Gros thread sur la Ligue des champions 1999-00🔥

Une édition incroyable : énormément de classics, des buts de tarés et des artistes au sommet.
Vous connaissez la formule : vidéos d'époque, archives, analyses, souvenirs et humour.
On part visiter l'Europe du football 🇪🇺
La Champions League a souvent changé de format.
Au départ ce n'était que les champions en phase de poule. Puis on a commencé à ouvrir, en passant par les 1/4F.
Pour cette saison 1999-00, place à deux phases de groupe puis quart, demi et finale. Soit 17 matchs pour aller au bout.
J'veux dire, c'était dingue.
17 matchs, c'est un parcours du combattant.
Et fallait être au taquet 7/7 car parfois, c'était chaque semaine la LDC. Avec en plus un niveau de football de club extrêmement haut, c'était la meilleure époque même.
Des All-Star Games les machins.
Niveau diffusion, ça passait sur TF1 et Canal+ = LOURD !!!
Sur Canal, tu avais des reportages, des résumés : c'était vraiment complet.
Pas internet à l'époque, tu ne connaissais pas les résultats, les highlights et tout. Tu étais grave content de payer ton abonnement.
Bon, on a assez parlé, place au récit.
Installez-vous bien, mettez le téléphone portable en silencieux et préparez bien vos yeux.
Rarement le football de club n'a envoyé autant de rêve.
GROUPE A : Lazio, Leverkusen, Dynamo Kiev, Maribor

La Lazio, quelle équipe, une folie !!! Cragnotti dépensait sans compter, et v'la le casting de maboul.
Le club venait de remporter la C2 en 1999 (la dernière). Une finale contre Majorque, où les patrons avaient fait le boulot.
Premier match à Leverkusen, et déjà un grand moment avec un coup franc du spécialiste aka Sinisa Mihajlovic.
Bon faut dire qu'Oliver Neuville (joueur sous-coté lui au passage) l'avait chauffé quelques minutes auparavant.
Match suivant, la Lazio est bousculée puis menée au score par Kiev.
On met la pression, et on retourne tout en trois minutes, allez hop.
Derrière, la Lazio soigne son goal average en collant deux fois 4-0 à Maribor.

Bon, il est clair que la seconde place se joue entre Kiev et Leverkusen. Et les Ukrainiens doivent absolument gagner chez eux.
Sauf qu'au retour de la mi-temps, Neuville égalise après un bon petit mouvement collectif.
Alors Kiev rappuie sur le champignon pour obtenir les trois points.
Malgré tout, les Allemands peuvent se qualifier à l'ultime journée s'ils battent Maribor à domicile sans que Kiev ne gagne contre la Lazio.

C'est cool, défaite 0-1 du Dynamo.
C'est moins cool, 0-0 contre Maribor.
GROUPE B : Arsenal, Barcelone, Fiorentina, Solna

Le groupe de la mort.
Ne pas oublier que cette Fiorentina, ça cognait fort.
Trapattoni sur le banc, Batigol, Rui Costa, Mijatovic, Di Livio, Chiesa, Balbo, Torricelli, Amor etc sur la pelouse avec Toldo dans les cages.
Première journée, première surprise.
Alors que la Fiorentina et Arsenal se quittent sur un score vierge, le Barça est en galère à Stockholm.
Mené 1-0 à cinq minutes de la fin, on active la machine : Abdelardo égalise (86ème) avant que Dani ne met le coup de tête au buzzer.
Arsenal/Solna (2ème journée)
Les Gunners jouent leurs matchs à Wembley, et ça part bien... avant de se faire cueillir au début de la seconde période.
Arsenal pousse de fou, manque beaucoup avant d'en mettre deux dans le temps additionnel
(le raté d'Henry sur la passe de Suker🤦‍♂️)
Le Barça bat la Viola au Camp Nou (4-2) mais bute sur Arsenal à la troisième journée
(les maillots SEGA d'Arsenal = les souvenirs)
La Fiorentina est en difficulté et déçoit avec notamment un 0-0 à Solna.
Les Suédois viennent à Florence pour la 4ème journée et repartent avec trois pions dans les bagages.
Le choc a lieu à Wembley avec un Arsenal/Barça diffusé sur Canal+.
Stade mythique, lieu où le Barça a remporté sa C1 en 1992.

Après un peu plus de dix minutes de jeu, première très grosse séquence de ballon.
Restez bien jusqu'au bout, vous ne serez pas déçu 👌
L'armada de Wenger se reprend bien, et Bergkamp nous offre un but made in Dennis ❤️
(le contrôle >>>)
Réduction du score méritée.
Arsenal repart vers l'avant, Bergkamp régale encore mais ça ne conclue pas. Alors le Barça punit encore.
(l'ouverture de Guardiola et la petite touche de Kluivert, c'est délicieux)
Techniquement, les hommes de Louis van Gaal font plaisir à voir.
Même si Kluivert nous fait une Clinton Njie avant l'heure lol
Le niveau du match est très élevé, et le Barça déroule son football.
Le kiff
À un quart d'heure de la fin, Wenger fait rentrer Henry et Suker. Et le Croate nous offre sa spéciale #TalonnadeDeBatard
Fin d'un match magnifique : du jeu, une envie constante d'aller vers le but, avec des techniciens partout👌
Le Barça est quasiment qualifié.

Je reprends : le Barça est qualifié, car recevoir Solna est un cadeau pour les Blaugranas.
Kluivert est intenable en première mi-temps.
Cette équipe suédoise est faible, et prend une manita au Camp Nou.
Pour vous donner une idée du niveau de l'adversité, Frédéric Déhu marque #CQFD
Et il marque avec une aide #JaiDitCQFD
Arsenal/Fiorentina, malheur aux perdants.
Les Gunners peuvent se contenter d'un nul : Batigol le sait, alors Batigol fait du Batigol ✔️
Dernière journée, et direction le stade Artemio Franchi pour un des buts les plus marquants de l'histoire de la LDC #MauroBressan
Ce but de fou a fait passer aux oubliettes le reste du match.
Dommage, car c'était gros spectacle avec des buts lourds, un Figo en jambe et Déhu qui est parti chez l'ostéopathe le plus proche après le deuxième but de Balbo
Arsenal passe à la trappe dès le 1er tour.
Wenger a dû composer avec le calendrier de Premier League et les soucis d'Henry.
Direction la C3, où les Gunners s'inclineront en finale contre Galatasaray aux tirs au but.
GROUPE C : Rosenborg, Dortmund, Feyenoord, Boavista.

Pas le groupe le plus bandant. Et pour cause : ce Dortmund 1999-00 n'est pas un Borussia sensass.
Bien parti en BuLi, il s'écroule peu à peu et termine avec 6 points dans ce groupe faible.
Au final, Feyenoord se qualifie à la dernière journée en battant Rosenborg, premier du groupe; grâce notamment à un certain John Carew.
GROUPE D : Marseille, Manchester United, Sturm Graz, Croatia Zagreb

Ah tiens un club français. Et pas n'importe lequel : le dernier finaliste de C3 qui revient en LDC.
L'OM débute contre Strum Graz, et après l’ouverture du score de Pirès, Ravanelli double la mise
(propre Dalmat)
Deuxième match à Zagreb, et ça part bien
(encore un bon travail de Dalmat)
Zagreb égalise à l'heure de jeu, alors place au spectacle : Dalmat pour Perez, BOOM
(Ravanelli sur l'action qui suit, il aurait dû prendre encore plus de temps pour réfléchir ahahaha)
L'OM a fait son boulot avec deux victoires avant de partir pour Old Trafford où l'attend un Manchester United à 4 points.
Stéphane Porato réussit quelques exploits pour maintenir le 0-0, et juste avant la mi-temps...
Mais tenir un si bon résultat dans le théâtre des rêves n'est pas une mince affaire. Et en l'espace de trois minutes, tout se retourne.
La frustration est grande pour les Olympiens, même si la domination mancunienne était réelle.

4ème journée, OM/MU au Vélodrome 🔥
Le moment de gloire de William Gallas
(un peu de réussite aussi car un but est injustement refusé aux Anglais à la 93ème)
Le plus dur est fait.
Qualifié à 99%, l'OM doit quand même disputé ses deux derniers matchs.
Déplacement à Sturm Graz, et accrochez-vous, Christophe Dugarry marque un doublé en LDC !!!!
J'vous mets le deuxième but (la célébration ahahaha)
Une rencontre que l'OM perdra, sur un but marqué avec une aide la main...
Cela reste moins traumatisant que Vata en 1990 non ?
Manchester termine premier en battant Sturm Graz à domicile.
Le OM/Zagreb n'a d'intérêt que pour les Croates qui jouent leur qualification en C3 : ils pensent la décrocher à la 84ème minute, mais...
GROUPE D : Real Madrid, Porto, Olympiakos, Molde

Duel entre le Real et Porto pour savoir qui va finir premier.
Le Real se cherche en ce début de saison, en Liga comme en LDC. La faute notamment à une défense fébrile.
1ère journée, Olympiakos/Real, pour un match carnaval
Part 1🔽
Part 2🔽
(petite ambiance dans le stade)
Le Real cogne Molde (4-1) et reçoit Porto pour une explication.
Roberto Carlos place une minasse, on était pas loin du 1-0.
Alors va pour la combinaison savoureuse Raúl-Morientes.
Dans la minute qui suit, je vous présente Albano Bizzarri.
Ce jeune gardien ne fera qu'une saison au Real, et voici la raison
(allez hop, direction Valladolid)
Après plusieurs interventions de Vítor Baía, le Real reprend l'avantage grâce à Helguera
(la petite déviation de Morientes, ce n'est que de l'amour)
Le Real l'emporte 3-1, avec un penalty de Hierro.
Un match dans lequel Vítor Baía s'est illustré : de retour à Porto après un passage compliqué au Barça, le portier assure (avant de se blesser)
Trois semaines plus tard, revanche entre les deux gros du groupe, et victoire de Porto grâce à un doublé de Jardel.
Un joueur de Porto est en train d'exploser, et il répond au doux nom de Deco.
Lors de la première journée, il donne la victoire aux siens à l'ultime minute contre Molde.
Le milieu de terrain s'affirme et c'est agréable pour les yeux
(là, petit coup franc vs Molde, c'est cadeau)
Real/Olympiakos
Succès 3-0, avec un Roberto Carlos en jambe et constamment devant : il provoque, frappe et finit même par marquer.
Mais question à 100 000€ : comment l'arbitre a pu zapper cette main ??!!! ahahahaha
(Bizzarri, au top dans les sorties, ça ne bouge pas)
Le Real termine premier du groupe pour un petit point, grâce à un but de raccroc de Karembeu à Molde.
Désolé pour la qualité de l'image, mais bon on se parle d'un but de Karembeu d'un autre côté : 480p maximum pour Christian
(aucun coéquipier ne le calcule, ça me bute mdr)
GROUPE F : Valence, PSV, Bayern Munich, Glasgow Rangers

Le Bayern doit se remettre du traumatisme de 1999 et cette défaite improbable en finale.
1ère journée, la nouvelle recrue Paulo Sérgio fait des siennes contre le PSV : doublé, avec un but magnifique pour la victoire (2-1)
Autre joueur en forme dans cette première journée, Kily González contre Glasgow : impliqué sur le premier but, il nous régale sur le second 👌
Deuxième journée, première petite pépite de la compétition pour Claudio López
(van Nistelrooy égalisera sur penalty)
Le Bayern arrache le nul à la dernière minute à Glasgow sur une frappe déviée de my man Michael Tarnat
(juste avant, j'vous ai mis une petite sortie de Lionel Charbonnier, me dites pas merci)
Bayern/Valence à l'Olympiastadion.
Les deux équipes se neutralisent. Rien à signaler.
Nouveau 1-1 entre les deux favoris, cette fois-ci en Espagne : Effenberg sur penalty répond au joli but d'Ilie.
Six points en quatre matchs, c'est pas beaucoup pour le Bayern.
Et le total ne va pas augmenter après la défaite à Eindhoven
(joli but de Luc Nilis)
La bonne opération de cette avant-dernière journée est pour Valence qui va s'imposer à Ibrox : le pied gauche de Claudio López, vrai délire, comme d'hab !!
Le Bayern sauve sa peau à la dernière journée, en battant Glasgow à domicile (1-0, penalty de Strunz). Un hold-up, tant Glasgow a dominé, sans avoir de la réussite (transversale, poteaux, Kahn en feu).

Valence termine premier, avec un nouveau pion de Claudio "malin" López
GROUPE G : Bordeaux, Sparta Prague, Spartak Moscou, Willem.

Sans faire offense aux autres clubs, on va se concentrer sur Bordeaux.
Car les Girondins de cette époque, on respecte : Wiltord, Micoud, Martins, Laslandes; ça passe. Ulrich Ramé aux cages, aussi, même s'il rigole pas.
Un Ramé impérial à Prague, qui arrête un penalty pour ramener un point (0-0).
Ensuite, victoire 3-2 contre Willem : 2-0, puis 2-2 avant que Pascal Feindouno ne fasse un petit festival
Ça enchaine derrière avec une victoire du Spartak Moscou, en se faisant des petites frayeurs en fin de match.
Martins-Wiltord, Laslandes-Micoud, on valide
(Grenet qui veut faire le nerveux en frappant le ballon après le but des Russes ahaha)
Le duo Micoud-Wiltord remet ça à Moscou, et on se dit que Bordeaux va finir premier.
Et bien non : les Girondins font deux 0-0 et le Sparta les coiffent à la différence de but grâce au 5-2 contre le Spartak
(voici un passe décisive et un but de Rosický, après 10 minutes de jeu)
GROUPE H : Milan AC, Chelsea, Herta Berlin, Galatasaray

Deux nuls pour débuter : 2-2 entre Galatasaray et l'Herta, 0-0 entre Chelsea et Milan avec un Gianfranco Zola remuant et un Christian Abbiati décisif.
Matchs suivant, Milan bat Galatasaray dans une rencontre spectaculaire.
Seulement, tout se complique pour les Rossoneri : nul contre l'Herta à San Siro avant de perdre en Allemagne (1-0).
De son côté, Chelsea prend 6 points contre les Turcs, avec un cinglant 0-5 à Istanbul
(j'vous mets que du bon, donc voici doublé de Flo et sorcellerie de Zola 🙏)
Milan doit battre Chelsea pour se faire du bien au niveau comptable, mais...
Dans le même temps, Galatasaray fait un festival en deuxième mi-temps à Berlin : menés 1-0, les hommes de Fatih Terim en collent quatre en une mi-temps.
Dernière journée, du suspense partout : Chelsea reçoit l'Herta pour la première place.
Victoire 2-0 des Blues, avec un but de Didier Deschamps : je vous préviens, il n'y a aucun trucage
Galatasaray/Milan, avec en jeu une place en C3 (voire mieux si Milan gagne et que l'Herta perd).
Et tout se passe bien, avec des Milanais qui font le taff.
Sauf que Galatasaray ne lâche rien, et s'en va chercher sa place en Coupe UEFA à la dernière minute (la pression sur le penalty >>>)
Sans ce résultat, pas de C3, et donc pas de Coupe d'Europe et de SuperCoupe au palmarès !!
Fin de la première phase de groupe avec déjà énormément de spectacle.
Pas de le temps de respirer, on repart direct (la première journée se joue en décembre, la deuxième reprend en février-mars).
MIAM 🍿
GROUPE A : Barcelone, Porto, Herta Berlin, Sparta Prague.

Les vacances pour le Barça : cinq victoires en six matchs, et quelques cartons.
Dès la deuxième journée, les Tchèques prennent l'eau dès qu'ils sont réduits à 10.
(la technique individuelle des Blaugranas, c'est trop)
Barça/Porto.
La concurrence est plus élevée, et Jardel s'occupe de ses chiffres en ouvrant le score après cinq minutes.
Pas la meilleure idée de sa vie cependant, car le Barça se fâche. Et vu que c'est par l'intermédiaire de Rivaldo, c'est forcément beau.
Frank de Boer donne l'avantage aux siens de la tête, mais Porto joue bien et Hesp doit s'employer.
Et juste avant la mi-temps, nouvelle merveille de Kluivert.
Lui, il faisait toujours la différence sur ces prises de balle, c'était incroyable. Non mais regardez-moi ce contrôle 👀
Les deux équipes touchent le poteau, puis Jardel réduit la marque de la tête (3-2, 79ème).
Du coup, Rivaldo se sent obligé de lui répondre, et comme d'habitude, c'est beau (et légèrement sale mdr)
Une semaine plus tard, van Gaal et ses artistes se déplacent à Porto : victoire 0-2, avec encore un coup franc de Rivaldo.
Merci, à la revoyure.
En balade dans ce groupe, les joueurs moins cotés se montrent. Gabri marque trois buts en deux matchs (un contre l'Herta, deux à Prague) alors que Ruud Hesp stoppe un penalty.
L'Herta est rentré dans le rang et Ali Daei a arrêté de claquer. C'est donc sans surprise que Porto accompagne les Espagnols en quart de finale.
Une qualification validée en Allemagne, suite à une jolie percée de Clayton
GROUPE B : Manchester United, Fiorentina, Valence, Bordeaux.

Groupe très relevé. Le genre de casting où tu sais que chaque erreur va se payer cash.
Premier match, Fiorentina/MU : Batigol est sur la pelouse, et pas le moment de se rater. Roy Keane s'en rend compte...
Victoire 2-0 des Italiens.

En Espagne, Valence repasse Bordeaux avec un Claudio López de gala
MU/Valence à Old Trafford, avec des Anglais déjà obligés de gagner sous peine d'être distancés ? Moi ça me parle fort.
La preuve ici 🔽
Début de seconde mi-temps, les Red Devils font le break par leur "super sub", Ole Gunnar Solskjær, titulaire.
Allez pour finir, place aux pieds plutôt propres : un gaucher (López) et un droitier (Beckham).
Après son 0-0 à Lescure, la Fiorentina bat Valence grâce un penalty.
Bonne opération car dans le même temps, Manchester bat Bordeaux
(Beckham, quel joueur putain : on oublie trop le danger qu'il représentait)
Seulement, si ce Manchester est fort et très agréable à regarder, le poste de gardien s'avère plus que problématique : Mark Bosnich ou Raimond van der Gouw, good luck Fergie !!!
Et c'est à Bordeaux que l'on comprend pourquoi Bosnich est le plus souvent titulaire sur la saison.
Mais les Girondins vont jouer rapidement à 10 après l'expulsion de Laslandes, et quand en plus il y a de la réussite pour Manchester, ça devient mission impossible.
Valence a besoin de points et les prend contre la Fio à Mestalla.
Il reste deux journées : Manchester 9 pts, Fiorentina 7 pts, Valence 6 pts et Bordeaux 1 pt.

Valence mène à Bordeaux suite à un but sur corner de Djukic.
Tout est encore possible, mais à la 47ème minute, nouvelle expulsion.
Paradoxalement, Bordeaux se relance juste derrière par Wiltord.
Mais Valence est simplement au-dessus et s'en va grossir le score.
MU/Fiorentina.
Ça commence avec une minasse, puis les Mancuniens refont leur retard à l'expérience
(je crois que l'on peut dire que Roy Keane ne s'est pas posé beaucoup de question sur sa reprise)
Bon on n'a pas le droit de minimiser le golazo de Batigol, alors j'vous le remets.
(Ça part vite non ? mdr)
Dernière journée, la Fiorentina doit ouvrir Bordeaux et espérer que Valence ne gagne pas.
Allez, une petite devinette : après l'ouverture du score de Wiltord, que se passe-t-il ?
En infériorité numérique, Bordeaux galère et la Fiorentina commence à croire au rêve : 3-1, pour peu que ça tourne mal pour Valence...
Mais voilà, la Viola s'écroule dans les cinq dernières minutes et ne fait pas mieux que match nul.
Pas de regrets cependant : avec son 0-0 contre MU, Valence serait quand même passé.
Fin de l'aventure pour Bordeaux qui a payé bonbon toutes ses erreurs défensives.
GROUPE C : Real Madrid, Bayern, Dynamo Kiev, Rosenborg.

Les deux grands rivaux européens avec Kiev en embuscade. Telle est la tendance.
Manque de chance pour les Merengues, ils jouent leur match en Ukraine fin novembre... alors Morientes soulage les siens (17ème)
Le Dynamo pousse pour égaliser mais Raúl nous montre que sur un terrain enneigé, il parle avec son pied droit.
(Vicente del Bosque, le nouvel entraîneur, respire)
Kiev a beau réduire la marque (retenez bien ce 1-2), ça part bien pour le Real.

Mieux que pour le Bayern qui se contente d'un nul en Norvège.
Du coup, les Bavarois se reprennent contre Kiev (2-1) avec un but décisif de Paulo Sérgio à dix minutes de la fin
(la célébration 👍)
De son côté, le Real gagne contre Rosenborg... dans les dernières secondes.
Après un début de match incroyable, ponctué par l'ouverture du score de Raúl, les Madrilènes se font rejoindre et ne trouvent le chemin des filets que dans les cinq dernières minutes. Par deux fois.
Troisième journée, Real/Bayern : on va pouvoir s'expliquer entre grands garçons.
Sauf que les Allemands ne sont pas venus à Madrid pour faire un décrassage.
20ème minute : attention, ça va aller vite 👌
Trois minutes plus tard, Effenberg fait du sale.
On ne parle pas assez de mon gars Stefan sur ce réseau social. Pour moi, c'est un vrai problème sachez-le.
Sous-coté à cause de son caractère de con, mais quel patron ! Une vraie pourriture en plus.
À peine le temps de se remettre de cette brutalité que le Real réagit.
Nous avons un gros match messieurs-dames.
Le match est une tuerie : de l'engagement, des occasions, niveau technique très élevé et même une petite chaufferie entre Redondo et Élber.
Manque juste un petit but bien sympathique non ? OK, le Bayern est là pour vous servir, avec Thorsten Fink à la conclusion 👌
Gros coup sur la tête du Real, qui va devoir se reprendre en seconde période. Il faut simplement attendre trois petites minutes, et j'vous laisse apprécier l'action.
Mais ce Bayern sait aussi être cynique : alors que le Real force et que Kahn doit sortir le grand jeu pour maintenir le score, les hommes d'Ottmar Hitzfeld assomment les locaux
(petite parade d'Oliver dans la foulée, c'est du bonus)
Le Real ne s'en relèvera pas, et on aurait le droit à une explication entre quatre yeux entre mes gars McManaman et Vol-kahn-o (vous embrouillez pas putain, j'vous aime)
Avec cette victoire ferme, le Bayern vient de frapper un grand coup.
Une semaine plus tard, les Bavarois recollent une tarte au Real, encore plus appuyée : c'est officiel, ce Bayern-là est un candidat très sérieux à la victoire finale.
Comme vous avez pu le voir, Lothar Matthäus fait ses adieux et ce match est son dernier avec le Bayern.
Ne jamais oublier le monstre qu'il a été : sa période Bayern-Inter-Bayern c'est extravagant (sachant qu'à Mönchengladbach, ce n'était pas un coiffeur).
Un monument ❗️
C'est pas que j'veux vous prendre la tête avec lui, mais voici quand même une deuxième petite vidéo de mon Lothar. On peut se le dire : Matthäus ne venait pas de la planète tendresse, et c'est pour cela qu'on l'aimait !
Le Bayern tamponne définitivement sa qualification contre Rosenborg, avec une victoire 2-1 grâce notamment à un joli coup franc de l'ami Mehmet Scholl.
Real Madrid/Dynamo Kiev
Six points chacun, avec un match à jouer derrière : autant dire que la rencontre est importante.
Et au début, c'est une histoire de penalty, et avantage Real grâce à Casillas.
Sauf que Raúl et les penaltys, ça ne matche pas à chaque fois.
Et quand tu rates le but du break, ça ne sent jamais bon.
Encore plus si tu t'amuses à manquer d'attention car tu remets ta chaussure : n'est-ce pas Michel Salgado !
En Liga comme en LDC, le manque de sérénité chez les Madrilènes est criant. Et même Fernando Hierro craque...
Il reste une grosse demi-heure, et le Real est proche de la sortie.
Le miracle a lieu en deux temps : Casillas sauve les siens avant que le gardien du Dynamo ne fasse une faute de main.
Derrière, on ne passe pas loin de la copie conforme : corner pour Kiev, panique dans la défense de Madrid et coup franc brutal de Roberto Carlos que le portier russe ne capte pas.
Dernier up&down pour le public de Santiago-Bernabéu, avec un raté incroyable d'Iván Helguera.
Fin d'un match à rebondissements, qui ne fait clairement pas les affaires du Real.
En effet, il est évident que le Bayern va faire tourner à Kiev et les Merengues sont dans l'obligation de l'emporter à Rosenborg sur un terrain difficile.
Alors Raúl répond présent (4ème minute)
Seulement, la poisse s'en mêle : poteau, expulsion et angoisses permanentes.
1- Bayern (13pts)
2- Real (10pts, -1 goal average)
3- Kiev (10pts, +2)
Les sauvetages de Casillas, la frappe lourde de Roberto Carlos, le but de Raúl, le money time contre Rosenborg, etc : le Real se qualifie grâce à une succession de miracles.
GROUPE D : Marseille, Chelsea, Lazio, Feyenoord.

Hey, pas gâtés les Marseillais. C'est le moins que l'on puisse dire.
Surtout qu'en plus, ils se mangent la Lazio dès le premier match.
Petit résumé ici 🔽
Deuxième journée : 0-0 entre les deux gros, et place aux équipes à 0 point.
L'OM se déplace à Feyenoord, et les Néerlandais sont à dix après huit minutes de jeu. Mais l'OM n'en profite pas, Yannick Fischer se fait expulser et Julio Cruz délivre son équipe (72ème).
Place au football fête foraine, avec l'OM qui explose en dix minutes.
Les Néerlandais sont lancés, et ils vont taper la Lazio à Rome.
Un match qui voit Jon Dahl Tomasson faire le taff.
Ça bouge énormément dans ce groupe, et Marseille doit prendre des points.
C'est chose faite contre Chelsea, avec un Robert Pirès qui revisite l'effet d'optique.
Bon, faut dire que c'était difficile de compter sur Cyrille Pouget ahahaha
Malheureusement, les Blues prennent leur revanche une semaine plus tard à Stamford Bridge (1-0, but de renard de Wise).

Il va falloir chercher un gros résultat à Rome, mais Simone Inzaghi n'est pas d'accord.
De fait, le "frère de" claque un quadruplé (malgré un penalty arrêté par Porato) et rentre dans l'histoire de la LDC.
Pour couronner le tout, un ancien de la maison aggrave le score #AlenBoksic
Feyenoord/Chelsea
Deux équipes à 7 points, et plus qu'un match à jouer derrière = bonheur aux vainqueurs.
Ça sera les Blues, avec notamment un but superbe de Zola (Dudek n'a rien compris à ce qu'il se passait mdr)
Malgré ce revers cinglant, Feyenoord peut se qualifier si la Lazio ne gagne pas et que ça tape l'OM au Vélodrome.
Et l'opération part bien : à la mi-temps, Chelsea mène 1-0 à domicile sur un super but de Poyet.
Dix minutes de jeu en deuxième période, et la Lazio égalise pour respirer au classement : but d'Inzaghi = Chelsea 11pts, Lazio 9 pts, Feyenoord 8pts.
Les Italiens pourraient en rester là, mais ils ne sont pas à l’abri d'un but des Blues ou que ça bouge à Marseille.
Dans ce cas-là, on a besoin d'un boss pour clarifier la situation : ça tombe bien, Sinisa Mihajlovic est sur la pelouse !!!
Un but délivrance.
Pardon, un putain de but délivrance !!! Ce bijou permet à la Lazio de terminer 1er du groupe, et donc de croiser un deuxième.
Trop oublié ce coup franc malheureusement.
Place aux quarts de finale.
Bayern/Porto ❤️
Real/Manchester 🔥
Lazio/Valence 🔞
Barça/Chelsea 💉

Hey, la dernière fois qu'on avait vu un listing aussi bandant c'était la tracklist de 2001 !!!
Porto/Bayern
(Un peu d'histoire, ça ne fait jamais de mal)
Évoquer cette affiche, c'est se souvenir de la finale de C1 1987 avec la victoire des Portugais (2-1) et le but légendaire de Rabah Madjer.
Cette fois-ci, on se parle d'une confrontation aller-retour et ça ne passionne pas les foules : un stade pas plein à craquer alors que mon Bayern se déplace, est-ce que c'est bien sérieux tout ça ?
Comme souvent, les Dragões peuvent compter sur Mário Jardel : 6 passes et 15 secondes pour remonter le terrain, on est sur un Porto en haut débit !!!
L'intensité monte d'un cran, avec un public qui se fait entendre.
Pas le genre de problème pour Stefan Effenberg : un coup franc joué malicieusement, et Paulo Sérgio nous régale d'une nouvelle célébration personnalisée.
1-1, un bon résultat pour le Bayern.
Un très bon résultat même quand Paulo ON FIRE Sérgio ouvre le score au retour après un quart d'heure.
Les footix diront : "Ça ne change rien pour les joueurs de Porto, ils devaient marquer de toute façon".
En attendant, on comprend pourquoi Hilário était la doublure de Vítor Baía.
Bon, j'veux pas d'ennuis avec mes Portugais et faut être honnête : il se rattrape bien quelques minutes après...
Visiblement, les Bavarois n'ont pas retenu la leçon du match aller, à savoir que Porto attaque fort au retour des vestiaires.
(tu peux souffler Oliver lol)
Réaction immédiate du Bayern, par l'intermédiaire d'Élber (pas le meilleur des attaquants que nous avons eu, mais il représente vraiment cette époque fin 90's-début 00's)
Les Bavarois cherchent le break, mais sans Effenberg (forfait), c'est plus difficile.
De son côté, Porto tente mais sans mettre de folie. Sauf dans les 5-6 dernières minutes, où on attaque plus.
Et à la 90ème minute...
Ah le jeu de tête de Jardel, ce n'est pas comme si toute l'Europe était prévenue hein.
Résultat, on part pour une prolongation.
À moins que...
But de la tête mythique de Thomas Linke dans une fin de match 100% émotions; bref le football qu'on aime.
Et en plus mon Franz est heureux 🙏
Real Madrid/Manchester United, les deux derniers vainqueurs face-à-face.
Le match aller voit les gardiens briller, et une fois n'est pas coutume, Mark Bosnich est impeccable.
Quinze jours plus tard, Old Trafford.
Le théâtre des rêves va justifier sa réputation avec un classic de chez classic.
Alex Ferguson a promis l'attaque et on sait que le Real ne va pas jouer la défense.
Match diffusé sur TF1.
J'sais pas si vous vous souvenez mais Thierry Roland aimait trop parler de trucs inutiles à des moments charnières ahaha
Ça me tuait : là c'est le feu sur la pelouse et lui il nous parle d'un jeu tout pété mdr
(attends que le ballon sorte en touche Thierry)
Andy Cole - Dwight Yorke, ça vous parle non ? Le gros problème, c'est qu'on avait dû mal à les reconnaître. Même avec leur numéro de maillots.
Hey, ce n'est pas moi qui le dit hein 🔽
Le Real joue sans aucun complexe. Loin d'être donnés favoris, les Merengues impressionnent par leur placidité.
Mieux, ils poussent Roy Keane à la faute.
Manchester United prend une leçon. C'est difficile, alors ils s'en remettent à leurs techniciens pour créer du danger.
Et on apprécie.
Les Red Devils se réveillent, mais Casillas veille.
On sent quand même que le Real peut punir à tout moment.
Et à la 50ème minute, première merveille de la soirée 👀
Vous avez fait le calcul : United doit maintenant marquer trois buts, autant dire que ça ne va pas être simple. Surtout si Keane vendange...
Place au chef d'oeuvre absolu.
52ème minute, inspiration de génie, de la part d'un génie : Fernando Redondo, ou quand l'inimaginable devient réalité.
(Raúl s'en bat les couilles, il fête son but comme s'il avait tout fait ahahaha)
Cette action est trop iconique : j'suis obligé de vous la faire revivre en version TF1, comme si on était il y a 20 ans
("c'est pas mal fait ça hein" bah ouais Thierry mdr)
Le match est plié, à cause d'un récital technique de la Maison Blanche.
Pour les Mancuniens, il faudrait simplement sauver l'honneur : Beckham s'y colle, et comme toujours avec lui, on est dans le succulent
Manchester repart au combat, mais le Real n'est pas impressionné. La preuve, après avoir fait rentrer Geremi, Vicente del Bosque sort Morientes pour faire rentrer Anelka.
Allez, vous reprendriez bien une petite parade de Casillas non ?
Les hommes de Ferguson essaye, mais ne trouve aucune solution avant la 87ème
(penalty imparable)
Le tenant du titre est dehors.
Après une telle prestation, le Real fait un bond dans les pronostics.
En difficulté à son arrivée en Espagne, McManaman a trouvé son rythme de croisière : il éblouit l'Europe de ses skills et de ses raids solitaires.
Ce Real est à prendre au sérieux
Valence/Lazio
Match aller sans Mendieta (FUCK).
Les Italiens, eux, se présentent sans Nesta (blessé), Marchegiani (blessé) & Couto (suspendu). Des absences qui peuvent compliquer les choses pour la défense italienne.
Et il faut moins de deux minutes pour en avoir la confirmation.
Deux minutes plus tard, Gerard débute son festival et rend fou Paolo Negro.
Début de match sensationnel des Espagnols. De la projection rapide, dans un Mestalla en folie.
Au fil des minutes, la Lazio prend ses marques offensivement. Mais derrière, rien est en place.
Valence excelle en contre, ou dès la récupération du ballon : attention, grosse séquence.
La Lazio continue de souffrir. Mais elle possède aussi des joueurs de classe mondiale : ouverture magistrale de Verón, centre immédiat de Nedved, but d'Inzaghi.
PROPRE !!!
Mais alors qu'on se dit que les Biancocelesti ont fait le plus dur, nouveau but espagnol juste avant la mi-temps.
Après une telle première période, on se dit que la seconde ne pourra pas être aussi folle : Verón et Cañizares sont là pour nous rassurer.
La Lazio joue plus haut, et Valence a plus de mal à mettre le feu.
Le match reste plaisant, et Eriksson fait rentrer Conceição, Boksic et Salas.
Mais Gerard est toujours sur le terrain, et à dix minutes de la fin...
(Christian Jeanpierre vit sa meilleure vie ahahaha)
Ce nouveau but bouscule les Italiens qui savent que le retour sera périlleux si on en reste là.
Ils cherchent le deuxième but et Marcelo Salas fait parler son côté matador (87ème)
Mais si j'vous certifie que cette campagne 1999-00 est étourdissante, c'est qu'il y a toujours quelque chose à grailler, même quand on pense qu'on est rassasié.
Place à Claudio "la LDC c'est ma pute" López ❤️❤️❤️
Fin d'un match épatant. Encore un autre.
Rarement une défense d'un cador italien n'a été aussi mal organisée en Coupe d'Europe. Un alignement catastrophique, une panique permanente.
Porté par des joueurs au sommet de leur talent, Valence est un délice pour les yeux.
Le retour à Rome s'annonce lourd.
Paradoxalement, Valence domine outrageusement le début de match. Sans marquer.
La Lazio se reprend, se crée des occasions mais gâche énormément.

52ème minute, Verón s'agace !!!
(rappel : le Juan Sebastián de cette période = top 10 mondial)
On se dit que le renversement est possible, mais les Transalpins ont trop gaspillé et Cañizares veille. GAME OVER

Cette Lazio-là reste mythique, chargée comme jamais. C'était trop
(Andersson à la place de Nedved... Panini abuse tellement là)
Chelsea/Barcelone
L'affiche fait saliver. Deux styles de jeu différents, les techniciens "espagnols" face aux "anglais" qui pressent et rentrent dedans.
Parfois un peu trop, et le danger apparaît immédiatement : la séquence dans son ensemble est passionnante.
Le Barça joue bien, vite, au sol évidemment et Chelsea se dépense sans compter. L'intensité est présente, c'est lourd.
Et après Ed de Goey, c'est Ruud Hesp qui fait le spectacle.
30ème minute
Gianfranco Zola passe en cuisine et nous sert une petite poire belle-hélène parsemée d'amandes 🙏
(bon appétit bien sûr)
Ce fabuleux coup franc est le point de départ du cauchemar des Blaugranas. Il va durer huit minutes, et il est mémorable.
34ème minute, BIM
38ème, BAM (et BOOM du coup)
Tout est allé trop vite pour les Catalans. Ce fut tellement soudain !!!

En très grand coach qu'il est, Louis van Gaal fait rentrer Jari Litmanen pour Carles Puyol : à raison, car il faut marquer pour espérer au retour.
Barcelone reprend le contrôle de la situation... et ça paye.
Derrière, on a le droit à un véritable combat. Avec des Blues qui cherchent le K.O et Barcelone qui n'est pas contre l'idée d'en mettre un deuxième : la magie du football opère, et sur une action, les deux clubs ont l'opportunité de le faire 👌
On en reste là.
Première défaite de la saison en LDC pour le Barça, et elle fait mal. Rien n'est perdu certes, mais ce Chelsea est solide, et sait punir les moments faibles.

Note très importante : 3-1 à l'aller est le meilleur score possible pour voir un retour de folie 👌
Mardi 18 avril, match retour.
On est chaud bouillant, le public aussi.
Chelsea n'a pas peur mais cela n'empêche pas Frank Leboeuf de poser un cul sur la pelouse.
Rivaldo est en jambe, lui qui n'a plus marqué depuis un mois.
À la 24ème minute, il met fin à cette disette avec l'aide de Babayaro.
Le match est lancé, et juste avant la mi-temps, Figo et Kluivert font mal.
Très mal.
Chelsea se retrouve dos au mur : obligé de marquer, au Camp Nou, sans avoir la maitrise de la situation.
Le programme est plus que relevé, et les Blues peuvent remercier leur gardien qui maintient le suspense à la 50ème.
Les Blaugranas sont bien dans leur football, avec une possession de 72% !!!
Techniquement, c'est un démonstration. Le résultat leur est favorable. Le momentum est pour eux.
Bref, on se dit clairement que rien ne peut rien leur arriver.
À moins que...
Bavure énorme qui met le Barça face à son destin : 30 minutes pour marquer un but et aller chercher une prolongation.
Siège sur les buts de Chelsea, avec possibilité de contre-attaque pour les Blues.
Allez, voici une petite séquence foot dont nous sommes tous friands 👌
Mais le Barça galère, et Dani rate une tête immanquable à quelques mètres des cages.
Heureusement à la 83ème minute, il se rattrape de la meilleure des façons : coup franc obtenu, tête et direction les prolongations.
(Hesp reprend goût à la vie, et intervient juste derrière)
Sauf que cette rencontre est folle, et Barcelone obtient un penalty deux minutes derrière (la faute de Leboeuf ahahaha).
Et là, nouveau grand moment !!!
Bon avant d'aller en prolongation, ça vous dit un petit coup franc de l'ami Frank ?
(oh ça va, on rigole hein)
Trente minutes supplémentaires d'un tel spectacle, évidemment qu'on prend.

Forcément, la fatigue commence à se faire ressentir, et les erreurs sont plus fréquentes. Après cinq minutes, Chelsea dit encore merci à Ed de Goey.
Trois minutes plus tard, le tournant : expulsion + penalty = problème pour Chelsea.
Et Rivaldo prouve à la planète football, qu'en plus d'être Ballon d'Or, il est un authentique leader : merde, retourner au charbon après avoir raté un quart d'heure avant, c'est trop 💉
En infériorité numérique, exténués, la mission semble impossible pour les hommes de Vialli.
Et à la 104ème, elle l'est définitivement à cause de Kluivert (qui est récompensé de tous ses efforts dans le jeu).
Fin d'un classic intemporel.
Pour vous donner une idée, le lendemain L'Équipe fait la Une sur ce match : aujourd'hui c'est assez fréquent de parler des chocs européens, mais à l'époque ça l'était moins.
Si le meilleur Barça de l'histoire est incontestablement celui de Guardiola, la version de van Gaal est bien plus kiffante pour moi.
Plus de jeu direct, de frappes de loin, de folie.
Le vrai Figo (celui du Barça), le prime de Rivaldo, avec Kluivert devant !
LE FEU 🔥
Real/Bayern
Cette affiche, c'est quelque chose dans l'histoire du football hein.
Rivalité ultime entre les deux clubs, le Bayern représentant bientôt la "Bestia Negra".
Pour le souvenir, Juanito qui piétina Lothar en 1987
Le Bayern se présente sans Effenberg.
Et on joue que depuis quatre minutes, que les affaires se compliquent encore plus pour les Allemands.
La clique d'Hitzfeld est moins souveraine que lors de la deuxième phase de poule. Techniquement, l'écart est réel entre les deux formations.
Et en plus, Jeremies tire une balle dans le pied à son équipe.
Il faut se réveiller. Alors on reprend les basiques : my man Tarnat balance une ogive à 129km/h !
(le cri de Thierry Roland est sincère)
Réaction furtive, car le Real contrôle la rencontre. Une frayeur à la 87ème minute sur une tête de Fink, et puis c'est tout.
Au retour, il faudra montrer plus. Beaucoup plus.
Une semaine plus tard, retour du patron : Effenberg is back, et il aura quatre attaquants à servir.
Le Bayern va jouer le tout pour le tout : Scholl, Paulo Sérgio, Élber et Jancker.
Et l'ami Carsten fait parler sa taille d'entrée de match.
Cependant, malgré le fait qu'il mesure 1,93m et qu'il soit un peu limité, il fait exploser le stade.
À peine le temps de se rasseoir sur le canapé que Roberto Carlos dégourdit son pied gauche
(le Bayern s'en tire bien)
Le match part de la meilleure des façons. Et derrière, ça ne baisse bas de rythme : tête puissante (Paulo Sérgio), frappes de loin (Élber, Jancker) et même un but refusé.
Puis, vient le tournant de cette confrontation :
- Élber a une balle de 2-0, manqué ✖️
- Anelka a la tête de l'égalisation, bingo ✔️
La fin de la mi-temps est très active, et Nicolas Anelka s'offre une chevauchée somptueuse.
(tu vois trop dans ses yeux qu'il a envie de fermer des bouches)
Le Bayern repart au combat : des tentatives, brouillones certes, mais la volonté est là... et ça marche !
Presque 40 minutes pour deux buts : pas simple mais faisable pour peu que le Real faiblisse.
Jeremies sort sur blessure : entrée de Fink puis de Salihamidzic, le Bayern y va à fond.
C'est tendax, et j'sais pas vous mais moi j'aime ça.
Cependant, ça retombe peu à peu.
Le Bayern domine, mais le Real ne tremble pas beaucoup. La lucidité est madrilène, et à part sur coups de pied arrêtés, le danger ne vient pas.
Pire, Effenberg nous prive d'un money-time de folie...
Qualification méritée des Merengues.
L'aller a pesé lourd, et l'on a pu mesurer l'importance d'Effenberg : rien que par sa présence, Stefan rassure.

Le Bayern aura sa revanche en 2001 : élimination du Real en demi, et victoire finale... avec un Effe décisif et leader ❤️
Valence/Barcelone
En saison, une victoire partout.
Valence s'est imposé à domicile en novembre (3-1), avant d'exploser au Camp Nou (3-0) en fin de rencontre à cause d'un Kluivert excité : doublé pour lui, dont ce but délicieux
(la petite passe de Guardiola 👌)
Un mois plus tard, nous voilà donc à Mestalla pour ce match aller.
On attend du spectacle, et on en a... grâce à Valence, qui réalise un nouveau festival.
Le Barça doit faire une nouvelle remontada... qui s'annonce encore plus compliquée que celle contre Chelsea : un but de plus à marquer, et un adversaire beaucoup plus sûr de ses forces.

Valence n'a pas peur, et Valence va chercher sa qualification, malgré une petite défaite.
Les Blaugranas ont raté cette double confrontation.
Ils auront leur revanche un an plus tard : à la dernière journée, le Barça coiffe Valence au poteau pour accéder à la LDC 2001-02.
Un match mémorable, avec un Rivaldo en fusion et ce dernier but mythique (inscrit à la 88ème) 🔥
Real/Valence, pour la grande finale au stade de France.
L'affiche fait rêver : la Maison Blanche qui a retrouvé son football face à l'équipe d'Héctor Cúper qui a enchanté cette campagne de LDC. Avec les maillots noirs contre les oranges de Valence, ça donne faim.
En octobre 1999, Valence était allé s'imposer à Madrid. Mais c'était une autre époque : Toshack était l'entraîneur, Seedorf était merengue et le Real avait dû jouer à 10 tout le match après l'expulsion rapide de Roberto Carlos.
Bref, aucun enseignement à tirer.
Le match part bien, avec un Valence qui n'hésite pas à presser et à tenter des choses. Le Real a dû mal, mais qui dit Real, dit Fernando Redondo, et il ne faut pas longtemps pour voir l'Argentin nous régaler
(Larqué passe commande au serveur)
Le match prend forme, le Real avance plus et comme à son habitude, Valence joue sur la vitesse : forcément, ça nous offre une bien belle séquence de football tout terrain.
Les Merengues commencent à gérer le ballon, et McManaman n'est pas loin d'en faire très bon usage.
On se rapproche de la mi-temps, coup franc pour le Real.
("un noir" (rire) "un joueur au maillot noir"...)
Grosse option prise par le Real, car Valence va devoir faire le jeu maintenant et ce n'est pas dans son habitude. Bizarrement, Cúper ne fait aucun changement.
C'est vrai qu'il y a encore du temps, mais attention à ne pas commettre une bourde tout de même...
Valence ne propose pas grand chose. L'incapacité à créer du déséquilibre est évidente.
Côté madrilène, on joue plutôt pas trop mal au ballon.
Attention les yeux : McManaman, Redondo et re-McManaman éclaboussent le stade de France 💕
Un but splendide, qui force Cúper a bougé : sortie de Gerardo, rentrée d'Ilie.
Valence joue la réduction du score, et ça ne passe pas loin de fonctionner.
Mais à la 75ème minute, fin du suspense. Et c'est plutôt clean.
Le Real remporte une deuxième LDC en trois ans, sa huitième au total.
Une victoire flamboyante, avec un Redondo royal et un McManaman survolté 🔥
J'en place une pour Iván Helguera, joueur beaucoup trop oublié à mon goût.
Anelka a bien bossé, et l'excellent match de Raúl lui revient en partie grâce à son travail de l'ombre.
C'était du tout bon !!!
Un petit mot sur Anelka.
C'est à cette période où il était le plus passionnant à regarder, et sans aucun doute le meilleur.
Très bon en fin de saison, idem à l'Euro. Il avait tout pour casser la baraque.
Quand tu le vois jouer à ce niveau quand même... quel gâchis.
Valence a raté son rendez-vous, avec le néant pour le trio Gerard-Farinós-Kily González.
Une vraie frustration, car on attendait tellement d'eux. Idem pour mes gars Mendieta et Claudio López.

Cúper perd sa deuxième finale européenne de suite. Et un an plus tard, ça fera trois.
Finissons sur Angloma.
Il a surnagé, et profitons de ce thread pour ne jamais oublier le joueur qu'il fut.
Joueur sous-coté, c'est tout. Il aurait mérité bien plus de reconnaissance mais l'émergence de Thuram a empêché cela.
Reste qu'il a été un patron : on dit Monsieur Jocelyn.
Fin d'une compétition complètement folle.
Il manquait juste la Juventus & l'Inter, mais honnêtement on s'est gavé comme jamais.
Rarement vu un tel niveau général sur une année de club.
À voir et à revoir.

Et en plus derrière, on enchainait avec l'Euro 2000.
Quelle vie putain
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