Sur les #nutriments : l'article affirme que les données sont divergentes dans un premier temps puis glisse rapidement que les données les plus récentes montrent des apports plus favorables en bio, avant de nuancer rapidement cela car il n'y a pas de certitude.
Ces trois synthèses s'intéressent à la question de la différence nutritionnelle des aliments bio.

Elles concluent au fait que le bio contient + de polyphénols, des antioxydants et que les produits laitiers sont + riches en oméga 3. Informations passées inaperçues dans le Figaro.
L'article du Figaro aborde ensuite la question des pesticides. On perd soudainement de vue la question de la santé humaine pour aborder l'impact de certains pesticides bio sur l'environnement.

Surtout ce n'est pas remis en contexte par rapport à l'impact des pesticides non bio
Pourtant si on fait cette remise en contexte on constate que sur 26 #pesticides autorisés en bio 1 seul (le cuivre) est persistant, s'accumule et est toxique pour l'environnement contre 54/385 en non bio.
Possiblement cancérigène : 0/26 en bio contre 27/385.
L'article ne mentionne pas les conséquences de l'exposition aux pesticides utilisés en conventionnel, par exemple les organophosphates responsables de déficits cognitifs.

Dans l'UE ce sont 13 millions de points de QI perdus chaque année pour un coût d'environ 100 milliards d'€.
Étonnamment l'article fait un distinguo nette entre les deux cohortes, prétendant que les résultats de l'étude britannique seraient plus robustes. Il n'en est rien. L'étude française a analysé plus finement la consommation de bio et a pris en compte plus de caractéristiques.
Par exemple l'étude française a pris en compte les cancers héréditaires, mais pas l'étude britannique.

On pourrait imaginer que des personnes se sachant à risque consomment bio pensant ainsi limiter leur risque. Ne pas prendre cela en compte pourrait biaiser les résultats.
L'étude britannique ne trouvait pas de différence en terme de nombre total de cancers entre les consommatrices de bio et celles n'en consommant pas, mais pas l'étude française qui trouvait une différence importante (-25% de cancers chez les consommateurs de bio).
L'article du Figaro ne mentionne pas non plus que les deux cohortes ont trouvé une baisse du nombre de #lymphomes non-hodgkiniens chez les personnes mangeant bio. Ce lymphome est également caractéristique chez les agriculteurs exposés aux #pesticides.
Revenons aux 3 synthèses de la littérature. Toutes trois concluent qu'il existe des preuves d'effets positifs du bio sur la santé humaine. Néanmoins elles rappellent aussi que les preuves sont pour l'heure limitées. Ce n'est pas une raison pour les rejeter pour autant.

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