Aujourd’hui il est impossible de faire 24h sans recourir à leurs services,ils affolent les compteurs en bourse, ils grandissent encore plus chaque jours, records sur records , bref GAFA, GAFAM ou NATU, les nouveaux maîtres du monde ? Venez on en parle

Petit thread

Acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon, auquel est parfois adjoint Microsoft, les GAFA(M), entreprises stars de la Silicon Valley californienne, ont envahi notre quotidien. Et Devinez quoi , Elles ont même fait des petits avec les NATU pour Netflix, Airbnb, Tesla et Uber

C’est incroyable mais Ces entreprises ont su renouveler au 21ème siècle le mythe américain des chercheurs d’or ou de pétrole devenus milliardaires en quelques coups de pioche. Et oui, une fois de plus ,American peoples are at the origin of things
Pour ça que je les aime bien

Ces start-ups , très souvent créées dans un garage(oui ,dans un garage,vous avez bien lu ) sont ainsi devenues les plus grandes capitalisations boursières mondiales, et leurs patrons, des références iconiques de l’entrepreneur à succès.

A titre d’exemple , Apple vaut quelque chose qui tourne autour des 2000 Milliards $ et Elon Musk est certainement le patron le plus populaire au monde à l’heure où je vous parle. C’est mon préféré d’ailleurs :) , Jeff Bezos est quant à lui l’homme le plus fortuné de la planète

Bref,vous l’aurez compris,ça n’a rien d’une plaisanterie,Les chiffres sont ahurissants.
Pourtant ces entreprises sont de + en + décriées pour leur mainmise tentaculaire sur l’économie mondiale et leur pratique de corsaire fiscal. Elles menaceraient même la souveraineté des Etats.

Ces entreprises ont parfois à peine 20 ans (Facebook a été créé en 2004 et Google en 1998) et pourtant la capitalisation de chacune d’elles flirte avec les 1 000 milliards de dollars.on a une Capitalisation Boursière moyenne qui tourne autour de 1350 Milliards $

Avec une Cap.boursière cumulée de 6775 Milliards environs , si les Gafam formaient un pays ,ils seraient le 3e pays le plus riche du monde derrière les US et la chine , eh oui vous avez bien lu , le 3e pays le plus riche ! Mais bon ...

Pourquoi un tel engouement des investisseurs ? (Oui je sais que plusieurs parmi vous ont cette question en tête depuis longtemps ) Enfin c’est simple ,parce que ces entreprises sont au cœur des nouvelles économies numériques.

Or, dans ce nouveau modèle d’activité le terrain de jeu n’est pas national, il est immédiatement mondial et le leader rafle la mise en anéantissant du même coup toute la concurrence. Conséquence, les chiffres deviennent vertigineux par rapport aux entreprises traditionnelles.

Ainsi, Google concentre à lui seul 90 % des requêtes sur internet dans le monde. YouTube, le diffuseur de vidéo sur internet (racheté par Google en 2006 pour seulement 1,65 milliard de dollars à l’époque) est vu bien plus que n’importe quelle chaîne de télévision :

chaque jour, plus d’un milliard d’heures de vidéos sont ainsi visionnées. Quant à lui, Facebook totalise plus de 2,3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels début 2019. J’ai pas les chiffre en ce qui concerne 2020 mais bon , l’essentiel est que vous ayez une idée de la chose ;)

Pour utiliser ces services, les Cteurs passent majoritairement par leur téléphone portable et c’est vers ceux de Apple qu’ils se tournent le plus en valeur ,fin 2017, 51 % de l’argent consacré à l’achat d’un portable s’est porté sur un iPhone.
Eh oui,j’étais dans ces 51% :)

Ce sont donc de vrais monopoles qui sont nées. Et c’est là le problème justement !
En effet,Les cartels ou les monopoles ne permettent pas une optimisation des prix de marché : sans concurrent, on peut fixer un prix de vente supérieur pour ses produits et se constituer une rente.

Pourtant, Google est gratuit tout comme Facebook. C’est là l’illusion entretenue par ces entreprises de la nvelle économie numérique : elles ne semblent pas vendre véritablement de new produits mais servir plutôt d’interface,la preuve avec leurs CA de dizaines,de centaines de Mds

Bref , laissez moi vous dire que si c’est gratuit, c’est que le produit c’est vous . Qu’est-ce que cela signifie ? Que ces entreprises se nourrissent de l’analyse et de la revente de vos données, c’est-à-dire de vos choix, vos goûts, de vos centres d’intérêts quand vous utilisez

leurs services (recherche sur internet, réseaux sociaux, etc.). Ils peuvent ainsi définir + finement votre profil de Cteur et se faire rémunérer en proposant aux entreprises des liens publicitaires internet ayant un impact commercial plus efficace

qu’un simple panneau publicitaire au bord de la route. Etant alors dans une situation de monopole, ils peuvent imposer aux entreprises de l’ « ancienne économie » leur tarif pour accéder à ces nouveaux panneaux publicitaires numériques à l’efficacité décuplée.

Ils peuvent même proposer en tête de gondole leurs propres produits, reléguant les autres concurrents au fin fond des rayonnages de leur supermarché numérique. Incroyable non ? Eh bien c’est comme ça !

On se souvient ainsi que Microsoft vendait avec le système d’exploitation Windows, celui qui équipe 90 % des ordinateurs dans le monde, son propre logiciel de navigation internet Explorer, sans laisser un quelconque choix à l’utilisateur.

C’est maintenant au tour d’Apple ou de Google (avec son système d’exploitation Android) de réaliser ce tour de passe-passe avec les téléphones .

Pour les autres concurrents, comment alors accéder aux clients pour proposer leurs services ou leurs produits sans se plier aux exigences de ces nouveaux champions numériques ? Vous connaissez la suite ...

Si seulement l’insolente santé financière de ces entreprises profitait à l’ensemble de l’économie, leur développement contribuerait à construire des sociétés plus inclusives. Mais leurs pratiques d’optimisation fiscale ne permettent pas à l’ensemble de la population de bénéficier

pleinement de cette révolution technologique. On va faire un peu de fiscalité , Prenez un café And Stay focus , je m’explique :

En effet, les services vendus étant dématérialisés, ils sont difficiles à localiser ou facilement vendables depuis n’importe quel pays.

Les GAFA vont donc faire remonter leur chiffre d’affaires vers des pays avec un faible taux d’imposition. Ainsi, le bénéfice sur une vente à un client français ne sera pas imposé à 33 1/3% qui est le taux d’impôt sur les sociétés en vigueur en France ;

mais ce taux passe à 12,5 % si le siège de la société est en Irlande. C’est justement le cas de Google, Apple ou encore Facebook qui profitent de ce qui a été surnommé le « Double Irish » pour souligner que l’implantation en Irlande n’était qu’une doublure.

Pour éviter ce dumping fiscal, certains Etats de l’UE souhaitaient taxer ces entreprises en fonction du lieu où est réalisé leur chiffre d’affaires. Mais plusieurs pays s’y sont opposés car, soit ils sont les gagnants du système actuel comme l’Irlande, soit ils craignent des

mesures de rétorsions, comme l’industrie automobile allemande. C’est une mesure fortement soutenue par le ministre de l’Economie français, Bruno Le Maire . Il s’en ai suivis le chapitre sur la Taxe GAFA , Mais bon bref , on va pas rentrer dans ce débat .

Vous l’avez certainement constaté , De nombreuses voix se sont élevées pour réguler l’activité des GAFA,voire les démembrer pour position dominante abusive.Pourtant,la mondialisation et la nature fluide des activités numériques ont rendu + compliquée la prise d’une telle decison.

La mise en compétition des Etats entre eux pour attirer sur leur sol des entreprises pourvoyeuses d’emplois, ne permet pas facilement de trouver un accord impliquant de nombreux pays. C’est un vrai problème de fond qui se problème là

Il y a quelques années, chacun des GAFA disposait de son propre marché : la publicité sur les recherches pour Google, sur les réseaux sociaux pour Facebook, l’e-commerce pour Amazon et les produits électroniques pour Apple.

Mais il semblerait que ce temps soit révolu puisque les quatre géants du numérique débordent à présent de leurs secteurs initiaux où ils étaient pourtant en quasi-monopoles. Les services bancaires sont par exemple l’un des nouveaux secteurs où les GAFA se font concurrence.

Services de paiement, offre de comptes courants, cartes de crédit, et même, une cryptomonnaie mondiale : les GAFA regorgent d’inventivité pour se positionner sur le secteur financier. Mais ce n’est pas tout, le streaming, les objets connectés, la santé, etc.

Vois l’aurez remarqué , les GAFA se diversifient, quitte à se faire concurrence sur de mêmes activités.

Mais il ne faut pas non plus négliger la concurrence et la lassitude des consommateurs. Dans l’économie numérique, un empire peut se détruire aussi vite qu’il s’est imposé. Souvenons-nous de la suprématie du finlandais Nokia ou du canadien Blackberry dans les années 2000.

Une rupture technologique ou un nouveau positionnement marketing peut rebattre les cartes. Et c’est vers l’Extrême-Orient que les yeux se tournent avec les BATX pour Baidu, Alibaba, Tecent et Xiaomi, géants de la « high tech » chinoise.

Ainsi, Baidu est le moteur de recherche chinois avec 60 % de part de marché dans un pays dont la population s’élève 1,4 milliard de personnes.
Géant de l’e-commerce,Alibaba est, lui, l’Amazon chinois. Loin de se restreindre au marché chinois, Alibaba a ouvert sa plate-forme aux

Tecent est un peu le Facebook asiatique avec les messageries QQ ou WeChat. Mais il est aussi très présent dans la musique en ligne et les jeux vidéo. Il a d’ailleurs pris 5 % du capital d’UbiSoft, fleuron français dans le domaine, en mars 2018.

Enfin, Xiaomi est un concurrent d’Apple puisque l’entreprise entend offrir des smartphones de qualité technologique similaire mais à des prix 2 à 3 fois moins élevés. Elle est le 4e vendeur mondial de smartphones (en unités vendues) derrière Samsung, Huawei et Apple au Q2 2020.

Pour en savoir plus sur ces BATX , je vous conseille de jeter un coup d’œil sur ce thread que j’avais fais sur le sujet il y a quelques temps : https://twitter.com/dow_jones2/status/1290609821239173121?s=21 https://twitter.com/dow_jones2/status/1290609821239173121

Vous l’avez remarqué , ces géants américains ont marqué la révolution; mais au delà ,ils sont devenu la cause d’un véritable problème d’ordre sociétal . Mais sans faire attention, ils devienennt chaque jour + "gros" au point d’être considéré aujourd’hui comme "to big to jail "

Reste un constat inquiétant : la faiblesse des positions européennes dans ces domaines, dont les entreprises numériques sont davantage les cibles de ces ogres américains ou chinois, que les futurs Airbus de nos économies.

Fin.