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Cette estampe est reliée dans un pittoresque "Dictionnaire de Paris", manuscrit illustré d'images collectées çà et là par son propriétaire.
On y voit le passage sous le Pont-Neuf d'un long train de bois flotté amené par ses mariniers
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/FRCGMBPF-751045102-01A/D55A10317
On y voit le passage sous le Pont-Neuf d'un long train de bois flotté amené par ses mariniers
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/FRCGMBPF-751045102-01A/D55A10317
Il va à contre-courant et a dépassé les chantiers du port de la Conférence près des Tuileries et de la Grenouillère près des Invalides. Va-t-il livrer ce bois de charpente île Louviers après l'île Saint-Louis, ou aux chantiers côté Austerlitz ?
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000851729
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000851729
Les vues de bateliers s’affairant sur la Seine et dans les chantiers qui la bordent ne sont pas rares. Israël Silvestre en a fait une composition célèbre.
Israël Silvestre, Veue de l'Isle Nostre Dame et de la Maison de Mr de Bretonvilier
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001932547/0001
Israël Silvestre, Veue de l'Isle Nostre Dame et de la Maison de Mr de Bretonvilier
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001932547/0001
De telles vues nous rappellent l’importance des transports commerciaux sur la Seine pour la vie de la capitale.
Carte des rivières qui servent à l'approvisionnement de Paris, levée par l'ordre de MMrs les Prévôt des Marchands et Echevins en 1785
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000855445
Carte des rivières qui servent à l'approvisionnement de Paris, levée par l'ordre de MMrs les Prévôt des Marchands et Echevins en 1785
https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0000855445
Persistance des vues d'artiste: on trouve en 1876 un même train de bois publié par le magazine L'Univers illustré, mais de l’autre côté des îles. Ici il navigue vers le Pont de Sully, laissant sur tribord l’Estacade
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735494h/f9.item
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735494h/f9.item
PS : les longs bâtiments flottants à la pointe de l'île sont un des bateaux de bains chauds de l'entreprise Poitevin autorisée par la Ville en 1784. En 1814, elle avait été reprise par Vigier qui gérait plusieurs établissements le long de la Seine 
