Cette semaine nous nous intéressons au réalisateur américain Tim Burton ➡️ Tim Burton débute chez Disney avec des courts métrages comme "Vincent", sur un garçon qui voulait être Vincent Price (ce dernier prêtera aimablement sa voix). Il y gagne une réputation qui lui
permettra de transposer au grand écran son riche univers visuel. Le burlesque "Pee-Wee's Big Adventure" et la comédie d'horreur "Beetlejuice" confirment son talent pour filmer des scènes outrancières de gore et de farce avec des moyens limités. Ces deux succès amènent Burton
aux commandes de la très attendue série "Batman". Le cinéaste fait du premier volet une fable gothique sinistre de vengeance personnelle et de corruption morale dans une Gotham City maudite, rappelant fortement Metropolis (1927).
L'énorme succès du film sauve Burton qui était dans le collimateur des pontes du studio, inquiets à l'idée que sa vision puisse nuire aux bénéfices. La suite "Batman, le défi" aura moins de succès, mais Burton était déjà passé à "Edward aux mains d'argent", première de ses
nombreuses collaborations avec l'acteur Johnny Depp. Le film met en scène une douce jeune fille qui aide une pauvre créature à survivre dans une société ressemblant à un monde totalement artificiel. La biographie apologétique du plus mauvais cinéaste du monde "Ed Wood" et le
grand succès de SF "Mars Attacks !" démontrent toute l'étendue de la palette Burton. Johnny Depp déclara un jour que personne d'aussi inadapté à Hollywood que Burton n'y avait si bien trouvé sa place. Peut-être est-ce pour cela que ce réalisateur rebelle demeure dans cette
position unique de caméléon dont les films plaisent tout autant au grand public qu'aux cinéphiles.
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