Aujourd’hui, j’ai pu voir le « Metropolis » de Rintaro au cinéma.
Merci @CinemaLeBrady !
Ce fut mon premier DVD il y a pas loin de 18 ans, l’émotion était donc la...
Quel régal, je l’aime beaucoup ce film !
Merci @CinemaLeBrady !
Ce fut mon premier DVD il y a pas loin de 18 ans, l’émotion était donc la...
Quel régal, je l’aime beaucoup ce film !
J’ai toujours été perturbé par ce mélange 2D - 3D, la 3D étant surtout utilisée pour des décors ou des véhicules.
Et pourtant... c’est un choix esthétique qui fait sens.
Et pourtant... c’est un choix esthétique qui fait sens.
mélange des genres et oppositions sont la thématique principale du film: cohabitation humains-robots, architecture datée pour récit futuriste, BO jazzy-histoire SF (des choix qui font penser à Cowboy Bebop), ou persos évoquant Tezuka alors que le récit est très sombre.
Ces mélanges peuvent paraître déroutant mais le film est très bien équilibré, cohérent, et tous ces agglomérats esthétiques et techniques lui donnent une patte assez unique. Je dirai même qu’il vieillit bien.
Les drames intimes vécus par nos protagonistes sont touchants(deuil, amour filial, paternel ou romance), et chaque perso, même le plus insignifiant, à un background clair et profond. Leur destin a chacun n’en est que plus tragique.
Les citations et références au film de Fritz Lang sont claires (dès ce début de film en N&B), et passent par les decors, les plans larges et l’utilisation de la plongée et de la contreplongée.
Le propos du film est limpide : la tour de Babel est évoquée, cette Ziggurat symbolise le pouvoir des puissants sur leurs semblables. Les robots sont la plèbe, des outils sacrifiables, destinés à effectuer les pires tâches avec pour seul paiement un destin funèbre.
Un film sombre, d’une richesse folle, qui mérite sa place au panthéon des grands films de SF.