Pour comprendre le profond malaise de la société Libanaise, il faut prendre du recul et lire cet article éclairant de Jean-Pierre Sereni publié sur @OrientXXI.
On y apprend sans surprise qu'un montage financier insensé est à l'origine de leurs malheurs.
https://orientxxi.info/magazine/le-pitoyable-effondrement-du-miracle-financier-libanais,3469
On y apprend sans surprise qu'un montage financier insensé est à l'origine de leurs malheurs.

Sans surprise aussi, on apprend que la personne à l'origine de ce montage financier désastreux est un ancien banquier privé de la banque Merrill Lynch, qui fut placé à la tête de la banque centrale du #Liban.
Il fut donc cocasse de voir hier qu'un autre ancien banquier privé se pavana dans les rues du Liban pour critiquer la situation du pays et pour s'ingérer dans les affaires d'un pays souverain.
#Macron

Le montage financier en question est quasiment une pyramide de ponzi digne de Bernard #Madoff.
Pour attirer des dollars dans le pays, le fameux banquier central proposait des taux d'intérêts à 10%, qui sont passés ensuite à 13% !!!
Pour attirer des dollars dans le pays, le fameux banquier central proposait des taux d'intérêts à 10%, qui sont passés ensuite à 13% !!!
En même temps que le banquier central fait rentrer de l'argent dans le pays, les banques privées libanaises se gavent ! Près de 2.2 milliards de dollars selon le FMI !
Sachant la fameuse loi de Lavoisier "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", qui est censé payer la facture de ce système qui repose sur la dette avec intérêts ?
Avec des intérêts à 13%, la somme à rembourser double en moins de 6 ans ! C'est intenable.
Avec des intérêts à 13%, la somme à rembourser double en moins de 6 ans ! C'est intenable.
Même les investisseurs étrangers et la diaspora ont commencé à se rendre compte de l'arnaque et à fuir le pays.
Au final, comme toujours avec la finance qui repose sur la dette avec intérêts, ce sont les gens ordinaires qui payent les pots cassés. C'est une constante de l'histoire.
Les épargnants et les entrepreneurs sont ruinés.
Les épargnants et les entrepreneurs sont ruinés.
Comme dans tous les pays du monde pris en otage par la finance, ce sont les classes populaires qui payent la casse : hausse des taxes et détérioration des services publics, sans compter une inflation galopante liée à la dévaluation de la livre libanaise.
Cette lecture de la crise libanaise, vous ne l'entendrez jamais de la bouche de l'ancien banquier #Macron. Ce serait remettre en question son monde, celui de la finance et de l'argent, auquel il est soumis.
Si le #Liban s'embrase, n'écoutez pas ceux qui vous diront que c'est le fait de la corruption, du virus, ou de l'explosion. Ce sont des étincelles seulement. Le vrai malheur du Liban est une économie qui repose sur l'usure. Cf ce tweet d'octobre 2019. https://twitter.com/AniceLajnef/status/1185232424734806018?s=19