[THREAD] Vers une rupture du cessez-le-feu entre le Maroc et le polisario ?

Intervention militaire ou statu quo : enjeux et perspectives.

#PolisarioTerrorists

— Durant l’automne 2020, le polisario a multiplié ses provocations à l’égard du Maroc .

Le Secrétaire Général de l’ONU relevait dans son dernier rapport :

- 57 violations majeurs
- +1000 violations individuelles

toutes commises par les terroristes du polisario. https://twitter.com/crl_johnson/status/1312475048465231873

— La résolution 2548 [31/10/2020] du Conseil de Sécurité de l’ONU fut largement en faveur du Maroc.

Le polisario, hostile à cette résolution, a alors accru ses exactions.

L’organisation terroriste parrainée par l’algérie cherche le conflit armé.

#PolisarioTerrorists

— Rappel des faits : le polisario entrave et endommage la route commerciale de Guerguerate depuis plus d’un mois.

Le Maroc est empêché d’exporter par ce chemin ;

la Mauritanie subit une crise car elle ne peut plus s’approvisionner.

#PolisarioTerrorists

— De nombreux Marocains encouragent les Forces Armées Royales à répondre aux provocations par la force.

Est-ce un choix judicieux ? Est-ce l’unique option Marocaine face à ce groupuscule terroriste ?

— Exposé général simplifié des trois pays concernés par le conflit.

Le Maroc : a + ou - résisté aux répercussions économiques du Covid19. L’industrie a massivement et très rapidement repris.

Le Maroc est relativement équilibré [paix sociale, sécurité, suffisance alimentaire, économie diversifiée, IDE croissants, ascension économique...].

L’algérie : opaque sur ses chiffres Covid19. Des investissements militaires massifs.

Crise économique accentuée par la chute du cours pétrole ; crise sociale depuis + d’un an à l’image du Hirak. Perspectives d’avenir peu ambitieuses.

La Mauritanie : Bilan humain correct vis à vis du Covid19. Des répercussions économiques toutefois importantes. Accentuées par le blocage de Guerguerat.

Petite démographie [5M d’habitants]. Armée faible, dépendance vivrière à l’égard du Maroc. Économie stagnante.

— Le Maroc est la seule partie aspirant à l’équilibre social et au développement économique.

Le Royaume en est arrivé là car il a connu une relative prospérité post-2001.

La « paix » est essentielle pour le développement Marocain.

— Le Maroc a-t-il intérêt à faire usage de la force contre le polisario ?

Le polisario ne serait-il pas qu’un satellite téléguidé depuis Alger ?

Une réaction militaire Marocaine : n’est-ce pas précisément ce qu’attend l’algérie pour légitimer son intervention militaire ?

— Le Royaume a retenu les leçons des Années de plombs.

Nul doute qu’en cas d’escalade militaire, une guerre d’usure s’installera.

Quelle position le Maroc adopte-t-il depuis 2001 ? Quelle position devrait-il adopter dans le présent contexte ?

— Diplomatie : fer de lance de la vision royale.

Sous le règne du Roi Mohammed VI, le Maroc rend copie quasi-parfaite sur le dossier Sahara.

Plan d’autonomie, développement économique exceptionnel du Sahara, retour dans l’Union Africaine, ouvertures consulaires...

— Comment réagir aujourd’hui ?

Tout d’abord, il faut mesurer l’ampleur réelle des événements.

Ces gesticulations du polisario ont lieu chaque années à l’occasion de la résolution annuelle du Conseil de Sécurité.

Chaque année, ils retournent gentiment en algérie.

De même, les exactions du polisario n’ont aucune répercussion concrète :

- la souveraineté Marocaine demeure intacte ;
- l’économie de la région du Sahara est croissante chaque année.

NB : Le laisser-faire à Guerguerat n’est pas une négligence.

— Le recours à la force armée : seule option Marocaine ?

Non. Nous le découvrirons en temps voulu. Rien n’empêche le Maroc d’intervenir autrement que par la force armée.

— Quels outils juridiques ?

L’accord militaire 1 consécutifs au cessez-le-feu de 1991 est obsolète.

Le cessez-le-feu, n’ayant pas été signé directement entre les parties, ne tient en réalité qu’à un fil. L’arsenal juridique Marocain n’est que très peu fourni.

— Légitime défense : dans quelles conditions ?

Le Maroc n’a pas oublié Gdeim Izik en 2010. Les erreurs ne seront pas reproduites.

Le Royaume devrait se tenir au principe de proportionnalité.

— Un potentiel conflit de grande ampleur aux portes de l’Europe ?

Ça ne ferait évidemment pas les affaires des États européens [flux migratoires, instabilité des partenaires économiques...].

— Conflit du Haut-Karabagh : un exemple à suivre ?

L’Arménie occupait 20% du territoire azerbaïdjanais. L’option militaire de l’Azerbaïdjan était légitime.

Le polisario n’occupe aucun territoire Marocain. Comment le Maroc pourrait-il légitimer l’option militaire ?

Comment une offensive militaire sur des terroristes déguisés en civils serait-elle perçue ?

L’établissement militaire du polisario à l’Est du dispositif de défense constitue effectivement une menace.

Ceci dit, l’usage de la force serait-il proportionnel à ces menaces ?

— Actualité autour du polisario : sensationnalisme ou réel danger ?

La propagande des terroristes du polisario financée par l’algérie n’est aucunement fructueuse.

Une réaction militaire Marocaine face aux gesticulations éphémères du polisario serait-elle judicieuse ?

— Le Maroc joue une carte décisive vis à vis de Ceuta et Melilla contre l’Espagne .

Cette manœuvre ne mériterait-elle pas + d’attention de la part des Marocains ?

L’actualité au Sud du pays ne doit pas confisquer notre pragmatisme. Il faut sang froid garder.

— Le temps joue en faveur du Maroc . Le Royaume a l’avantage du terrain.

Dans cette configuration, ce n’est pas au Maroc de lancer les hostilités militaires.

Le temps joue contre l’algérie. Déclencher la guerre, c’est offrir une issue de fortune à ce cancer régional.

— Le Royaume n’avance pas au hasard. Des conditions préalables doivent être retenues avant d’envisager le conflit armé.

En l’état, ce « statu quo » dissimule une réalité largement en faveur du Royaume.

Patience et confiance. Le Maroc est à la hauteur des enjeux.