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Il y avait un vigile qui travaillait pas loin de chez moi et avec qui je discutais assez fréquemment chaque fois que je rentrais du travail ou de mes marches. Il était toujours très souriant et on parlait de quasiment tout. Il disait être entrain de terminer son master...
... à l’université de Douala et que ce travail(celui de vigile) lui permettait de payer son école et subvenir à ses besoins. Orphelin depuis l’âge de 12 ans, « débrouillard » depuis ses 14 ans pour subvenir à ses besoins et ceux de ses frères et sœurs plus jeunes.
Travaillant pour cette entreprise de gardiennage depuis 5 ans, il en avait vu de toutes les couleurs et encore, c’est peu dire. En gros, un vaillant gaillard. Ça faisait un petit bout que je ne l’avais pas vu, je regrettais même déjà de ne lui avoir jamais demandé son numéro...
...juste histoire de garder le contact. Plus tôt dans la soirée, j’ai ouvert Facebook de façon totalement machinale et anodine et que vois-je, d’abord une demande d’amitié de Ben (le vigile en question) et puis direct un message.
Les banalités passées, il m’annonce qu’il a trouvé du travail dans une entreprise américaine exerçant au Cameroon, avec un bon salaire, de nombreux avantages et une perpective d’évolution certaine.
Figurez vous qu’il avait postulé un an auparavant, et ce n’est que récemment qu’il a été contacté et a pu avoir un entretien à l’issu duquel il fut immédiatement embauché, pas de période d’essai !
Il était fou de joie (moi aussi d’ailleurs vu toutes les galères que ce type a pu avoir). Il m’a remercié pour toutes les fois où je lui ai remonté le moral, toutes les fois où je venais rester avec lui à rigoler juste pour faire passer le temps et rendre sa tâche moins penible.
Il m’a dit être disponible si jamais j’avais besoin de quoi que ce soit, que je n’aurais qu’à l’appeler ou lui écrire sur messenger (on a fini par échanger nos numéros 
) qu’importe l’heure, le jour et le besoin.
) qu’importe l’heure, le jour et le besoin.
Quand Dieu décide de te bénir hein, toi même tu es dépassé par la qualité et la quantité de grâces qui surabondent dans ta vie. Le tout, c’est de ne jamais perdre espoir. Moi-même je peine à garder le cap parfois, je baisse les bras trop vite. Mais la tournure des événements...
pour lui m’a fait réaliser qu’il y’a toujours (et toujours) de la lumière au bout du tunnel, qu’importe le temps que ça prend pour l’atteindre et qu’on ne perd vraiment rien à faire du bien autour de nous.
J’espère que cela redonnera du courage à plus d’un
J’espère que cela redonnera du courage à plus d’un
