant très actifs sur les réseaux sociaux, s'autocensurent pour ne pas "stigmatiser" mais surtout pour ne pas être accusé "d'islamophobe".
Début octobre, une équipe de production décide de tourner à Givors, prés de Lyon. Pour ceux qui connaissent comme moi cette ville, savent que cette ville a une très forte population maghrébine et musulmane, l'insécurité est un problème et l'homosexualité n'est pas très tolérée
Les Engagés est une web-série réputée dans la communauté LGBT. Elle est produite par France Télévision et diffusée sur France TV Slash. C'est une série militante qui a obtenue des critiques dithyrambiques dans Le Monde, Les Inrocks, Télérama... Le tournage se concentre sur Lyon
L'équipe de production décide de faire passer un casting avec l'accord de la municipalité au sein de la MJC. L'équipe, sachant la sensibilité du sujet abordé omet de préciser qu'il s'agit d'un sujet LGBT & pour mieux amadouer une certaine population, parle de "violence policière"
Le conseiller d'opposition RN @AntoineMellies s'était offusqué que l'on fasse passer un casting au sein de la MJC parlant de "violences policières". La production a sciemment dissimulée qu'il s'agissait d'une web-série LGBT pour éviter de froisser quelques sensibilités.
L'équipe a eu la bonne idée de tourner dans une cité chaude de Givors, les Vernes. Cette cité est réputée pour être ultra violente, elle fait régulièrement la Une de la presse locale. Ils ont été reçu comme il se doit.
Ils ont été caillassée et visée par des insultes homophobes
Ils ont été caillassée et visée par des insultes homophobes
Des véhicules ont été dégradés, pare brise brisé, Toute l'équipe à du battre en retraite et cessé le tournage. Ils ont cru qu'en amadouant avec un sujet sur les violences policières cela passerait. La réalité est plus prosaïque. Les agresseurs ont filmé l'agression.
Cette équipe de production croyait naïvement qu'avec des médiateurs de la production cela arrangerait les choses, ils ont été servi et l'humiliation a été cuisante. Une approche intersectionnelle qui s'est confrontée à une réalité que je dénonce depuis des années.
Pourtant, la municipalité portée Mohamed Boudjellaba (divers gauche) assure qu'elle aurait fait un travail en amont pour prévenir ce genre d'incident. Manifestement, sans résultat. Un aveu d'échec assez révélateur que tant tentent d'occulter pour des raisons idéologiques.
Vous n'en avez pas entendu parler ? C'est normal. La production aurait donné pour consigne de ne pas en parler publiquement pour ne pas faire de vague ce qui pourrait contribuer à la stigmatisation des jeunes de banlieues et à nourrir l'islamophobie.
La production n'a pas déposée plainte. l'agression à eu lieu un vendredi matin, la production contacté par Le Progres n'avait toujours pas déposé plainte le mardi suivant. Pour une web-série qui aborde les questions d'homophobie, c'est assez cocasse mais pas si surprenant.
Mais pourquoi personne n'en a parlé ? Pourquoi aucune presse LGBT n'a abordée cette agression ? Tout simplement parce que nous cochons des mots clefs interdits : banlieue, quartier défavorisé, islam, maghrébin, homophobie religieuse. L'accusation d'islamophobie force au silence
Heureusement, Le Progrès a fait un excellent travail. Ils sont retournés sur les lieux de l'agression pour comprendre les motivations. Vous allez voir, c'est sans appel.
« Le sujet des lesbiennes et des gays, c’est mal vu ici »
« Le sujet des lesbiennes et des gays, c’est mal vu ici »
Deux lycéennes affables - l’une voilée, l’autre non. Ces violences ne les ont pas étonnées. « Tourner ici une série sur l’homosexualité, même pas la peine d’y penser : ça provoque direct ! C’est mieux de le faire à Lyon », juge l’une d’elles, approuvée par sa camarade.
"On est musulmans et pour toutes les religions, l’homosexualité… ", souffle l’un d’eux, sans terminer sa phrase. « Les gens peuvent être homos mais ils n’ont pas à le montrer », enchaîne son ami : « Tourner une série sur les gays ? À la limite à Givors centre, et encore… »
Le maire a saisi le @prefetrhone délégué de la sécurité. Un minimum.
Pour le reste, mon tweet épinglé prouve encore une fois qu'il y a des escrocs qui luttent contre l'homophobie d'une manière géométrique en invisibilisant ces violences systémiques.
FIN https://twitter.com/Mehdi_Aifa_AJR/status/1137734764176248833?s=20
Pour le reste, mon tweet épinglé prouve encore une fois qu'il y a des escrocs qui luttent contre l'homophobie d'une manière géométrique en invisibilisant ces violences systémiques.
FIN https://twitter.com/Mehdi_Aifa_AJR/status/1137734764176248833?s=20