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Thread sur Ali Mecili
Un grand homme algérien trop peu connu, assassiné par le gouvernement algérien.
Un grand homme algérien trop peu connu, assassiné par le gouvernement algérien.
Ali Mecili est né à Koléa en Algérie en 1940 d’une famille kabyle originaire de Djemâa Saharidj (père) et de Azazga (mère). Il fut parmi les rares algériens ayants la chance d’avoir la nationalité française durant période colonial ce qui lui donna accès à l’éducation.
Dès le lycée, il décide de s’engager dans la cellule du FLN du lycée de Ben Aknoun et fit de sa ferme personnelle un refuge pour les maquisards du FLN.
Ayant la nationalité française, la France le réquisitionne afin d’en faire un harki durant la guerre. Refusant de trahir les siens, Ali Mecili préfère déserter que de combattre l’Algérie et rejoint les troupes algériennes en Tunisie.
Il fut envoyé en Libye à la tête d’une équipe de renseignement du FLN. Pour résumer après l’indépendance de la France , le régime provisoire algérien composé de membre militants pour l’indépendance depuis longtemps et l’armée des frontières (dirigée par Boumedienne) qui ne
participa pas de manière frontale à la guerre d’Algérie étaient en concurrence pour prendre la tête de l’Algérie.
Le pouvoir revenait de droit aux régime provisoire algérien, mais l’armée des frontières voulait faire un coup d’état militaire. Étant à la tête d’une équipe de renseignement de cette armée en question, Ali Mecili était au courant du coup d’état qui se préparait.
Une deuxième fois il déserta à ses risques et périls pour en avertir le gouvernement provisoire. Malheureusement il ne put empêcher ce coup d’état militaire.
Il rejoint en 1963 les maquisards de Hocine Aït Ahmed voulant récupérer le pouvoir qui leur revenait de droit.
Il fut arrêté et emprisonné par le pouvoir militaire algérien. En 1965 il inventa le mensonge qu’il restait des maquisards en France que lui seul pouvait arrêter et fut donc délivré par les autorités afin d’arrêter ces maquisards imaginaires.
Arrivé en France, il reprend la lutte face à ce régime algérien bien décidé à libérer son pays pour lequel il combat depuis le lycée et se remet ainsi le régime algérien à dos.
Il devient avocat et met en place une opposition politique au gouvernement algérien. Il se fait connaître et prend de la notoriété en dénonçant la corruption; la dictature et la non légitimité du gouvernement algérien.
Il dénonce aussi la politique anti-berbère mené par l’Algérie, lui même étant kabyle, et milite donc pour le reconnaissance du berbère et de l’identité berbère. ⵣ
Il dénonce aussi une liaison entre les gouvernements algériens et français. Il reproche à certains partis politiques français d’être financés par l’Algérie; à la France d’aider le régime algérien à rester en place etc...
Afin de dénoncer tout cela, il lance le journal « Algérie libre » 
Il fut assassiné le 7 avril 1987 par Abdelmalek Amellou, un simple habitant de la région parisienne. Il fut arrêté en juin 1987, on trouve sur lui un ordre de mission de la sécurité militaire signé par le capitaine Hassani.
Le ministre français de la sécurité Robert Pandraud prend la décision de relâcher l’assassin et de l’expulser en Algérie. Aucune démarche judiciaire ne sera menée contre l’assassin.
Pour beaucoup cette histoire est une preuve des liens entre les régimes algériens et français.
Le fils de Ali, Yalhane Mecili fit une chanson pour parler du meurtre de son père :
Le fils de Ali, Yalhane Mecili fit une chanson pour parler du meurtre de son père :
Hocine Aït Ahmed lui, écrit un livre sur le meurtre de Ali Mecili
Son fils qui est prof d’histoire parle de son défunt père dans cette vidéo si vous voulez plus de détail
